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Author's Chapter Notes:

Je suis désolé de l'attente.. Mais here we go !

Bonne lecture !

 

"En réalité, et je pense que tu t'en seras douté, nous ne sommes pas dans un véritable hôpital. Nous sommes bien entendu équipés comme il se doit hein, notre matériel est aux normes, tout comme le bâtiment, mais nous ne sommes ni un hôpital public, ni une clinique privée. Comme tu as aussi pu le constater, il y a très peu de chambres : Seules 4 chambres ont été fabriquées, et elles se trouvent dans le même couloir, celui que tu as du parcourir... Enfin, celui dans lequel tu as voyagé sur la main d'Alice plutôt, avant d'arriver dans le hall d'entrée. Puis vous avez du prendre un autre couloir qui donnait sur plusieurs pièces, dont la Salle de Réunion, dans laquelle se trouvent Alice et Mickaël, et mon bureau." Tania termine sa phrase en souriant tendrement. Elle a fait bien attention à ne pas parler trop vite, afin que je comprenne tout comme il faut. Mais en réalité, tout ça je le savais déjà.

"Oui oui Tania, je m'en doutais un peu de tout ce que tu viens de me dire... Ce que je voulais savoir, c'était plus qu'est-ce que ce bâtiment représente pour vous ? Pourquoi je me suis réveillé ici, aux côtés d'Alice ?"

"Aaah... Oui bien sûr, je suis bête. Et ben c'est pas compliqué non plus : Ce lieu n'est pour nous rien de plus que notre base, mais aussi notre maison."

Absolument abasourdi par ce qu'elle vient de dire, je décide de prendre un instant afin de réfléchir à ce qu'elle vient de dire. Elle, comme Mickaël et Alice, vivrait donc ici ? Comment cela est-ce possible, est-ce qu'il y a encore d'autres parties de la "base" que je n'ai pas encore visitées ? Oui, très sûrement. Mais alors peut-être existe-t-il d'autres... Hum... D'autres quoi au juste ? Oui c'est bien vrai ça, je sais que cette base abrite une organisation qui semble être relativement hiérarchisée, Mickaël étant apparemment le boss du groupe. Mais du groupe de quoi ? Qui sont-ils au juste ? Que veulent ils ? Que font-ils tous ici ? Je me rends bien vite compte que la meilleure solution pour avoir des réponses à mon questionnement, c'est bien évidemment de lui demander.

"Mais dis-moi Tania..."

"Oui ?" Dit-elle avec complaisance.

"En fait, vous êtes qui ?" J'en juge immédiatement à la réaction de surprise qu'elle a qu'il faut que je développe. " ce que je veux dire c'est que... Ouais, vous avez une belle base, tu me dis que c'est votre maison et tout, mais... Pourquoi ? Pourquoi une base ? Pourquoi vivre ici ? Vous êtes une organisation, mais qui êtes-vous au juste ? Quel est votre objectif ?"

"Oooh !" S'exclame-t-elle avec soulagement. "Je ne voyais pas où tu voulais en venir, et vu que tu avais fait une longue pause avant de complètement changer de sujet... Je croyais que tu t'adressais à moi en me vouvoyant !"

"Haha, genre j'avais perdu la boule, c'est ça que tu veux dire ??!" Lui criai-je après en rigolant.

"Ouais voilà, c'est ce que je craignais, hihi ! Mais il faut dire qu'avec un cerveau si minuscule, il est légitime de penser qu'il pourrait griller en quelques secondes.."

Elle me cherche là ! Je rêve pas, elle le cherche bel et bien ! Bon, tant pis.. Je jouerai avec elle plus tard, j'ai encore trop de chose à apprendre. C'est pourquoi je lui réponds :

"Haha, en attendant mon minuscule cerveau aimerait en apprendre plus, il attend tes grandes réponses."

"Ne me dis pas ça Adrien, je pourrais devenir..dangereuse." Lâche-t-elle avec une expression féline, ses yeux arborant le regard du prédateur.

