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Une pluie
Javais bientôt fini ces courses fastidieuses du samedi aprčs-midi. Content de moi, je choisissais les fruits et légumes ave application en pensant ŕ ma chérie ŕ qui jallais offrir le parfum qui était dans mon panier. Cela faisait un moment quelle le cherchait et je nétais pas peu fier de ma trouvaille. Cest ŕ peine si javais remarqué la jeune fille qui accompagnait sa mčre chez le primeur. Une premičre fois, nos regards se croisčrent involontairement, mais elle fut si prompte ŕ regarder dans une autre direction que jeus un soupçon. Je la surveillai dčs lors du coin de lil suivant ma technique habituelle. Connaissant bien le magasin, javais lavantage, me plaçant de maničre ŕ toujours pouvoir la voir sans quelle sen aperçoive. Métais-je trompé ? Sans doute, puisquelle ne leva plus les yeux vers moi par la suite. Au moment de payer, jai enfin compris, en voyant briller son il ŕ travers ses cheveux
Elle était bien plus forte que moi ŕ ce jeu, et surtout, elle avait du matériel ! Je souriais intérieurement , si fort que cela se transmit involontairement ŕ mes muscles faciaux. Et comme je la regardais amusé, elle me rendit un timide sourire évocateur. Ah ! que navais-je encore vingt ans
Je navais plus vingt ans, certes, et elle ne les avait probablement pas encore ; mais je plaisais encore souvent aux jeunes filles et aux jeunes femmes. Jétais ŕ cet âge béni oů lon peut ŕ la fois plaire aux filles et aux mčres, tout en les trouvant plaisantes elles-męmes. Marié et content de lętre, amoureux de ma femme, je ne pensais pas aux aventures. Jétais tranquillement installé dans mon confort de couple amoureux, et cela me suffisait. Cest sans doute pour cela que javais aussi besoin de savoir que je pouvais plaire ŕ dautres femmes. A mes yeux, cétait bien innocent : quel mal pouvait-il en résulter ? Aucun, dans un monde dont je comprenais le fonctionnement, le plus grand, dans le monde incompréhensible qui allait sabattre sur moi.
Ressorti du magasin, jajustais mon imperméable pour me protéger de cette pluie qui commençait ŕ tomber. Mes sacs étaient bien remplis et jétais ŕ pied pour rentrer chez moi. Jen avais lhabitude et mon imper me suffirait bien, męme si la pluie devenait plus dense. Cest ainsi quaprčs cinq minutes de marche je finis par mabriter sous un auvent : je navais pas envie que leau abime le papier-cadeau du parfum de Mélanie et le sac de la parfumerie commençait ŕ prendre leau. Alors que je me demandais si je nallais pas prendre un taxi, une automobile stoppa ŕ mon niveau : la vitre se baissant, je vis apparaitre le visage de la jeune fille du primeur :
Ť - Je vous dépose ? ť
Je souriais, un peu gęné, en déclarant :
Ť - oh, euh, ça va sans doute sarręter bientôt et je suis ŕ deux pas
ť
Ť - allez , montez. ť fit-elle sans me laisser finir et en ouvrant la portičre du côté passager.
Jai du rester un peu abasourdi et indécis. Elle me regardait, souriante, puis regarda la porte ouverte que la pluie commençait ŕ inonder. Je me résolus ŕ monter.
Ť - cest gentil, merci. ť dis-je, machinalement. Je me sentais idiot et décalé. Je regrettais déjŕ et me posais toutes sortes de questions. Attendait-elle quelque chose de moi ou était-elle simplement serviable (voire un poil inconsciente par les temps qui courent) ?
Ť - de rien ť répondit-elle sans plus doriginalité.
Nous nallions rien casser niveau dialogue, pensais-je en souriant, quand elle me démentit : une phrase incompréhensible sortit de sa bouche, accompagnée dun geste de la main vers moi. Je nai pas eu le temps de lui demander ce quelle voulait dire, pręt ŕ rire de ce langage inhabituel : une lumičre aveuglante et une douleur foudroyante qui semblait venir de lintérieur de mon corps me coupa toute velléité de parole.
