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Les deux jeunes se regardaient les yeux dans les yeux, mais aucun des deux n'osait prendre la parole; d'une part car ils avaient peur de blesser l'autre, mais aussi parce qu'ils ne savaient pas non plus où ils en étaient l'un comme l'autre.

Le silence ayant duré plusieurs longues secondes, Pauline décida de renchérir sur sa dernière phrase, celle-ci ayant visiblement eu l'effet d'une bombe : "Tu sais quoi ?" Demanda-t-elle en éloignant un peu Michel de son visage et en commençant inconsciemment à lui caresser le haut du crâne du bout de l'index, "Je pense qu'il ne faut pas qu'on s'arrête là. Ça ne veut pas dire que toutes les portes sont ouvertes et qu'on va se marier la semaine prochaine, mais il ne faut pas pour autant se prendre la tête. On a vingt ans, c'est l'âge des aventures ! On a encore toute la vie devant nous sauf exception, et on est trop bien lancés pour tout abandonner maintenant." Plus l'immense brune parlait, et plus elle se sentait emportée par son discours. Elle y croyait dur comme fer, et qui pouvait bien la contredire ? S'ils ne profitaient pas de la vie maintenant, alors quand ?! C'était maintenant ou jamais, et ça personne sauf elle ne saurait l'en empêcher ! "On a une chance incroyable de vivre une telle aventure tu sais ! Toi qui est plus petit que ma main, qui peut rentrer dans ma bouche comme dans mes chaussures, et on adore tellement s'en amuser.. Ce serait du gâchis de ne pas en profiter !" Elle s'arrêta là, pensant avoir proposé les arguments suffisants pour justifier ce qu'elle voulait dire. Après avoir repris brièvement son souffle, elle termina son plaidoyer. "Enfin bref, tout ça juste pour dire que je t'aime plutôt bien comme ça, même si tu restes une véritable peste. Et aussi que j'ai envie de continué à m'amuser avec toi. Voilà."

Michel attendit sagement que la géante finisse de parler. Il comprit que ce fut le cas lorsqu'elle résuma son précédent exposé tout en esquissant un sourire mignon. En voyant ses lèvres fines dessiner de telles courbes, le petit homme su qu'il pensait la même chose. Un tel visage lui donnait envie d'explorer la géante a nouveau, de s'y frotter, de nager dans ses cheveux et de dormir au creux de son cou... "Oui ok ! Tu as trouvé les mots justes ma grande, encore une fois." Il posa sa main droite sur l'index de Pauline, qui s'arrêta alors de lui caresser les cheveux. Michel aimait passer ses doigts sur les ongles de la géante, ils étaient toujours si lisse et bien taillés, et puis avec sa petite taille il pouvait sentir qu'ils dégageaient un peu de chaleur, eux-aussi. Il s'y perdit, contemplant la perfection de ces petits miroirs. Mais il fut vite rappelé dans le monde réel par une taquinerie de Pauline, cette dernière se moquant de lui parce qu'il était "encore en train de rêver sur sa beauté évidente"... Elle ne se prenait vraiment pas pour n'importe qui celle-là ! Et il adorait ça...

- "Oui bah c'est pas de ma faute aussi, tu mentirais si tu me disais que tu ne fais pas tout pour attirer le regard des autres !"

- "Bah pas vraiment. J'aime bien que les gens me regardent, forcément, mais c'est surtout ton regard que je cherche à attirer. Et sache que c'est vraiment très facile ! Ta petite taille n'est pas ta seule faiblesse tu sais.. "

- "Oh ?" Rétorqua Michel, faussement vexé par ce que venait de dire sa géante préférée. "Moi qui me croyait invincible et tout puissant, tu m'en apprends des choses dis donc ! Et toi, divine divinité qui sait tout, peux tu citer à un pauvre mortel comme moi ses faiblesses qu'il ignore ?"

Pauline le vit croiser ses bras avec arrogance, et elle dut se forcer pour ne pas se moquer de lui. Il n'était pas du tout imposant, et même plutôt ridicule dans sa position... Mais l'humilier sans se moquer explicitement de lui était bien plus drôle encore. Elle décida donc de prendre une voix supérieure pour assumer le rôle de la Déesse qu'elle était à ses yeux : "Mmh... Je ne sais pas si les mots seront assez forts..."