Pour être honnête, cette intervention m'effraie un peu, je la connais depuis seulement aujourd'hui au final, et j'ai donc l'impression qu'il me reste des choses à apprendre sur elle. "Mais je plaisante Adrien ! Il faut te détendre quand je fais ce genre de blague, Alice l'apprécie ça d'habitude.. Ça réussit d'ailleurs à l'exciter un peu... Hihi ! Et puis tu sais, je ne ferais pas de mal à une mouche ! Quoique si c'est une toute petite mouche comme ça.." Elle met son index et son pouce face à l'autre afin de me montrer la taille que ferait la petite mouche dont elle parle. "Peut-être que je ne ferais pas attention à elle... Mais toi tu es plus grand qu'une mouche de toute façon, encore heureux !"

"Ah oui ?" Lui demandai-je, surpris de ses derniers mots.

"Bah oui, sinon imagine la galère pour te nourrir, faire tes besoins, te transporter, te laver, te trouver même ! Ou bien... Tout autre genre d'interaction..."

Mais mon Dieu !!

"C'est pas vrai Tania, tu ne penses qu'à ça toi en fait !!"

"Oh oui." Ponctue-t-elle fermement. Il n'y a plus aucun doute là-dessus. Cependant, je ne sais quoi répondre pour faire avancer notre conversation, c'est pourquoi elle reprend la parole.

"En fait, ici c'est ce qu'on pourrait appeler la base des mutants. Tu l'as découvert par toi même, tu n'es pas le seul mutant sur cette Terre. Mickaël et moi n'en sommes malheureusement pas, mais toi et Alice vous en êtes de vrais. Pour être plus..." Avant que Tania ne termine ce qu'elle a commencé à dire, je la coupe.

"On en est des vrais, ça veut dire quoi ça ?"

"Et bah ça veut dire que vous êtes des mutants depuis notre naissance."

"Mais attends ! Ce n'est pas naturel, tu le sais bien ! On a été manipulés génétiquement par je ne sais quelle méthode avant même d'être nés, et tu me dis qu'on en est des vrais ! Mais pas du tout !" M'exclamai-je avec force, cette femme se trompait !

"Mais... Réfléchis deux secondes : d'où provient l'origine du terme mutant ?"

"Et bah... C'est par rapport aux mutations génétiques, non ?"

"Bien entendu ! Et quand bien même vous avez été manipulés, le résultat est le même : vous avez muté génétiquement. Attention, je ne dis pas que la méthode est irréprochable, ni qu'elle est justifiée, mais le résultat est là. En parlant de ça..." Elle marque une courte pause. "Si nous faisons des opérations de secours, c'est bien car nous sommes contre ce qu'ils font. Dis toi que l'État, ceux qui nous dirigent depuis leurs sièges bien douillets, prennent chaque année un bébé et se permettent de faire des expériences dessus. C'est une honte ! Cela a très certainement débuté dans les années 80 lorsque les avancées scientifiques ont été

"Mais... Comment comptez-vous faire dans ce cas ? Si c'est l'État, comme tu dis, qui dirige tout ça... Jamais ils ne s'arrêteront, même si vous décidez de les affronter" Lui demandai-je, incrédule. "Ce qu'il faudrait ce serait plutôt de..."

"Rendre l'affaire publique." Dit-elle pour terminer ma phrase. "Exact, tu as compris ce que nous comptons faire. Mais pour cela il nous faut plus de mutants encore, car sans vous, nous ne serons jamais assez puissants. Ils ont des moyens à n'en plus finir de leur côté, mais si nous arrivions à recruter plus de personnes comme toi et Alice, alors dans ce cas... Le rapport de force pourrait basculer."

"Oui je vois... Et... Combien êtes-vous déjà ?"

"Nous sommes sept."

"Avec moi ?"

"Bien entendu, tu fais désormais partie de l'équipe, p'tit gars !" Dit-elle tout sourire. Ses dents blanches contrastant légèrement avec ses longs cheveux roux, elles sont éclatantes. En tant que macrophile avisé, je suis persuadé qu'un fana de vore l'aurait trouvée simplement irrésistible. J'imagine sans peine sa petite langue rose cachée derrière ces rangées de dents, prête à tourmenter sa proie avant de la faire se diriger vers sa gorge, l'étroit trou noir présent au fond de sa bouche.