Linstant daprčs, je navais plus mal, je nétais plus aveuglé, mais je me sentais faible et au bord du malaise. Je maperçus que jétais debout quand je tombais assis. Comment pouvais-je ętre débout dans une voiture, me demandais-je aussitôt ? Etais-je seulement toujours dans cette voiture ? Les réponses vinrent rapidement, mais ne furent pas vraiment satisfaisantes sur un ou deux points : comment ? et pourquoi ? restaient sans réponse
cétait lŕ pourtant lessentiel. Une énorme main qui mentourait bientôt sans que je puisse réagir mapprit que javais changé de
disons : de configuration. Tout ce que jeus le temps de voir autour de moi avait pris des proportions gigantesques, y compris cette jeune fille dans la main de laquelle je me trouvais maintenant. Elle ma rétréci, me disais-je sans pouvoir y croire : jétais sans voix, mon cri quand je mélevais dans les airs resta coincé dans ma gorge. Je neus que le temps dapercevoir son visage sur lequel se lisait un sourire satisfait alors que sa main, dans laquelle je commençais inconsciemment ŕ me débattre, me conduisait inexorablement ŕ elle. Dun geste dune facilité déconcertante et décourageante, elle me fit glisser entre ses doigts pour mintroduire sous ses vętements. En une seconde je me trouvais sous son chandail et sa chemise, jusquŕ rencontrer le bord supérieur de son soutien-gorge, quelle me fit franchir sans autre cérémonie dans le but de me caller entre le tissus de son sous-vętement et la peau de son sein gauche.
Une fois sa main retirée, jétais libre de mes mouvements, en théorie
je sentis quelle ajustait le bonnet de sous soutien-gorge, ce qui me fit ŕ la fois glisser un peu plus bas et my coinça assez fermement. Je mis quelques instants ŕ mépuiser ŕ trouver une position qui ne soit pas trop inconfortable, pendant lesquelles je tentais de prendre conscience de la réalité de ma position, tout en commençant ŕ chercher le moyen den sortir. Jétais prisonnier dans le bonnet de soutien-gorge dune jeune fille de 19 ans au plus capable de réduire un individu de plus dun mčtre quatre-vingts ŕ quelques centimčtres. Difficile ŕ accepter. Je pensais ŕ Mélanie qui mattendait chez nous et qui dans quelques temps, commencerait ŕ sinquiéter. Javais un peu de mal ŕ respirer, et il faisait trčs chaud. Tout bougeait autour de moi et il y avait beaucoup de bruit. Heureusement (jai toujours été optimiste), le tissu et la peau entre lesquels je tentais de survivre étaient assez doux, et sentaient plutôt bon. Javais conscience que lendroit oů cette fille mavait placé était somme toutes une place relativement privilégiée dans le sens oů les seins dune femme sont de tous temps lobjet de lamour sans borne de leurs congénčres mâle, et męme parfois femelle.
Ce faisant, jessayer datteindre ŕ une position plus favorable au libre exercice de mes facultés respiratoires. Tout naturellement, je grimpais. Jatteins aprčs quelques efforts la zone de laréole. Elle était ŕ la fois plus grumeleuse et moins souple, tout en étant moins ferme : elle senfonça plus facilement au contact de ma main. Du moins au début. Car dčs que jeus accčs ŕ cette zone, elle se durcit assez rapidement et radicalement, si bien que juste au dessus de moi, apparaissait trčs clairement le téton, visiblement stimulé par mon tortillement dans ses alentours. Je marrętais machinalement de bouger pour observer le fascinant spectacle, toujours incrédule quant ŕ ce qui était en train de marriver. Soudain, je me sentis pressé et enfoncé dans le sein de ma Ť ravisseuse ť. Hors dhaleine, je réalisais que sa main sétait portée ŕ son sein pour accentuer , pensais-je , ou pour calmer lexcitation que provoquait mes mouvements. Oui, elle se caressait le sein, me faisant participer involontairement ŕ son plaisir supposé, mais probable. Quand elle arręta, je ne bougeais plus. Javais eu le temps dentendre, plongé en elle, son cur battre plus vite, tout son corps vibrer dans un gémissement assez explicite
je pense męme quelle sadressa ŕ moi, me disant de ne pas mimpatienter, sur le ton dune adulte parlant ŕ un enfant. Je narrivais toujours pas ŕ croire ce qui se passait.
Je pris conscience du bruit de la voiture quand il cessa. La nature des mouvements changea, les autres bruits apparurent plus clairs, et pourtant męlés, comme un brouhaha lointain tout en étant proche. Jentendais nettement les bruits de son corps. Liquides en mouvement, respiration, cur qui bat
elle semblait męme fredonner un air quand elle bougea par elle-męme. Sentiment de sélever, comme dans un ascenseur, bruit de portičre de voiture, mouvements brusques mais amortis. Je narrivais pas ŕ changer de place, męme si je pouvais bouger mes membres ou tourner la tęte. Je respirais mieux. En pensant que je commençais ŕ mhabituer, cette perspective me plongea dans une angoisse sans nom. Beaucoup de bruits, portes qui souvrent, qui se ferment. Elle marche : mouvement de sa poitrine de haut en bas. Elle monte des escaliers : le mouvement saccentue et saccélčre jusquŕ me rendre malade. Je narręte pas de penser ŕ lendroit oů je me trouve. Jai envie de me sauver, et en męme temps, je commence ŕ trouver lendroit confortable. Presque plaisant. Je me mets ŕ pleurer, je pense ŕ Mélanie. Que va-t-il nous arriver ?
