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Author's Chapter Notes:

Ce chapitre met en avant la romance d'un tsundere, ainsi que sa qualité a faire des rimes.

Et pour me pardonner du retard, je vous poste une image de Simon et Mana, si les choses avaient été autrement

Je ne veux plus penser a cette fin dans la salle de bain, j'ai trop honte, bien qu'un sentiment étrange me tord l'estomac. Je suis assis sur la table de la cuisine, regardant Mana travailler vers le four a gaz. Je suis toujours accoutré de ce pyjama de gamine, mais je fais de mon mieux pour ne pas m'en préoccuper. Je ne sais pas pourquoi, mais je sens que ce serait une mauvaise idée de déplaire a ma soeur. Je me rappelle ce moment dans la douche, mes gemissements et mes plaintes. Ils étaient si innocents, si féminins... j'en rougis moi-même. En tout cas, cela a plu a Mana. Le velour du pyjama Hello Kitty frottait sur mes fesses dés le moindre mouvement, encore un coté désagréable de cet accoutrement. Ma gigantesuq ese soeur se mouvoit avec sa grâce naturelle dans la cuisine, laissant sa chevelure flotté derriére sa silhouette fine. "Simon, il faut que je te demande quellequechose..." lança-t-elle, en se retournant. Ses lévres faisaient une moue, comme si elle était génée. En générale, elle fait cette tête quand elle doit demander quelquechose d'important. Je crois que je n'ai vu que deux fois cette moue sur son visage. La premiére fois, quand elle avait demandé a maman une boite de tampon. J'avais dix ans, si mes souvenirs sont exactes. La seconde, quand elle avait demandé a maman si elle pouvait aller a une fête. J'avais douze ans, et c'était la premiére et derniére fois que ma soeur a participé a une faite. Je ne connais bien sûr pas les détails, mais cette moue timide était assez mignon a voir. Là, c'était carrément magnifique. Je ne veux pas la décevoir, si ce n'est pas excessif. Mais c'est la premiére fois que ma grande soeur, si forte et si fiére, me demande de l'aide, a moi, son petit frére, maintenant chétif et inutile. "De quoi s'agit-il, Mana?"

"Eh bien..." Elle rougit. Elle ne vas quand même pas me demander d'aller dans son lit ce soir? "J'ai pu entendre que tu chantes assez bien" murmura-t-elle. Eh bien, je pense qu'on peut dire ça. C'est vrai qu'on me le disait souvent. Vu que je ne parle jamais a personne, mon passe temps favorie, a part la lecture, c'est la chanson. Je fredonne souvent dans les couloirs du lycée. D'ailleur, on m'a souvent invité a rejoindre la chorale de l'école, mais bien sûr... Je hoche positivement la tête, tout en restant a l'écoute. Mana ferme les yeux et lance: "Je veux que tu chantes pour moi, s'il te plait". Je m'en doutais un peu, mais je ne vois pas ce qu'il y a de si difficile dans une demande pareil. Je lui sourit "Bien sûr" lui dis-je. J'étais heureux que ce ne fut que ça, mais quelquechose d'autre me trotte dans la tête. Elle sourit, joint ses deux mains paralléllements sur sa joue droite, et crie "Merci!". Mais... Elle est vraiment contente, heureuse. Cela me fit rougir un peu, mais pourquoi est-elle si contente? Dans le doute je lui demande: "Mana... je ne chante jamais dans la maison, que ce soit dans le couloir, au toillette, ou au bain. Le seule moment où je me met a chanter, c'est le soir, vers minuit, quand je n'arrive pas a m'endormir. Alors... comment as-tu pus m'entendre assez bien chanter?" Cette question lui ote son sourire et lui ote son sourire et lui délit les mains, qu'elle laissent pendre au coté de son corps. Elle baisse la tête, cachant son visage sous sa chevelure brune, mais je peux deviner que je lui ai porté atteinte. Je ne veux pas. "Euh.. Mana... tu n'as pas a me répondre, tu sais, c'est juste..." Elle ne me laisse pas finir, reléve la tête et plaque son pouce contre mes lévres. Heureusement, j'ai eu le temps de fermer la bouche. Elle met son index sous mon menton, et me reléve la tête, afin que je la regarde dans les yeux. "Chante, et je te le dirais" murmura-t-elle. son pouce couvre toute ma bouche et mes joues, et son index frole mes pectoraux. Elle est vraiment immense. C'était du chantage, mais un chantage originale. Cela me plaît.