Sans même avoir le droit à plus d'explications que ça, le minuscule brun fut rapidement déplacé dans les airs, puis déposé au sol, entre les genoux de Paulinde Il sentit les poils doux du tapis frotter son coup et se mélanger à ses cheveux, tandis que la géante changeait de position. Elle ne resta pas agenouillée, préférant passer sur ses fesses pour la suite de sa démonstration. En faisant cela, elle se pencha en arrière de sorte à libérer ses jambes, lasses en réalité d'avoir eu à la supporter tout ce temps. Elles s'étendirent au-dessus de Michel à une vitesse vertigineuse, le pauvre étant placé plus ou moins sous ses genoux en terme de distance.

L'immense jeune fille prit le temps de se dégourdir rapidement les jambes, avant de poser ses mains au sol pour reculer un peu. Une fois quelle semblait située suffisamment loin de lui (une soixantaine de centimètres), elle s'installa presque correctement; posant un pied au sol, pas très loin de Michel. L'autre en revanche resta suspendu au dessus de lui, et les yeux de ce dernier commencèrent à s'affiner alors qu'il fronçait les sourcils, l'air méfiant.

- "C'est moi ou quelque chose de mauvais est sur le point de se passer ??"

- "Mmh..." Commença Pauline, faisant progressivement descendre son pied au-dessus de lui. "Je ne sais pas. Objectivement, ta Déesse vénérée est juste sur le point de poser son pied au sol. Après, il est vrai que de ton point de vue, la scène est moins banale : c'est quelque chose d'immense qui t'arrive dessus. Et capable de t'écraser sans exercer la moindre force, par ailleurs." Ajouta-t-elle, comme si de rien n'était. Mais, le petit être à ses pieds ne bougeait toujours pas, et cela confirmait bien ce qu'elle pensait. "Cependant, il se trouve que tu n'as toujours pas essayé de t'en aller de là, ni même essayé de te décaler de quelques centimètres. Et tu sais comme moi que tu ne bougeras pas, parce que tu voudras être pile au centre de toute l'action."

- "Toute... L'action ?" Demanda Michel surpris par les termes qu'elle employait.

- "Oh bah oui... Tu vois mon pied qui arrive, n'est-ce pas ? Même de là où il est, il te ridiculise déjà de par sa taille, alors impossible que tu ne l'aies loupé. Tu vois le détail de chaque contour, et ma chaussette fine te fais encore plus fondre. Tu sais comme moi que tu as la force physique de te relever et de t'en aller. Mais tu n'as pas la force mentale de le faire, oh ça non... Et c'est là que réside ta plus grande faiblesse."

En disant cela, Pauline fit brièvement bouger ses orteils, comme pour exciter encore plus sa petite victime. Et ça avait fonctionné à la perfection : ses yeux avides de détails s'étaient jetés sur le mouvement de ses orteils. Il buvait la moindre parole de la géante, sans même oser répondre : sa bouche s'ouvrait, mais aucun son ne sortait. C'est comme si son cerveau avait été déconnecté, et pourtant il était capable de s'apercevoir que la situation s'aggravait à chaque seconde qui passait.

Pauline aussi, de son côté, pouvait dire que la situation se dégradait de plus en plus. Très paradoxalement, elle avait de plus en plus d'emprise sur son mini, et de moins en moins sur elle. Le pouvoir qu'elle était capable d'avoir sur un homme en remuant simplement le bout de ses pieds lui montait à la tête, l'empêchant petit à petit de garder prise sur ses pulsions. Celles-ci se traduisaient par l'envie incessante d'enfermer le petit insecte sous son pied, et de lui dire des obscénités, qu'elle parvenait encore à repousser pour le moment. Les choses commençaient à s'accélérer, et elle ne pensait pas être capable de les arrêter. Je ne sais même pas si j'en ai vraiment envie ! Est-ce que je vais vraiment prendre du plaisir à l'humilier encore plus que d'habitude ?

Les questions que se posaient Pauline l'empêchaient de s'immerger complètement dans le jeu de rôle. Pour autant, son pied ne s'arrêtait pas de descendre, et sa voix reprit de plus belle, ignorant magistralement ses doutes silencieux : "Alors ? Qu'est-ce que tu préfères ? Mes orteils, ou le centre de mon peton ? Est-ce que veux te sentir dominé par ces cinq petits soldats, ou est-ce que tu préfères te retrouver là où tout mon poids s'exerce quand je marche ? Tiens... Je me demande où est-ce que ma transpiration sent le plus fort...?"