Tonnerre assourdissant :
Ť- Maman, je monte dans ma chambre, jai plein de boulot ť cria-t-elle. Je nentendis pas la réponse, mais les mouvements reprirent. Un peu plus de lumičre, dun coup. Elle avait sans doute quitté son manteau. Je me rappelais que cétait une petite redingote en laine gris clair comme les jeunes filles de cet âge en portent actuellement. Changement de gravité : je glisse un peu vers le coté. Par un réflexe idiot, je tente de maccrocher, mais je glisse quand męme. Elle semble ętre allongée alors que la musique se fait entendre, comme lointaine. Dun coup, la lumičre entre dans le sous-vętement, accompagnée dune ombre que jidentifie rapidement comme étant ses doigts, suivis de sa main. Je suis bientôt entre ses doigts sans avoir męme le temps de my opposer. Je tremble de tout mon corps quand me trouve en face de son visage, immense, dans le creux de son autre main, dans laquelle elle vient de me déposer. Elle me regarde et me sourit de toutes ses dents. Je suis comme hypnotisé et, assis dans sa main jai un mouvement confus de recul qui se trouve contrarié par lenvie de me lever. Cela naboutit quŕ me faire retomber en arričre alors quelle me recouvre, anticipant cette réaction, de son autre main.
Ť shhh
calme-toi
tu ne peux aller nulle part
ť dit-elle trčs doucement, cette fois-ci, presque suavement, en articulant de maničre ŕ me montrer sa bouche, vertigineuse.
Elle relâche un peu son contrôle, mais je sens que je ne peux en effet que men remettre ŕ elle. Je tremble toujours, męme si lorigine de ce tremblement semble plus ętre de la nervosité que de la peur.
Ť - alors, tu me trouves belle ? ť
Abasourdi par le caractčre déplacé de la question, je narrive pas ŕ répondre.
Ť - tu mas maté dans le magasin, je tai vu. Tas du apprécier la balade, non ? ť
En riant, elle ajoute.
Ť- tétais bien ŕ labri de cette pluie, hein ? ť
Souriant et me regardant toujours, amusée, elle se redresse pour sasseoir en disant :
Ť - il pleut toujours, dailleurs, je crois que je vais devoir te garder ici ť.
Sétant assise en tailleur, elle me plaça ŕ lintérieur du triangle que formait ses jambes. Emprisonné et dominé par de hautes murailles de chair, je maperçu quelle avait quitté son pantalon, sans doute en arrivant dans sa chambre. Elle portait un culotte taille basse blanche avec des motifs beiges.
Ť -Quest ce tu vas faire de moi ? ť réussissais-je enfin ŕ crier. Ť Je veux rentrer chez moi !ť Ca, je nai pas pu mempęcher de le dire, et cétait dommage. Je devais me ressaisir.
Au lieu de me répondre, elle enleva son chandail et son top, puis dégrafa son soutien-gorge. La vue était impressionnante. Sa peau était plutôt blanche, elle avait de belle formes, qui prenaient pour moi des dimensions de montagnes. Ses seins, de bonne taille, étaient fermes et ses tétons pointaient vers le haut, pour autant que je pouvais men rendre compte. Elle semblait avoir un peu de ventre, et dune maničre générale, elle ne semblait pas svelte comme une fille de magazine. Cela correspondait en tout cas ŕ ce que javais eu le temps den voir dans le magasin. Quoiquil en soit, elle était impressionnante. Elle ne souriait plus tout ŕ fait quand elle me dit pour toute réponse :
Ť- Cest moi qui pose le questions, ici, et maintenant, cest moi qui décide ce que tu fais et oů tu vas
ť Jen eus le souffle coupé, littéralement. Dun coup, elle me reprit dans sa main, menserrant cette fois ci dans son poing fermé. Elle semblait plus menaçante. Jessayais de retrouver un peu de sang froid, mais la situation était vraiment par trop inhabituelle.
Ť - alors ? ť je pense que je devais répondre.
Ť - oui ť était la seule réponse raisonnable. Quelle que soit la question, dailleurs.
Ť - je te plais, alors ? ť
Ť - oui, oui, enfin, tout ŕ lheure, au magasin, je tai trouvée jolie, et cest pour ça que je tai matée
et puis, il ma semblé que toi aussi
ť tentais-je en retrouvant un peu de courage.
Ť - je te surveillais parce que je tavais vu me regarder, cest tout. Mais maintenant que tes tout minus, tes plutôt mignon. ť
Ť -jai vu ta façon de mater, cest malin, tu mas bien eu ť essayais-je de plaisanter tout en la flattant.