C'est étrange, plus je suis avec ces gentilles géantes, moins j'ai peur d'elles... Elles sont différentes de Red, et elles me donnent enfin envie de découvrir ce que je peux faire à cette taille... C'est comme si elles avaient ravivé en moi une flamme qui étouffait depuis quelques mois.

"Ooh c'est... Gentil. Merci Tania, tu es gentille..." Lui dis-je honnêtement en baissant la tête, incapable de supporter son joli regard.

"Je t'en prie Adrien.. Bon, plus aucune question ?" Je la regarde à nouveau, et elle penche sa tête sur le côté, d'un air mignon.

"Bah comme ça là... Non pas tellement, haha !" Lui dis-je en rigolant alors que je me frotte l'arrière de la tête. "Enfin si, quand est-ce qu'on retourne voir Alice ?" Je lui flashe un grand sourire.

"Oooh t'es irrésistible !" S'exclame-t-elle alors qu'elle me pince entre ses doigts et m'apporte devant son visage.

Elle apporte ensuite sa main libre juste au-dessous, qu'elle ouvre à plat avant de me déposer dedans, au milieu de sa paume. Elle se penche ensuite vers moi et j'ai à peine le temps de reculer que ses lèvres me sont déjà collées dessus. Même si ce n'était au début sensé être qu'un simple bisou d'affection, j'ai de mon côté l'impression que c'est un baiser car il recouvre presque toute la moitié supérieure de mon corps, et la sensation de ses lèvres pulpeuses et humides sur mon corps est exquise.. Tellement que ça en devient sexy. J'ai du mal à y croire, mais ça pourrait être des préliminaires que j'aurais la même sensation. Je ferme alors les yeux et la laisse ainsi terminer son baiser.

Lorsqu'elle retire ses lèvres et me regarde à nouveau, je n'ai toujours pas rouvert mes yeux, et mon expression doit être celle de plaisir car elle se met doucement à rire.

"Tu es un charmeur, petite chose. Je comprends qu'Alice n'aie pas réussi à te résister, hihi.."

Son rire est instantanément coupé par des cognements sur la porte en bois, puis j'entends venir au loin : "Tania ? Est-ce qu'Adrien est toujours avec toi ?" La voix féminine que je reconnais immédiatement être celle d'Alice semble inquiète, et essoufflée.

"Bien entendu Alice, rentre."

À peine a-t-elle prononcé ces mots que Alice se jette dans le bureau, visiblement inquiète. Pourtant, une fois qu'elle m'aperçoit dans la main de Tania, juste devant son visage, elle ne semble que peu soulagée de me revoir à nouveau, son expression est au contraire celle d'incompréhension et de tristesse.

"Qu'est-ce qui se passe Alice ?" Lui demande Tania, toute aussi surprise que moi.

"Ooh je... Euh... Rien... C'est juste que j'étais allée le chercher dans sa chambre, mais vous êtes seuls, et il n'y était pas donc, c'est pour ça que je pensais que..." Elle baisse la tête, son ton de plus en plus lent. "Bref, je vais vous laisser, j'étais juste inquiète mais il n'y avait pas lieu de l'être.."

Sans nous regarder, elle se retourne et va pour sortir, mais Tania l'interpelle à temps. "Attends Alice !! Si tu t'en vas, récupère le ! Je comptais te le ramener, mais puisque tu es là.."

Alice s'arrête sur place, et se tourne vers nous, les yeux brillants. "Vraiment ! Ooh d'accord, je le récupère avec moi !" Elle s'approche à grands pas, et s'agenouille devant le bureau de Tania. Malgré son comportement plus qu'étrange, je suis une fois de plus émerveillé par la beauté de mon amie. Le simple fait qu'elle ait le réflexe de se mettre à genoux afin qu'on soit à la même hauteur révèle une grandeur de coeur irrésistible. Mais ce n'est pas tout : une fois qu'elle a tendu et aplatit sa main devant elle, elle s'adresse doucement à moi.

"Si tu veux bien monter.."