Elle venait vraiment de dire ça ?! L'un comme l'autre avaient été surpris par cette dernière phrase, et ils avaient tous les deux reçu un genre de décharge électrique après avoir entendu ses mots. Qu'est-ce qui les excitait tant que ça dans cette situation ? C'était censé être sale et repoussant, pas désirable au point de vouloir l'expérimenter dans la seconde qui suit...

Une fois de plus, Michel ne répondit pas, tandis que ses yeux effectuaient de brefs aller-retours des orteils au talon de la géante, encore couvert par la géante chaussette.

- "J'ai l'impression que tu as perdu ta voix en même temps que ton esprit de combativité. Mais ne t'en fais pas, ta passivité démontre toute ton impuissance face à ce que je représente pour toi. Et tout comme toi...ma superiorité m'excite." Ça y est, elle venait de le dire. Mais est-ce qu'elle n'allait pas trop vite ? Il y a seulement quelques minutes ils ne savaient ni l'un ni l'autre s'ils allaient continuer à être amis, et les voilà qui étaient à présent en train de s'avouer qu'ils s'excitaient. C'était tellement soudain et puissant qu'elle était un peu effrayée par la chose.

Cependant son tiraillement était vain, car elle savait quelle partie d'elle allait gagner le combat : et ça l'excitait plus que ce que ça lui faisait peur.

- "Tu sais quoi ? On va tester les deux en fait." Déjà, son pied avait presque fini sa course, se trouvant désormais à seulement quelques centimètres de Michel. "Et tu vois, tu n'as toujours pas bougé d'un millimètre. C'est trop facile, misérable petit humain... Je suis sûre que depuis cette distance tu me sens. Tu dois pouvoir sentir l'odeur de ma lessive, mélangée à mon odeur naturelle... Hein ? Et alors, est-ce que c'est aussi excitant que ce à quoi tu t'attendais ?"

Et bon sang oui, ça l'était ! Le pauvre brun avait du mal à réfléchir sainement, son cerveau étant bien trop occupé à analyser les moindres détails de la situation : il y avait l'odeur oui, et la forme immense et sexy du pied de Pauline, mais il pouvait aussi ressentir de la chaleur s'émaner depuis elle. Et la température rendait le moment encore plus excitant. Sans même le vouloir, Michel tendit une main tremblante devant lui, et son coeur s'arrêta net lorsqu'il se rendit compte que sa main était contre le pied de Pauline. La chaussette était toujours là, mais elle était tellement fine qu'il était capable d'ignorer sa présence. La surface était tellement douce et chaude qu'il avait le sentiment de fondre en touchant la géante.

Pauline fut surprise par ce que venait de faire Michel : elle s'était attendue à le toucher tôt ou tard, mais pas tout de suite ! Et c'est en prenant un peu de recul sur la chose qu'elle comprit ce qui venait de se passer : ce n'était pas elle qui l'avait atteint, mais bien l'inverse. Étonnamment, ce contact inattendu la fit frissonner. Elle sentit son coeur vibrer suite à l'avance de Michel et, sans même l'avoir senti venir, elle aplatit son pied sur le mini. L'action avait été rapide et brutale, mais... Qu'est-ce que c'était bon !

- "Mmph !" s'exclama Michel contre son gré, mais aucun son véritablement distinctif ne sortit de sa bouche. Sa voix avait été tue par le pied gigantesque de Pauline car la bouche du mini, tout comme le reste de son corps, venait d'être écrasée par la géante. Instinctivement, les yeux de Michel s'étaient fermés et il se retrouvait désormais dans le noir. Quoiqu'il l'aurait été même s'il avait gardé ses yeux ouverts : le pied de Pauline recouvrait la totalité de son corps et l'avait plongé dans son ombre sans le moindre effort. Le petit brun fut surpris lorsqu'il s'aperçut qu'il n'y avait aucune douleur. À la limite, une petite gêne se ressentait du fait qu'il n'était pas libre de ses mouvements, mais ça n'allait pas plus loin. Il respirait presque parfaitement, à l'exception du fait que l'air qu'il inspirait semblait lourdement chargé et épais. Il était chaud, humide, comme débordant d'hormones et d'une odeur prononcée. Ce n'était pas assez pour que ce soit inconfortable, il savourait chaque bouffée d'air, et se surprit même à inspirer de l'air par le nez plutôt que par la bouche, pour profiter pleinement de l'arôme. Par ailleurs, sa langue s'aventura entre ses lèvres et vint toucher la chaussette de la géante. Celle ci avait un léger goût salé, même si Michel distinguait ave facilité qu'elle était encore propre. C'était comme si elle était en train de gagner en saveur avec le temps qui passait.