Ť - ça, cest clair que je tai eu ť dit-elle avec un sourire cruel de prédateur
Cétait effrayant. Elle serra un peu plus ses doigts, et je respirais difficilement. Je ne sais pas ce qui était le plus gęnant : la souffrance physique que je commençais ŕ éprouver ou le sentiment déroutant dętre entičrement en son pouvoir.
Ť - pourquoi tu fais ça ? ť criais-je, indigné, puis me méfiant : Ť laisse-moi repartir,
sil-te-plaît ť
Ť - ah ? encore des questions
des exigences ? ť Elle ne souriait plus du tout, ses yeux, maintenant bruns, me fixaient pour mintimider. Je létais, assurément.
Ť - excuse-moi ! je suis désolé
ť Bredouillais-je.
Pour toute réponse, un trčs léger sourire de satisfaction, męlé de mépris. Elle ouvrit le poing, dun coup. Cherchant ŕ ne pas tomber, je me relevais quand elle dit :
Ť - déshabilles-toi !ť
Je la regardais, incrédule, mais je vis trčs vite quil ny avait pas ŕ discuter. Je me déshabillais donc maladroitement sous son regard impitoyable. Finalement, en sous-vętements, elle sourit un peu et dit :
Ť - nu ! ť
Je mexécutais. Humilié, jétais en érection. Le comble.
Ť - hah ! je men doutais
cest toujours pareil
ť ŕ ces mots je frémis, horrifié
Ť - quoi ? Quest-ce qui est toujours pareil ? ť
Elle secoua la tęte, triomphante :
Ť - Je te lai dit : JE pose les questions et JE décide oů tu vas. Je mappelle Jennifer et ŕ partir daujourdhui, tu mappartiens. Réfléchis bien ŕ tout ça, lŕ oů tu vas ť
Avant que jai pu faire ou dire quoique ce soit, jétais emporté par ses doigts pour entamer une descente que je crus sans fin, mais qui aboutit au bas de son ventre. Les doigts de son autre main écartaient lélastique supérieur de sa culotte pour my laisser pénétrer. Ce que je fis contraint et forcé. Immédiatement aprčs elle réajusta lélastique et se leva. Jétais maintenant quelque part dans les poils de son sexe, proche de son vagin, et je glissais encore vers son entre-jambe alors quelle se mettait debout
Je maccrochais ŕ ses poils en tentant de remonter. Instinctivement, je sentais que je devais méloigner de son sexe. Jy voyais assez clairement parce que le tissus de sa culotte était léger, ŕ défaut dętre translucide. Elle marchait dans sa chambre et ŕ chaque pas, je devais lutter pour rester en position. Jétais juste au dessus de son sexe et avec mes pieds, je touchais la partie supérieure de ses lčvres, si bien que je sentis peu ŕ peu se former une éminence sur laquelle je pus prendre pied. Son clitoris, de toute évidence. Mais jétais comme accroché ŕ un surplomb : je ne pouvais tenir longtemps, dautant que sa culotte était trop lâche pour maider ŕ le faire ; mais finalement je nen eu plus besoin. En effet elle sassit ŕ son bureau pour changer la musique sur lordinateur. Je voyais avec angoisse mes mains encore agrippées au bout du tunnel qui venait de se créer autour de moi. Un tunnel de chair qui me compressait mes bras contre mes joues, mais qui me permettait davoir encore de lair et de la lumičre, ce qui nétait pas négligeable dans ma situation. Mais javais pensé trop vite, me dis-je, car bientôt elle croisait les jambes
Ce geste si féminin et si charmant était en train de me tuer. Jai cru mourir, ou au moins me trouver mal, étouffé, écrasé ; je ne pouvais plus bouger. Cest presque résigné que je me rendis compte que je parvenais encore ŕ respirer. Je nentendais que des bruits assourdis et réalisais que jétais plongé au plus profond de lintimité dune jeune fille qui mavait capturé ŕ cette fin. Environné de senteurs plus ou moins appétissantes et agréables, mélange de lessive et de parfum, certes, mais aussi de transpiration et de relents de fluides vaginaux, cette odeur doucereuse était celle de mon nouvel univers. Je my habituais avec plus de détermination que cétait non seulement le seul air qui me restait, mais aussi parce que un peu plus bas, ou toujours plus profond cela devait nécessairement ętre pire, et Jennifer (puisque cest ainsi quelle sappelait) projetait sans aucun doute de me faire visiter toutes ses curiosités naturelles si je la contrariais encore. De loin, je lentendais parler. Nétait-elle plus seule ? Impossible de savoir. Comme un de ses organes qui ne peut connaître les autres, jétais condamné ŕ la sujétion.