Lui flashant un sourire qu'elle me rend instantanément, je saute de la main de Tania à la sienne, puis je me retourne.

"Merci Tania pour notre conversation... Ça m'a fait du bien."

"Je suis là pour ça Adrien." Elle se lève soudainement, et je vois des mètres et des mètres de tissu me passer devant, à n'en plus savoir compter, jusqu'à ce qu'elle s'arrête de grandir, je suis alors au dessous du niveau de ses hanches. Je lève alors le regard et je l'entends appeler Alice de là-haut. Cette dernière se lève à son tour, me faisant voyager en sens inverse, même si je m'arrête beaucoup moins haut. J'entends Tania lui murmurer quelque chose avant qu'Alice se mette à rire et lui frappe amicalement l'épaule, comme pour lui dire qu'elle raconte n'importe quoi.

"Je peux savoir ce qui se trame au-dessus de moi s'il vous plaît, mesdemoiselles ?" Demandai je pour entrer dans leur jeu.

Elles se regardent et se pouffent alors de rire. C'est Alice qui reprend la parole : "Ooh non, tu es trop petit pour ce genre de chose, haha !"

J'y crois pas !

"Héé, mais !! C'est pas cool !"

Tania contourne alors le bureau et se dirige vers la sortie. Elle s'arrête devant la porte et y insère ses clefs, signe qu'elle compte partir. Alice se met donc en marche et lorsque nous passons à côté de son amie, elle s'arrête pour lui faire la bise. Une fois cela fait, Tania se penche et me dit : "Ne fais pas le bébé Adrien, on y gagne à être grand, tu verras."

Alice ne dit rien mais rigole simplement, et nous pénétrons ensuite dans l'allée avant de prendre à droite, nous partons en direction de l'autre bout du couloir, là où je ne suis jamais allé.

"Où tu vas ?" Lui dis-je, mais je n'obtiens pas de réponse. Tout ce qu'elle fait est chuchoter "Shhh" avant de me mettre, inopinément, dans sa poche en jean. Tiens, elle s'est changée maintenant que j'y pense.

Me voilà donc plongé dans une obscurité totale, la couche de tissu bloquant incroyablement bien la lumière extérieure. Je suis serré fort contre sa cuisse chaude, et je sens les tremblements de sa chair occasionnés par le moindre de ses pas -pas qui couvrent sûrement des centaines de mètres de distance à chaque fois qu'elle en fait un. Bercé au rythme de sa marche, je commence à apprécier la chaleur présente là-dedans.

En revanche, quelques dizaines de secondes plus tard je la sens ralentir et j'entends un bruit sourd, c'est très sûrement une porte qu'elle ouvre. Elle reprend la marche et j'entends un bruit similaire, je suis désormais persuadé que c'était bien une porte.

Soudainement, mon univers se retrouve bouleversé : tout ce qui était à la verticale se retrouve à l'horizontale, et inversement. Je ne suis pas exception, moi qui me tenait plus au moins debout, je me retrouve couché de côté, la tête plaquée contre sa cuisse chaude et ferme.

Tout à coup, j'entends des frottements provenir d'au-dessus de moi, mais je suis malheureusement trop serré pour pouvoir lever la tête et voir ce qui s'approche.

Sans prévenir, deux longs et puissants doigts s'emparent avec aise de mon petit corps, et m'extirpent de ma prison vestimentaire.

Une fois sorti, la lumière du jour étant bien trop intense pour mes yeux habitués à l'obscurité, je me retrouve obligé de les fermer et de laisser ainsi Alice faire ce qu'elle veut de moi... Quoique même si je voyais ce qu'elle me faisait, je ne serais pas de taille à l'arrêter.

Je sens quelque chose de doux frotter sous mes pieds nus, alors que je suis abaissé jusqu'à me retrouver au final assis sur un doux tissu. Ce n'est en revanche pas son jean, je sens lorsque je passe mes mains dessus que c'est bien plus doux, la texture me fait plus penser à un drap. Étant donné comme je m'enfonce une fois que la géante me lâche, je suis persuadé d'avoir été déposé sur une couverture.