"Ma trés chére soeur, je vais te chanter Empoisonnée"lui dis-je, retirant ma tête de l'étreinte des deux doigts gigantesque en reculant. Elle sourit, et s'assit sur une chaise, posant ses énormes seins sur la table, sa robe de chambre couvre ses mamelons, mais pas la vallée qui les séparent. Je tente de détourner le regard, je m'éclaircis la gorge, et je n'ai pas le temps d'ouvrir le bouche que l'énorme, mais douce, voie de ma soeur me stoppe. "Avance un peu, Simon. Ta voix est plus inaudible vu que tu fais un quart de ma taille, tu sais" dit-elle en souriant. Je la regarde un moment, je crois voir sa langue sortir de ses lévres, mais c'est juste une apparition. Je m'avance vers elle, je m'arréte a dix pas de sa poitrine posée sur la table. "Encore un peu, petite soeur". Ce surnom m'insupporte et me refait penser a l'histoire du bain, mes gémissements, le doigt et la main de Mana. Je baisse la tête et m'avance encore. Cette fois je m'arréte juste devant sa poitrine, et je reléve la tête, tout en oubliant sa derniére remarque. A mes yeux, ma taille va de sa poitrine a son petit nez. Je soupir, regarde le sourire qui rayonne sur le visage de ma soeur, et je commence a chanter:

Je suis ton regard Tu croise le mien A présent, il est déjà trop tard
Tous ces faux semblants  Ont le même gout  Que la folie, nous empoisonnant
Cacher mon coeur Et briser le tien Est-ce une erreur? Ou bien le destin?
Tes soupirs Et tes sourires Je vais te les arracher!
Les mots que je te sussure chaques nuits Hantent toutes mes journées Tu ne peux pas échapper Au délicieux piége de ma poésie
Tu me crois distant Tu baisses ta garde Ma douce belle au bois dormant
Le doux poison Qui coule dans mes veines Veux tu y gouter pour de bon?
Il est minuit L'heure du crime Tu n'as pas fui Ma belle victime
L'aiguilles des Secondes tourne Soleil, ne te léve jamais!
Ton parfum rendrait Le plus sain des hommes Totalement alliéné
Je ne désirai Que te posséder entiérement Mais je suis ton prisonnier

Je tient la derniére note pendant que je m'agenouille lentement devant devant ma soeur, comme le chevalier devant la princesse dans la chanson. Je stoppe ma voie dés que je pose mon second genou a terre et je garde la tête basse pendant quelque seconde. Puis je léve mon regard vers Mana. Qu'elle n'est pas ma surprise quand je voie ma soeur au bord des larmes, les joues rougient, la bouche a demi-ouverte. "Mana?" murmurai-je, me sentant mal. Elle ne répondit pas, mais continua de me regarder dans les yeux. Une larme coule de son oeil vert-marron, glisse sur sa joue, s'arréte sur son menton, tombe sur son sein gauche, et forme une petite flaque sur la table. Je regarde la larme être absorbée par la table en bois, puis je reléve mes yeux vers ma soeur. Ses yeux se mouillent de plus en plus, je fais ce que je peux pour savoir savoir ce qui ne veux. Toujours a genou, je lui demande: "Mana, qu'est-ce qui ne vas pas? Je t'en prie parle moi!" Je commence a me sentir trsite, triste de voir ma grande soeur, d'habitude inexpressive, avoir les larmes aux yeux devant moi. Je me recule un peu, pour m'agenouiller plus loin. Elle hocqueta, croisa les bras sur la tables, et plongea la tête dedans. Mana pleure toutes les larmes de son corps devant moi, tant est si bien que les larmes se reforment sur mon visage. Tout en pleurant, ma grande soeur parle, compréhensiblement*; "Je t'en prie, reviens...reviens. Tu me manques... Simon je t'en prie! je veux te revoir passer a coté des gens en les ignorants, je veux retourner t'espionner quand tu prend ton bain, je veux continuer a écouter tes chansons assise derriére ta porte, la nuit. Je veux que tu revienne! Par pitié!" Mana n'arréte pas de pleurer. Je contemple cette fille, pleurant et priant pour le retour de son frére.