Et le mini ne se doutait pas que sa supposition était juste. L'immense brune commençait à transpirer. C'était encore infime, mais elle sentait que la sensation gagnait en intensité. Une chaleur montait en elle, initiée par la petite personne qui se trouvait sous son pied. J'y crois pas !, pensait-elle, j'ai en ce moment-même une toute petite personne coincée sous mon pied ! L'idée hatisait en elle un désir puissant. Elle se sentait immense, supérieure, divine. Elle le maîtrisait sans même forcer, et heureusement qu'elle ne lui voulait aucun mal, car elle pouvait faire de lui absolument tout ce qu'elle voulait. Une simple pression et...

Pauline se ressaisit. Cette simple idée venait de lui donner une autre bouffée de chaleur, et elle s'était mise à appuyer sur son pied malgré elle. Tout en enlevant complètement son pied de Michel, elle se baissa pour s'approcher de lui et lui demanda avec inquiétude comment il allait.

- "Ça va... Hum, très bien." Dit-il faiblement. Il n'avait pas l'air effrayé, juste incroyablement gêné.

- "Tu es sûr, je ne t'ai pas fait mal ? Tu n'as pas peur de... Moi ?"

La crainte de Pauline était claire, que ce soit sur son visage ou dans sa voix. De son point de vue, Michel voyait une Déesse penchée au-dessus d'un misérable mortel, inquiète pour lui. Cela le réchauffait de l'intérieur, il se sentait important et, par dessus tout, aimé. Elle prenait soin de lui, faisant attention à son corps comme à sa sensibilité émotionnelle.

- "Oui ma grande, tout va bien. C'est adorable de prendre soin de moi, je te remercie vraiment. Et ne t'en fait pas, si c'est vraiment trop pour moi je te le dirai, tu peux compter sur moi. J'ai déjà été dans ta bouche et dans tes chaussures, alors sous ton pied tu sais..."

Comme réconfortée par la sincérité de Michel, la gigantesque brune termina sa phrase avec une voix pleine de confiance : "Comment ça ? Tu veux dire que mon pied ne t'intimide pas ?". Elle se redressa et posa les mains sur ses hanches, comme indignée par ce qu'il venait de dire. Immédiatement, le mini se sentit rétrécir sous le regard lourd de la Déesse en colère. " Mon pauvre, si tu savais de quoi il est capable..."

Avec son aisance de retour, Pauline positionna son pied titanesque au dessus de l'homme minuscule. Là, une paire de mains immenses vinrent s'emparer de sa fine chaussette blanche, avant de la retirer avec facilité.

Face à ce spectacle, le mini tremblait d'excitation. Elle venait de reprendre son rôle de dominante, et il savait ce qui allait se passait. Elle était sur le point de le comprimer à nouveau avec son pied, mais sans la chaussette cette fois.

En revanche, ce à qui il ne s'était pas attendu était l'ordre que Pauline allait lui donner : "Déshabille toi." Sa voix avait été ferme. Elle était si sûre d'elle quand elle parlait que lui désobéir ne semblait même pas être une option.

Au début immobile, Michel s'empara rapidement de son haut pour le retirer, et il fit la même chose avec son pantalon. Alors que ses mains se posèrent sur son caleçon, un doute le traversa : était-ce vraiment le bon choix à faire. Cependant, un simple coup d'œil au pied nu de Pauline qui pendait au-dessus de lui suffit à le convaincre. Sans la moindre once de résistance, il s'empressa de faire glisser son sous-vêtement. Il était désormais nu, allongé sur le dos aux pieds de Pauline, en parfaite position de soumission. Son coeur battait la chamade, il savait qu'il ne pouvait plus faire demi-tour désormais ! Si Pauline continuait leur petit jeu, alors ils ne seraient plus jamais de simples amis.

