Depuis toujours, les chercheurs et les scientifiques du monde entier ont cherché la raison pour laquelle l’homme est si petit et la femme est si grande. La raison fut assez simple, c’est à cause du chromosome dit « négatif ». En effet, le chromosome Y possède les capacités régressives rendant l’homme plus petit en grandissant. Le chromosome X quant à lui augmente la croissance. Cette recherche n’apporta pas grand-chose au monde mais offrit les réponses nécessaires à l’humanité.

Les enfants a leur naissance ne mesurait que 10 mètre. Les filles prenaient environ 20 à 30 cm par jour jusqu’à l’âge de 20 ans. L’homme quant à lui perdait environ 1 à 2 cm par jour jusqu’à l’âge de 10 ans.

L’homme eut beaucoup de mal à pouvoir s’introduire dans la société des femmes. Il devait prouver aux femmes du monde entier qu’il n’était pas inutile dans la société. En effet, grâce à l’outil informatique, il put aider la femme du mieux qu’il put. Prenant les rendez-vous, faisant les comptes, gérant la gestion des ouvrières et bien d’autres choses. Il s’occupait des taches intellectuelles et la femme était beaucoup plus manuelle. Mais cela n’aidait pas l’homme pour autant. Certaines sociétés continuaient a les utilisé comme objet ou animal de compagnie.

Aujourd’hui, je me suis éveillé au son des pas bruyant que les femmes faisaient autour de moi. J’étais sans abris. Mon ancienne famille n’avait même pas remarqué mon absence lors de ma naissance. Une infirmière m’avait enlevé par erreur lors de l’accouchement de ma mère et je ne l’ai jamais connu tout comme ma sœur qui fu né en même temps que moi. L’infirmière en question m’a rejeté lorsque j’était en âge de survivre dans la rue c’est-à-dire à 20 ans. Apparemment, j’étais un cas a part entière. Ma taille ne faisait que causé des problèmes a l’infirmière et sa fille. A l’âge de 10 ans je ne mesurais que 5 cm un cas très rare. Sa fille n’avait même pas 8 ans et mesurait déjà 46 mètres de haut. Quant à elle, elle mesurait plus de 150 mètres de haut.

Comment vivre dans la rue lorsque le monde fait plus de mille fois ma taille.  Je n’arrivais pas à me l’imaginer. Le monde était cruel et difficile. Je vivais sous un pied d’un banc de bus. L’abris du bus ainsi que le banc me protégeait de la neige et de la pluie. J’avais aussi un petit morceau de tissus pour me couvrir du froid. Le pied du banc me protégeait du vent. Le tissu n’était pas assez épais pour me tenir confortablement au chaud mais j’y ai survécu quelques années. Voilà maintenant 5 ans que je vis ici. La boulangerie qui faisait aussi restaurant m’offrait des miettes pour survivre dans ce monde difficile.