Cependant mes pieds arrivaient ŕ bouger. Avait-elle un peu desserré ses jambes ? Avais-je encore rétréci ? Quoiquil en soit je glissais lentement mais surement. Il semblait quil y avait plus de place en bas. Je naurais pas le temps de men apercevoir. Elle venait de se lever brusquement et marchait rapidement. Je tombais instantanément au fond de sa culotte, ŕ lentrejambe. Au dessus de moi, son sexe ouvert était humide, tout comme le tissus de la culotte oů je me trouvais maintenant. Dune main, puis dune autre, elle réajusta sa culotte. Et męme si je lentendais un peu moins distinctement, je pouvais suivre sa conversation futile au téléphone, plongé dans ses lčvres, la tęte juste au dessous de son clitoris. Dégageant un bras, puis lautre, je my accrochais, sachant fort bien ce qui en découlerait. Jétais lŕ pour ça
Je commençais ŕ détester cette fille, et je me forçais ŕ ne pas penser ŕ ma chčre Mélanie, ayant déjŕ les larmes aux yeux. Pourtant depuis que ce quil faut bien appeler une jeune salope avait fait la démonstration de sa toute puissance sur moi, javais été assez maladroit pour la contrarier dangereusement. Jen serais quitte pour lhumiliation, mais je devais faire ce quelle attendait de moi. Tout en continuant ŕ discuter, je compris quelle sallongeait ŕ nouveau sur son lit. Pendant ce temps, me frottant et maccrochant ŕ son clitoris, celui-ci grossit encore sous cette action et celle simultanée, de mes jambes entrant un peu plus profondément dans son vagin. Cétait une expérience ŕ la fois dégoutante et fascinante, mais je dois avouer ŕ ma grande honte que jy pris un certain plaisir. Je mappliquais, cette fois, ŕ changer mon esprit : je mimaginais que jétais dans la culotte de Mélanie et que je lui faisais ça ŕ elle. Cétait tout autre chose. Jaurais probablement aimé le faire. Seulement lŕ, jentendais bien son interminable et imperturbable conversation téléphonique ! cest ŕ croire que je mescrimais pour rien ! Quelle pute immonde!
Je me désolais ŕ constater lalternative qui soffrait ŕ moi : entrer plus profond dans son vagin dans lespoir de ne plus lentendre, ce qui favoriserait mon imagination, au prix dune soumission indigne, ou ne pas subir cet englobement et continuer ŕ écouter cette voix omniprésente déblatérer sur du vent. Je compris quelle avait un petit ami et quil devait venir le voir ce soir, ou quelle devait y aller. Cette perspective me plaisait encore moins : męme si une tierce personne pouvait ętre un secours, je ny croyais pas vraiment en loccurrence. Finalement la conversation avait du prendre fin, car sa main était venue se poser sur moi tandis que de lintérieur semblaient venir des gémissements de plaisir. Tout était noir et la pression était intense. Jétais dans son jus et elle me frottait contre son clitoris. Toute opposition, toute action, męme, était vaine. Jétais son jouet, son sex-toy vivant, jusquŕ ce quelle jouisse
Je me croyais en bouillie quand ce fut le cas. Mais non, elle mavait finalement introduit entičrement dans son sexe, si bien que je pus ressentir son , ou męme ses orgasmes de lintérieur, vibrant avec ses parois vaginales et les faisant vibrer par un processus dauto-stimulation mutuelle. Javais passé le plus clair des derničre minutes en apnée, dans un univers ŕ 90 % liquide et compressé de toutes parts. Je métonnais dętre encore vivant, et me prenais ŕ espérer que finalement elle ait fait attention ŕ ne pas me blesser, et que dčs lors ma mort lui importait un peu. En ressortant de son vagin, je mattendais ŕ ressentir des douleurs provoquées par mes membres broyés, mais au contraire, libéré de la pression, je recouvrais mes esprits en tentant de messuyer le visage de tous les fluides qui sy étaient accumulés. Sa main était encore entre ses cuisses et son doigt chatouillait encore machinalement son intimité, alors quelle sétait tournée sur le côté. Elle récupérait, elle aussi. Il faisait noir, encore, et je compris pourquoi quand elle se levait. Toujours nue, sauf sa culotte, elle sétait glissé sous sa couette. Je fus ŕ nouveau forcé de rentrer en grande parti dans son vagin quand elle sassit sur son lit, car tout le poids de son buste reposait sur lendroit de son corps oů je me trouvais. Cétait ça, ou lécrasement. On a toujours envie de survivre.
Je compris alors quelle parlait ŕ sa mčre qui lappelait de derričre sa porte. Jennifer, repondait :
Ť - ouais, faut que jprenne ma douche et jarrive ! ť
Puis, comme elle avait dit, elle se leva. Je me retrouvais ŕ nouveau suspendu dans le tissu doux et spongieux de sa culotte, remplissant exactement lespace qui demeurait entre celle-ci et le sexe quelle protégeait. Cest ainsi que je pus entendre :
Ť -ah, ah ? ça bouge encore , on dirait ? ť
Aussitôt je me mis en devoir de lui répondre en essayant de remonter vers son pubis. Tous ses poils étaient collés et lodeur était vraiment affreuse pour lętre délicat quelle mavait fait devenir.