De son côté, la géante venait de penser exactement à la même chose. Et elle n'en avait plus rien à faire. La pauvre petite créature qui gisait là sur le sol, à sa merci, lui implorait silencieusement d'être asservie. Et elle allait se faire un plaisir de lui montrer de quoi elle était capable. Elle s'apprêta à descendre à nouveau son pied sur le mini, mais cette fois elle déposa uniquement son talon sur lui. La sensation du mini contre sa peau était merveilleuse, et pourtant la précision du message nerveux était faussée par le fait que son talon était la partie la moins sensible de son pied. Si déjà la sensation l'excitait, alors elle peinait à s'imaginer ce que ça allait être lorsque ses orteils se poseraient sur lui.

En se concentrant sur ce qu'elle ressentait, elle fut surprise par une toute petite chose humide qui se baladait contre sa peau. En penchant légèrement la tête sur le côté, elle aperçut Michel occupé à la lécher. Son coeur fit un sursaut, et son cerveau mit un certain temps à analyser le spectacle qui se déroulait à ses pieds. Lorsqu'elle comprit ce qui se passait, ses yeux se fermèrent pour profiter de la sensation, avant qu'elle ne commence à faire bouger son pied. Elle appuya doucement sur son talon, puis elle le frotta contre le corps nu du mini. Elle distinguait parfaitement ses jambes de son buste et de ses bras, et il n'y avait aucun doute : elle touchait immanquablement son sexe. Une vague d'excitation se répandit en elle. Je suis en train de le branler ! Avec mon pied, je le branle ! Elle n'en revenait pas. Tant d'images sexuelles se créaient dans son esprit. Son désir grandissait au fur et à mesure que le temps passait. Je procure du plaisir à ce petit être insignifiant juste avec mon pied... Sa langue glisse sur moi, il goûte à ma transpiration, et il aime ça...

Soudainement, son talon glissa et s'en alla pour laisser la place au reste de son pied. Elle le caressa tout du long, le comprimant avec aisance contre le sol. Il devait avoir chaud là-dessous, l'odeur devait être si forte... Finalement, ses orteils arrivèrent au niveau du visage de Michel, et elle commença à jouer avec lui. Elle le contrôlait si facilement, imprégnant le moindre mouvement à tout son corps juste avec la force d'un seul petit orteil.

- "Embrasse les. Embrasse les tous, chacun leur tour." Dit elle fermement.

Elle n'ajouta rien, elle l'aida juste à accomplir sa tâche en lui approchant chaque orteil au moment opportun. C'était si bon de le commander comme ça, et le minuscule homme obéissait à la moindre demande. Le gros orteil, puis le deuxième, puis le suivant... Elle s'amusait avec lui, profitant de son impuissance pour le caresser avec les orteils. Elle le masturbait avec tellement de facilité, elle pouvait à peine le sentir !! Il était si petit, si faible...

Lors d'un éclair de lucidité, Pauline s'aperçut que l'une de ses mains s'était glissée sous sa culotte. Elle fut à nouveau prise de panique, mais cette fois la sensation s'estompa presqu'aussi vite qu'elle était venue. Au contraire, elle ferma les yeux et profita de l'instant, se caressant les lèvres à l'idée d'avoir un petit homme à sa merci. Elle était déjà très humide, et elle savait que ce n'était pas sur le point d'aller en s'arrangeant. Doucement, elle inséra deux doigts en elle, s'arrachant un long soupir de plaisir alors qu'elle se cambrait et recroquevillait ses orteils sur le mini.

- "J'en peux plus !" s'exclama-t-elle en arrêtant de se caresser. Elle se pencha au-dessus du mini tout en retirant son pied de ce dernier. Il fut éblouit par l'arrivée soudaine de lumière, mais cela ne dura qu'une fraction de seconde. Déjà il était à nouveau plongé dans l'obscurité, à l'exception du fait que cette fois ce n'était pas le pied de Pauline qui venait de s'écraser sur lui. Il se sentit envelopper par quelque chose, et une odeur forte lui emplit les narines presque immédiatement. Une substance visqueuse et humide le toucha par endroit, et son cerveau assembla les pièces du puzzle en un instant. La cyprine qui l'entourait lui faisait déjà savoir où il se dirigeait.

Sans surprise, il fut directement jeté dans la culotte de la géante.

- "Je sais que je ne devrais pas faire ça, mais... Je t'ai déjà touché, alors à ton tour de me faire du bien !" annonça Pauline. Elle était essoufflée, et ses idées n'étaient plus claires. Elle ne savait plus trop ce qu'elle faisait. Tout ce qui comptait était désormais de calmer toute cette tension sexuelle, et le mini était là pour ça. Elle l'aimait beaucoup, mais il y avait des priorités.