Et tous les jours je croisais les mêmes personnes, des femmes, tenant dans leur mains un homme, surement des membres de la famille ou des amis. Et il y avait cette femme, une jeune femme, d’une vingtaine d’année, a l’allure responsable et belle, elle venait tous les jours à l’arrêt de bus à 20h. Heure ou il n’y avait plus personne. C’était mon moment à moi, à nous. Elle ne remarquait jamais ma présence et pourtant, je n’étais jamais loin. Scrutant son téléphone a chaque fois, elle attendait son bus. C’était le dernier bus de la journée, elle avait peur de le loupé j’imagine mais jamais elle ne l’avait loupé car il arrivait toujours en retard. Mais un jour, ce jour-là. Ce jour-là, je vis le dernier bus arrivé a l’heure et partir, je ne pouvais rien faire pour l’arrêter, étant bien trop petit, la chauffeuse de bus ne m’aurait pas remarqué. La jeune femme arriva et regarda son téléphone, le bus venait tout juste de tourner à droite, elle ne l’avait pas vu partir. Elle attendit, regardant son téléphone, pensant qu’il allait arriver. Je devais faire quelque chose pour lui dire qu’il était trop tard. Elle était assise sur le banc, regardant à droite et à gauche, regardant son téléphone, je sentis son inquiétude. Je pris donc la décision de m’approché d’elle. Elle portait toujours les mêmes chaussures. Des talons hauts. Les chaussures plates étaient interdites en lieu public car bien trop dangereuse pour les hommes. Je m’approchais doucement et prudemment de ces talons. Ils étaient bien plus haut que je ne pouvais le croire. Me rendant compte a quel point j’était petit. La partie plate de son talon pouvait m’écrasé plusieurs fois ma taille. Je repris conscience et m’approcha de la partie avant de ses chaussures. A ce moment, j’ai commencé a grimpé. Il était difficile d’escaladé des talons hauts mais j’y suis parvenu. Après 5 minutes, la partie la plus difficiles était derrière moi. Je me trouvais sur le dessus de ses pieds, a ce moment-là, j’ai commencé a lui pincé les pieds. Les femmes étant éduqué à ce geste pour avoir l’attention d’un homme, je n’étais pas réellement en danger. Elle remarqua mon pincement puis se pencha pour me regarder. Je regardais attentivement le ciel puis je vis enfin son visage. Tel une déesse s’élevant d’une chaîne de montagne, son visage m’apparut. Elle était vraiment belle. Ses traits doux et ses cheveux long tombant vers moi. Après un long moment, elle m’aperçut.  Ce fut un long moment d’observation car je ne mesurais que 5 cm et elle était 1000 fois plus grande que moi.

« Bonsoir petit homme que me veux-tu ? »

Sa voix était douce et calme pouvant apaiser le cœur de n’importe quel homme.

« Bonsoir madame, je voulais vous prévenir que le dernier bus est partie avant que vous n’arriviez. »

Je la regardais depuis son pied, son visage était vraiment loin, j’en avait mal au cou à force de regardé le ciel.

« Ho ! Mince, que vais-je faire ? Et vous qu’allez-vous faire aussi ? »

« Moi je vis ici, sous ce banc depuis 5 ans. Mais vous, qu’allez-vous faire ?  Vous n’avez nulle part où dormir ? »

« Vous êtes un sans-abri ?! Oh mon dieu ! C’est horrible ! Je ne peux pas vous laissez seul ici, c’est dangereux ! Surtout pour un homme ! Je vous emmène avec moi, que vous le vouliez ou non ! »

Même si j’avais le choix, je n’aurais pas eu le choix, la femme décide dans ce monde. Je vis donc sa main descendre du ciel pour me saisir. Ces doigts étaient fins et ses ongles bien entretenus. Ses doigts étaient bien plus gros que moi mais elle me présenta la paume de sa main, m’incitant donc a monté dessus. Une fois dans sa main, elle me monta, l’ascension me paraissait longue, je n’étais pas habitué. Je vis tout son corps descendre devant moi. Elle était mince, et sa poitrine n’était pas énormes, juste ce qu’il fallait pour lui donner une forme. Elle ne me porta pas jusqu’au visage, mais me garda au niveau de sa poitrine.

« Bien, je suis en vacances à présent, pourquoi ne pas aller à l’hôtel puis rentré chez moi demain ? »

Je ne savais pas si elle me parlait ou si elle me parlait. Je n’ai donc rien dit. J’ai simplement profité de ce moment.

« Ha ! J’oubliais, je m’appelle Laura ! Et vous ? »

Je fus surpris de ça demande, une femme me prêtait enfin attention. Je pensais vivre sous ce banc jusqu’à la fin de mes jours mais elle me sauva de mon horrible quotidien.

« Enchanté Laura ! Je m’appelle Lucian ! »

« Enchantée Lucian ! Bien si nous partions a présent ! »

Après cela elle m’emmena à l’hôtel le plus proche pour dormir et prendre le bus le lendemain.