Il n'y a pas de doute permis. Mana est amoureuse de moi, du vrai moi. Le garçon tsundere de 1 métre 80 a la longue chevelure blanche et au regard rouge intimidant, et complétement imberbe. Moi aussi, j'aime bien ce garçon. Mais maintenant, il ne fait que 50 centimétres, avec une chevelure de poupée et un regard pathétique. Mais je dois redevenir ce garçon, pour elle. Et dire que tout ça a commencé il y a 12 heures. Je m'avance vers ma soeur sanglotante, m'agenouille prés de son visage caché dans ses bras, approche mes lévres, et embrasse son front lisse. Les sanglots s'estompent. Je laissent mes lévres collés a son front pendant un petit moment, puis, doucement, je m'écarte. Je restent debout a quelques pas du corps inerte de ma soeur. Enfin, sa tête se souléve, s'éloigne de ses bras moillés par les larmes. Je peux enfin voir son visage rougis et ses yeux verts pleins de larmes. Elle me regarde avec stupeur. Sans rien dire, je croise les jambes, la droite derriére la gauche, je place ma main sur mon coeur, et je m'incline doucement. La seule cummunication que j'offrais a ma soeur auparavant. Je ne vois que ça a faire, pour la convaincre que je suis bien le Simon qu'elle a connu, mais je sais trés bien que rien n'était pareille qu'auparavant. Je veux juste apaiser sa douleur. Je tiens la position, puis elle se reléve, séche un peu ses yeux, et je suis heureux quand je la vois prendre les deux cotés de la hanche de sa robe de chambre, quand elle les léve légérement, et l'incline comme la princesse qu'elle était pour moi. A ce moment, je me rend compte que je suis impardonnable. 16 ans, et je n'ai jamis rien fait pour ma soeur, qui pourtant m'aimais a la folie. 16 ans passé a ne rien lui dire, juste a l'apprécier. 16 ans a l'ignoré, alors qu'elle m'aurait donné sa vie. Je veux me racheter pour cela, tout en restant celui d'avant.

Maintenant, je remarque que la musique que je viens de chanter était bien plus proche de notre situation actuelle que je n'aurais pus l'imaginer. Je sens une sensation dans mon ventre, comme quand on est stréssé. Je n'ai pas le temps de penser plus. Mon estomac se déchire, et je me plie en deux sous la douleur. Je léve les yeux vers ma grande soeur, qui se précipite sur moi, me prenant dans ses bras. "Non! Pitié, pas encore..." Son visage recommença a être triste. "Mana... Grande soeur... Je te promet que je reviendrait" lui murmurai-je. ET encore une fois, la douleur était tellement forte que des larmes coulérent sur mes joues, mais ce ne sont pas que les miennes. Mana pleure aussi. Je vais m'évanouir, quand je sens mon corps frotter contre le velour du pyjama. Je vais être encore plus petit. Je ne sais pas si je pourrais éxaucer le voeu de ma soeur, de ma princesse, mais je jure sur mon âme que je ferai tout pour la contenter et la rendre heureuse. Puis tout devint noir.



Chapter End Notes:

Voila pour ce chapitre. Je me demande si la romance a sa place dans le monde de la Géante, mais tente quand même le Paris. Ah et pour répondre a un commentaire qui m'a été envoyé, oui, je suis une fille

 

Enjoy

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