Un peu à cran, lorsqu'elle ne le sentit pas se mettre à bouger, elle s'empressa de rendre le deal intéressant pour lui. "Allez, dépêche-toi ! J'en peux plus, je ferais tout ce que tu veux, mais dépêche toi. Lèche moi, touche moi, pénètre moi, je m'en fous mais fais quelque chose !"

Comme transporté par les supplication de son immense Déesse, le tout petit homme s'exécuta. Il commença par faire glisser ses mains contre les lèvres gonflées de Pauline. Son sexe était si grand comparé à lui, il pouvait facilement y entrer. D'ailleurs, c'est sûrement ce qu'il allait devoir faire, car après avoir plongé un bras et arraché un soupir de la part de la géante, il comprit qu'il allait falloir faire mieux. Pour commencer, il décida de garder un bras à l'intérieur d'elle, tout en amenant sa main libre au-dessus de sa tête. Là-haut, il ne tarda pas à trouver une perle de chair gorgée de sang. L'orbe rose était si douce qu'il rêvait d'y goûter. Et comme il était quelqu'un de simple, il réalisa son rêve. Se hissant sur la pointe des pieds, il commença par lécher l'immense clitoris de Pauline. La sensation était exquise pour l'un comme l'autre. À l'extérieur, il entendait la géante gémir de plus en plus en fort, tandis que son sexe à lui était plus tendu que jamais.

Dans un éclair d'excitation, il mordilla la perle de plaisir. Cela fit pousser un cri de surprise à Pauline, qui donna un puissant coup de bassin dans le vide. Michel fut bousculé, mais il retrouva vite ses sens, continuant ses actions pour apporter un maximum de plaisir à la géante. Il l'entendait gagner en excitation, mais il savait que ça ne suffirait pas. La stimulation n'était pas assez puissante, et il fallait profiter de cette phase ascendante pour procurer le plus de plaisir possible à la géante. De toute manière, lui même mourrait d'envie de plonger dans la géante.

C'est pourquoi, sans hésiter une seule seconde, il inséra une jambe entre les lèvres immenses auxquelles il était collé. Il s'apprêta à faire suivre le reste de son corps, lorsqu'un courant d'air de fraîcheur passa sur lui. Il leva les yeux au ciel juste à temps pour voir entre les doigts gigantesques de Pauline dans sa culotte. L'index vint immédiatement se poser contre son dos, et il lui imprégna un mouvement timide pour commencer. Mais, très vite, les va et viens de haut en bas s'intensifièrent, au point que les pieds de Michel décollaient régulièrement de son "sol".

Tout du long, la géante continuait de gémir. L'orgasme se construisait, lentement mais sûrement, et elle n'avait qu'à s'occuper de profiter.

- "Allez mon petit... Prends une grande inspiration." dit-elle entre deux souffles.

Il l'entendit très bien, et à peine eut-il le temps de le faire qu'il sentait son corps se faire appuyer contre l'entrejambe de sa partenaire. La pression augmenta, jusqu'à ce que que finalement les doigts libres de Pauline viennent écarter ses lèvres. Le passage élargi, il glissa dans le sexe sans trop de peine; son corps avait tellement été lubrifié depuis le temps qu'elle se caressait avec. Michel sentit une odeur encore plus forte l'envahir tandis que la chaleur et l'humidité grimpaient toutes deux en flèche. Mais il était bien. L'endroit était accueillant, et pénétrer l'intimité de Pauline de la sorte était un cadeau à ses yeux.

Quand à la géante, l'avoir senti glisser en elle avait presque suffi a la faire venir. Elle poussa une longue inspiration pour se calmer et essayer de reprendre ses esprits. Cela fonctionna à peine, elle se souvint juste de Michel, du visage qu'il avait et surtout de ses yeux plein d'adoration lorsqu'elle avait commencé à le dominer. Elle savait qu'il prenait un plaisir immense à lui servir, et ça valait mieux pour eux car ils n'étaient pas sur le point de s'arrêter en si bon chemin.