Ť - on va se prendre une bonne douche ! ť dit-elle, marchant et me balançant de droite ŕ gauche, entre ses jambes, pour aller vers la salle de bains.
Dun coup, je vis haut. Le plafond, ses cuisses, ses genoux, ses mollets, ses chevilles, tout cela ŕ une vitesse vertigineuse. Jétais toujours dans sa culotte, mais elle venait de lenlever. Je vis alors sa tęte au dessus de moi, mais assez loin, au dessus dun meuble blanc. Je mis quelques secondes ŕ comprendre quelle était en train duriner ; elle me prit du bout des doigts et mamena ŕ son visage avec une moue dégouttée et amusée. Ironique, elle me dit :
Ť - Quel cochon, tu tes mis dans un état
ť et elle rit, elle rit ŕ gorge déployée, de toutes ses dents, je peux contempler toute sa bouche et męme le fond de sa gorge jusquŕ la luette qui frétille sous leffet du rire
Terrifiant. Jétais hypnotisé come le rongeur devant le serpent qui va lavaler. Elle pouvait trčs bien le faire dailleurs, si lenvie lui en prenait. Javais comme le pressentiment que ce pouvait bien ętre lŕ lissue de mon aventure. Elle avait fini, sétait levée, avait mis sa culotte au sale et venait dentrer dans la douche. Jétais toujours dans sa main quand leau commença ŕ couler. Sa toilette fut rapide et je fus aux premičres loges, encore une fois. Elle se savonna de ses deux mains, dont la droite qui me maintenait entre elle et sa peau, glissant trčs aisément sur son corps. Elle sappliquait, sans sattarder ŕ savonner, et donc ŕ me faire connaître de trčs prčs, toute létendue de son corps, tous ses plis, ses moindres recoins. Je tombais plusieurs fois dans leau, elle me rattrapait en riant, en le faisant exprčs, juste avant que le siphon ne me happe. Elle me rinça puis se rinça elle-męme aprčs mavoir placé dans sa bouche, quelle refermait aussitôt. Je nosais bouger. Pétrifié, jétais entré la tęte la premičre, et je me trouvais maintenant ŕ une distance critique de sa gorge. Jétais certain que si je bougeais, je risquais de déclencher son réflexe de déglutition. Ce qui aurait eu des effets néfaste sur ma santé. Avait-elle décidé de faire de moi son biscuit apéritif ?
Comme je ne bougeais pas, elle me fit bouger de sa langue, menduisant de sa salive et me passant dun côté ŕ lautre de sa bouche. Et si elle décidait de me mâcher ? Ce serait horrible, me disais-je en heurtant ses dents. Confusément, javais envie que ça finisse, et je pensais męme me jeter dans sa gorge. Mais finalement, cest elle qui décidait. Elle pouvait me régurgiter, me cracher, et me réserver le sort elle avait envie de me faire subir
Ses doigts me ressortirent de sa bouche en me saisissant par les chevilles. Elle me maintint au dessus de son visage comme pour confirmer ce que je venais de me dire. Un léger fil de bave se maintint entre sa bouche et ma tęte pendant quelques instants , puis rompit pour aller tomber sur son menton. En sessuyant du dos de la main, elle me dit :
Ť - t as compris, maintenant, qui cest qui commande ? ť
Ť - oui
ť
Ť - oui QUI, esclave ? ť
Ť - oui
Maîtresse ? ť
Ť - bien. ť dit-elle en me redescendant dans son autre main, lair satisfaite.