Je me risque à ouvrir à nouveau mes yeux, mais le temps qu'ils s'habituent, je ne distingue que quelques contours relativement flous. Il me semble apercevoir deux longues et massives allées roses qui s'élèvent dans les airs, avant d'atteindre une montagne colorée au loin, que je suppose être Alice..

Ce n'est que lorsque ma vision redevient nette que je réalise ce qui se trouvait devant moi : les longues jambes d'Alice s'étendent interminablement au loin, les genoux légèrement pliés, ses pieds de chaque côté de moi. Voyant que je ne dis rien, elle prend la parole :

"Hé bah, tu ne dis plus rien ? Est-ce que c'est la vue qui te coupe le souffle ?"

"Euh..." Répondis-je, sans trouver quoi dire.

"On m'a déjà dit que j'avais de longues jambes... Tu en penses quoi toi...?"

Avant même de terminer sa phrase -et donc de me laisser le temps de répondre- elle pose ses mains sur son short en jean, au niveau de ses cuisses. Soudainement elle étend ses jambes, ses pieds s'éloignant loin derrière moi et ses genoux venant de poser de chaque côté de moi. Ses longs doigts commencent ensuite à progresser dans ma direction à une allure extrêmement lente en glissant sur le short en jean, avant de poursuivre leur avancée sur sa peau lisse et douce. Ils me passent à côté sans même ralentir, franchissant ses genoux, et continuent leur périple plus bas.

Afin de pouvoir continuer à apprécier ce spectacle, je pivote sur moi même et regarde dans la direction de ses pieds. Elle continue à faire glisser ses mains jusqu'à ce qu'elles n'atteignent ses chevilles, qu'elle enroule de ses longs doigts fins. Ne captant plus aucun mouvement, je suppose qu'elle en a fini avec cette démonstration ultra sexy.

Et dire que je ne suis qu'au milieu de ses jambes... Et ses pieds me semblent pourtant si loin... Ses jambes s'étendent infiniment, et cela a le don d'être incroyablement érotique.

Étant donné qu'elle ne bouge plus, je me retourne, histoire de voir le sourire qu'elle doit très sûrement arborer.

"Aah !!"

Ce cri strident vient d'être crié par mes petites cordes vocales... Je ne m'attendais pas à le voir de si près !

Alice se tient là, son visage à seulement quelques centimètres de moi. Je ne pensais vraiment pas me retrouver nez à nez avec ma géante préférée. Cependant, l'effet de surprise s'estompe rapidement car je sais désormais qu'il n'y a aucune raison d'être effrayé d'elle.

Pourtant, alors que j'allais me reculer pour engager une conversation "convenable", c'est le visage d'Alice qui se met à s'éloigner de moi. Il s'élève dans les airs avec aise, comme s'il ne pesait pas les quelques tonnes qu'il semble faire vu d'ici.

Une fois qu'Alice est à nouveau adossée au mur, ses cuisses montent à leur tour dans les airs, et deux blocs blancs viennent soudainement s'écraser à quelques pas de mon petit corps. Leur volume les fait s'enfoncer dans la couverture, créant ainsi une pente qui me fait perdre l'équilibre. Je tombe ainsi la tête la première sur ce qui est tombé à mes pieds, et je m'aperçois que c'est fabuleusement doux. Mon nez est compressé contre cette douceur, et je perçois alors une odeur exquise. Elle est relativement timide, mais bel et bien présente; et je la connais. Elle est à peine différente de celle qui m'est associée à l'image d'Alice, et je comprends vite que c'est la sienne en réalité : il n'y a juste aucune trace de parfum.

C'est la véritable odeur d'Alice, et elle est succulente. J'inspire une nouvelle fois, pleinement.

Alors que j'apporte mes mains sur deux bosses et que je sens de la chaleur émaner de ces blocs de douceur, Alice se met a remuer ses orteils.

Ça bouge sous moi, c'est merveilleux...

Je me redresse pour observer entièrement ses deux pieds, posés côte à côte. Ils sont ornés de courtes chaussettes blanches, affreusement douces.

C'est alors qu'Alice prend la parole :

"Où on en était petite chose...?"

 

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