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En m'écroulant sur le sol, je roule pour me mettre sur le dos, afin de n'exercer aucune force sur mon épaule. La douleur est lancinante, elle me pique à fréquence régulière, comme si dès que mon sang passe par l'articulation, celle-ci s'écrie qu'elle est blessée. En tordant mon cou pour essayer de voir mon épaule, je m'aperçois que celle-ci a un drôle d'angle... Oooh, ça me donne des vertiges, je suis assez sensible à ça, surtout sachant que c'est mon épaule...

 

 

"Ooh c'est pas joli joli ça... Tu es donc si fragile que ça ? ..Bon.. Je suppose qu'il va falloir que tu t'endurcisses, sinon tu risques de souffrir beaucoup plus que ça pour les prochains jours."

 

 

La géante s'est désormais penchée au-dessus de moi pour m'observer plus minutieusement. Je me trouve en ce moment à ses pieds, et de ma position, une vallée sombre s'étend juste dessous son visage, au niveau de sa poitrine. Malgré l'état dans lequel je suis, je suis incapable de garder mes yeux dans ma poche et ceux-ci glissent le long de se blouse blanche et de ses collants sombres pour finalement tomber sur une paire d'escarpins noirs, sublimes... Ils sont gigantesques vus d'ici, et j'ose à peine imaginer les pieds qui sont retenus prisonniers à l'intérieur, les 10 petits orteils au bout... Enfin peut-être plus si petits que ça. Cette femme est véritablement méchante, mais elle est odieusement sexy... C'est sur cette pensée que je suis finalement ramené dans la réalité :

 

 

"Ooh mais tu sais que tu me fais très plaisir petit homme... J'apprécie vraiment ce compliment, bien plus que n'importe quel mot..." dit-elle tout en levant ses pieds, me montrant ses semelles par la même occasion. Seuls ses talons sont en contact avec le sol désormais.

 

 

Je suis obnubilé par le spectacle qui m'est offert, et alors que je ne parviens pas à décrocher mon regard de ses pieds, une pensée traverse mon esprit, comme une étoile filante parcours un ciel étoilé : qu'en serait-il si je venais à être dessous en ce moment ? Comme pour me répondre, la géante repose rapidement ses pieds au sol, faisant claquer un bruit froid dans la pièce. Un puissant frisson parcourt mon corps entier, et je peux vous assurer que ce n'est pas à cause de la température du sol.

 

 

Soudainement, une main gigantesque fonce droit sur moi, l'index étendu en avant-garde, prêt à m'écraser sous son poids. Le long et magnifique ongle rouge qui dépasse de l'énorme doigt ne fait rien pour me rassurer, j'apporte donc mon bras gauche devant moi pour me protéger le visage comme la fois dernière. Mes yeux sont fermés et mes dents serrées, mon imagination m’apeurant par sa capacité à inventer des scènes aussi sales que ce qu'elle le fait en ce moment. Tout à coup je sens une chaleur émaner au niveau de mon bas ventre, et enfin je sens cette chaleur se poser sur mon sexe, tout en exerçant une légère pression. Mes yeux s'écarquillent d'effroi sous le choc de cette sensation, et je m'aperçois qu'elle est en ce moment en train de me toucher. Je la vois alors faire glisser la pulpe de son doigt le long de mon érection, avant de repartir au loin.

 

 

Je viens tout juste de comprendre de quel compliment elle parlait. Je ne pouvais pas le savoir plus tôt : je n'avais même pas remarqué mon érection ! J'élève mon regard jusqu'à ses yeux, et je revois de nouveau ce vil sourire mesquin, avec ses dents parfaitement blanches qui apparaissent. Me voir choqué à ce point n'a pas l'air de la déranger le moins du monde, elle semble au contraire éprouver un malin plaisir.

 

 

"Mmmh... C'est délectable... Moi aussi, je suis dans le même état que toi tu sais... Mais ce n'est pas l'heure pour de telles sottises ! Il ne faut pas que je me laisse transporter par mon désir, j'ai trop peur de t'abîmer... Et on ne voudrait pas casser mon petit sujet d'étude tout neuf, n'est-ce pas ? Hihi !"

 

 

Heureuse de sa blague, la géante glisse avec une dextérité impressionnante sa main sous mon corps avant de m'enfermer dans sa paume et de se redresser. La vitesse vertigineuse avec laquelle toutes ces actions se déroulent me fait perdre tout sens d'orientation : je serai donc incapable de dire si on avance, on recule, ou on tourne. Enfin le déplacement s'arrête, et je finis par apercevoir de nouveau de la lumière. Elle me dépose cette fois-ci avec douceur, et remet le plafond en place, enfin...elle referme la boîte plutôt.

 

 

Me revoilà seul, avec mes pensées et mon épaule déboîtée...

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