Ť - maintenant, esclave, jvais aller manger, et puis jvais sortir un peu. Peut-ętre aller en boîte. Taimes les boites de nuit, esclave ? ť
Ť -
Je
Jaime
tout ce que tu aimes, Maîtresse
ť
Elle était aux anges. Elle nen attendait visiblement pas tant. Un sourire de plus en plus éclatant au visage, elle me dit :
Ť -quest-ce que tu vas faire, pendant ce temps-lŕ ? Jai pas trčs envie de te laisser sans surveillance ce soir
Jai pas bien confiance
ť
Ť - je ferais ce quil te fera plaisir que je fasse, Maîtresse. ť
Ť Ok, jte prend avec moi, mais jveux pas ętre déconcentrée pendant le repas. Jvais te mettre ŕ un endroit oů je te sentirais sans que ça me gčne
ť
Elle était encore nue. Elle me fit descendre vers son sexe, et je me doutais que jallais passer les prochaines heures dans son vagin. Ce nétait pas logique. Ca se passerait ailleurs. Sa main la contourna et je me vis devant ses fesses, quelle écarta dune main en saccroupissant un peu. Maccompagnant de son majeur, elle menfonça jusquŕ son anus, entre ses deux fesses, puis retira son doigt et se releva. Jétais maintenant coincé au plus profond delle quon pouvait lętre (sans y rentrer
) Je ne doutais plus, maintenant, que cela adviendrait, sil métait donné de survivre ŕ cette nouvelle épreuve. Car jallais étouffer, cétait sur. Alors quelle retournait ŕ ses occupations sans plus se soucier de moi, faisant quelques pas, un espace se fit au niveau de son anus, qui me permit de prendre non pas mes aises, mais qui me permit de tourner la tęte ou de bouger un bras. Je respirais trčs difficilement, mais je parvenais, pour linstant, ŕ respirer le peu dair vicié des environs proche du trou du cul de ma maîtresse et propriétaire, Jennifer Je-ne-sais-qui, la plus belle et la plus dangereuse des petites salopes que jaie jamais rencontré. Inutile de penser ŕ sortir : javais tout son corps au dessus de moi et deux des muscles les plus puissants de son corps mentouraient comme si javais été coulé dans du béton. Claustrophobe, jétais en męme temps horriblement excité en limaginant, sentant ses mouvement, remettre une culotte , probablement les collants que javais aperçu et sa jupe par-dessus. Elle devait me sentir, lui chatouiller légčrement lanus. Penser ŕ tout cela, et penser quelle devait aussi y penser me provoqua un orgasme démesuré. Ayant déchargé sur moi et bien sur, en elle, je crois que je finis par mévanouir.
Javais tout loisir pour analyser les perceptions qui me parvenaient de ce point étonnant oů je me trouvais. Le temps était relatif. Je savais cependant que Jennifer nétait pas endormie puisquelle bougeait, marchait, parlait
Jentendais des sons, mais ne comprenais rien. Javais compris quand elle était debout et quand elle était assise. Ce nétait pas le męme genre de compression autour de mon corps insignifiant. Elle faisait probablement abstraction de moi, nayant pas plus dimportance que ses sous-vętements eux-męmes : les moments de panique avaient succédé aux moments de prostration immobile sans que cela ne change en rien le comportement de la femme entre les fesses de laquelle je me trouvais
Je nentrais plus en interaction avec elle. A cet égard, je nétais plus un ętre humain, car rien de ce que je pouvais faire ou penser ne changeait quoi que ce soit au devenir de Jennifer, bien que je sois au plus proche, au plus intime delle
Plus tard, jentendis de la musique, ou plutôt des basses, et le rythme de ses mouvements sinscrivait approximativement dans celui des basses. Elle devait danser, en bougeant son cul, lascivement, faisant tout pour attirer les regard des mâles alentour, ignorants du fait quun de leurs congénčres était enserré dans les profondeurs moites et musquées de lobjet de leur désir.
Jai dű dormir, et peut-ętre quil aurait mieux valu que je ne me réveille plus, mais la pression se fit plus légčre, et il y avait aussi de courts moments pendant lesquels une faible lumičre me parvenait. Jétais toujours au męme endroit. Jennifer était allongée, probablement trčs peu vętue. Je pouvais presque me retourner pour profiter du curieux point de vue qui soffrait ŕ moi. Comme au fond dune crevasse humide et chaude, jétais coincé , surplombé par deux parois flexibles, toujours en mouvement. Je pouvais voir des plis et quelques poils. Jétais complčtement engourdi, mais je pourrais bouger dans quelque temps. Si jen avais loccasion. Peu ŕ peu, je réussis ŕ mextirper de létreinte de Jennifer, malgré des contractions fréquentes de ses muscles fessiers qui mindiquaient quelle était parfaitement consciente de mon action. Quand elle voulait, elle me réduisait ŕ limmobilité, quand elle voulait, elle me laissait bouger. Je sortais ainsi peu ŕ peu de son cul, par reptations successives et laborieuses. Je nirais pas bien loin. Jétais presque ŕ portée du tissus de sa culotte, qui vraisemblablement rentrait un peu entre ses fesses, quand elle se redressa sur son séant . dessous, je navais plus aucune autonomie. Jen prenais lhabitude et je my attendais. Je crois męme que cela me fit rire, comme sil sagissait dun jeu. Peu aprčs, elle se levait, marchait, puis elle me cueillit de ses doigts. Je devais sourire encore bętement dętre ŕ lair libre (trop doxygčne rend euphorique, paraît-il ?), car elle me souriait aussi, avec son sourire de prédateur ; elle męme sans doute un peu incrédule quand ŕ ce qui lui arrivait : pendant toute une soirée, elle avait eu un homme prisonnier de ses fesses
je voyais quelle prévoyait maintenant dautres réjouissances ŕ mes dépends.