- "Oh putain..." lâcha-t-elle entre deux souffles. "Comme c'est bon... Tu es si bien là...". Au fur et à mesure qu'elle parlait, elle se sentait emportée par l'excitation. " Je crois que c'est ta place au final... Que ce soit dans ma main, dans ma bouche, sous mon pied... Ou même dans mon vagin... Tu m'appartiens maintenant... Je te protégerai pour toujours... " Pauline ne préparait pas ses phrases, elles lui venaient comme ça. Elle se découvrait elle-même à chaque mot prononcé, et c'est pourquoi elle fit le choix de se laisser continuer. "Je suis parfaite pour toi, si grande, si puissante... Et tu es juste ce qu'il me fallait pour affirmer la Déesse qui est en moi... Tu...-" Le rythme de ses doigts accélérait. Sa voix se coupait par moment, la chaleur montait tellement. "Tu es tellement petit, et fragile... Aussi petit que mon doigt... Bien plus faible que lui...". À ce point, Pauline savait qu'elle ne tiendrait plus très longtemps. Ses propres doigts faisaient des aller-retours en elle, tandis que Michel l'excitait depuis l'intérieur. Elle le sentait se tendre et donner des coups par moment, il se frottait contre ses parois, résistait à l'écrasante force de ses muscles vaginaux... C'était si bon ! " Oooh..."

Pauline commençait à se cambrer. À l'exception de son jean à peine baissé, elle était encore parfaitement habillée. Ses orteils se retractaient d'eux-mêmes alors qu'elle entrouvrait la bouche pour respirer chaudement. Ses yeux étaient fermés car elle était concentrée à s'imaginer la scène en gros plan. Elle le voyait en train de se faire bousculer par ses doigts immenses, entièrement submergé par ses sécrétions chaude et sucrées. Ses tout petits cheveux étaient ébouriffés, il se débattait comme il pouvait, partagé entre son instinct de survie et l'envie de satisfaire sa déesse. Comme l'image était belle, comme elle adorait cette idée... Elle était amoureuse de sa toute puissance et de tout le pouvoir qu'elle avait désormais.

- "Michel, je-... C'est trop booon...! Je-...". Elle s'apprêtait à dire quelque chose qu'elle pourrait regretter, mais c'était maintenant plus fort qu'elle. Cette fois, tout ses muscles se contractèrent, et la décharge nerveuse qu'elle subit lui fit l'effet d'une bombe. Elle se mit à crier : "Je t'aime !!"

***

- "Je ne t'imaginais pas comme ça." Dit Michel calmement, depuis sa petite place tranquille. Après avoir fini ses petites affaires, Pauline l'avait retiré de son vagin puis déposé sur son ventre. Il était actuellement allongé sur son t-shirt, les bras croisés derrière la tête et les yeux dirigés vers le plafond. Ses jambes étaient quand à elles repliées, pour garder un minimum d'intimité maintenant que leur session était terminée.

- "Hein ?" Demanda Pauline, espérant avoir mal compris ce qu'il voulait dire.

- "Hé ben," reprit Michel, sur un ton plus blagueur, "Je ne t'imaginais pas dans ce délire là. Une Déesse... Rien que ça !"

- "Oh arrête !" s'exclama Pauline, gênée par son amusement. "Moi non plus je pensais pas que ça pouvait être aussi... Jouissif on va dire."

Michel rigola. C'était vraiment drôle de la voir passer d'un extrême à l'autre en si peu de temps. Mais ce qui était encore mieux, c'était de pouvoir parler avec elle de tout ça sans avoir à utiliser de filtre. "Oh, ne t'en fais pas. C'était tout aussi bon pour moi, et puis tu saurais que je mens si je te disais que je ne suis pas du tout dans le même délire. C'était fun."

La géante sourit soudainement, reprenant confiance en elle. "Ah ça oui, tu faisais pas le fier sous mon petit peton. Je savais que tu étais attiré par ça, mais de là à te soumettre à ce point... Un vrai petit toutou !" C'était au tour de Pauline de se moquer de lui.

- "Hé !" rétorqua le mini, faussement indigné. "Je ne suis pas ton toutou, on est amis je te rappelle !"

- "Ah bon ?"

...Un silence tomba.

La gigantesque brune ne dit rien pendant quelque temps. Étant donné que Michel ne parlait pas non plus, elle décida qu'il était temps d'être honnêtes avec eux-mêmes.

- "Je vais être franche avec toi... Je pense qu'il faut arrêter de croire qu'entre nous, il n'y a qu'une amitié banale."

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