Ť tes vraiment débile ! tu crois que je vais te laisser sortir et te balader alors que je suis avec mon copain ? ť
Je neu pas le temps de répondre.
Ť En męme temps cest bien que tu gigotes vers mon trou du cul, ça m excite
Il commence ŕ ętre entreprenant, et je commence ŕ avoir trčs envie de faire lamour, mais avec toi lŕ, je ne peux pas : sil te découvrait, je serais obligée de le réduire lui aussi
et jen ai pas envie
pas tout de suite. ť
Jétais sans voix ŕ lidée quils pourraient baiser avec moi aux premičres loges. Ca ne pouvait pas bien tourner pour moi. A moins quelle ne menferme ailleurs, loin delle, ce serait bien si
Ť tu ne laisse pas dautre choix que de tavaler
ť dit-elle tranquillement, comme quelquun qui est arrivé ŕ ses fins en layant prévu, et en sen félicitant. Tous mes espoirs brisés, je ne protestais pas mais joignis mes mains et fis mine de me prosterner.
Ť - Haaa
le pauvre petit bout de viande veut pas ętre mangé ? ť fit-elle sur un ton enfantin.
Ť - Non
Maîtresse
je voudrais
vivre encore
pour vous servir. ť
Ť - Mais tu vas me servir daphrodisiaque, et puis je vais avoir besoin dénergie cette nuit ť
Ť - Je
Je
ť
Quest ce que vous voulez répondre ŕ ça ? Cétait pourtant sans doute la derničre fois que jaurais loccasion de dire Ť je ť, et męme, la derničre fois que je voyais quelquun, en tout cas de lextérieur. Elle me regardait, dun air triomphant, savourant sa victoire, et anticipant sa récompense : moi, dans son ventre, la nourrissant
Cétait absurde mais cétait ce qui allait se passer sans que je nai aucun moyen de my opposer.
Ť -tas bien compris que tu pouvais pas y échapper, non ? ť concluait-elle, mamenant vers sa bouche. Commençant ŕ me lécher, elle eut un mouvement de recul :
Ť - Putain, ça se sent que tes resté ŕ coté de mon trou de balle
ť Elle semblait beaucoup moins en appétit.
Ť- Merde ! ça te fait rire ? ť En effet, javais du laisser échapper un petit rire nerveux et bref, quelle avait, contre toute attente, entendu.
Ť - Ah ! Ben si lodeur te plaît
ť
Et sans rien dire de plus, elle se mit dos ŕ la glace sur pied qui se trouvait dans la salle de bains, me prit entre lindex et le pouce, puis, en posant un pied sur le bord de la baignoire, se pencha en avant. En effet, inutile de men dire plus, je savais oů jallais passer la nuit. Et vu lendroit, je me disais que je ne reverrais peut-ętre jamais le jour.
Elle avait légčrement entrouvert son anus, si bien que mes pieds et mes jambes neurent aucun mal ŕ y rentrer. Arrivé aux hanches ses doigt me relâchčrent pour changer de position. Le visage vers le bas, je parvins ŕ me redresser, pour apercevoir la scčne dans la glace. Elle aussi profitait du spectacle, par en dessous de larc que formait ses jambes. Je me vis au milieu de cette masse de chair dans laquelle jallais mengloutir. Cétait effarant et beau ŕ la fois. Je nen profitais pas : ses deux doigts étaient de nouveau lŕ pour appuyer maintenant sur mes épaules et menfoncer encore. Il ny avait plus que mes épaules, mes bras et ma tęte qui dépassaient. Puis plus de doigts, plus rien, le noir. Se deux fesses avaient repris leur place et leur grâce naturelle, pour aller se dandiner sous le nez de quelque boutonneux, lŕ-bas, dans la chambre. Je respirais (si jose dire), elle ne mavait pas complčtement expédié dans son fin fond. Mais ils entreprirent de sadonner au sexe, comme prévu. Le boutonneux avait du donner lassaut, et la belle avait ouvert les portes
Les cris étouffés, les mouvements, les odeurs
tout cela ne fut rien. Au moins, javais de lair, et męme par moments, de la lumičre. Nétant la faiblesse de son intensité, je laurais męme comparée ŕ un effet stroboscope, quand les choses se précisčrent pour eux. Lendroit devenait malheureusement humide et glissant. De plus, elle faisait exprčs de contracter et de relâcher successivement ses muscles fessiers, si bien que je glissais inexorablement vers lintérieur, doů rien ne pouvait me soutenir. Fallait il le regretter ? Toujours est-il que mon corps disparu complčtement, et seules mes mains, accrochées aux bords du sphincter, me préservaient de labsorption totale dans les profondeurs du rectum de Jennifer
Quelques contractions plus tard, cétait fait. Le muscle de fermeture se contracta aprčs mon passage, mexpédiant au plus profond de son colon, comme un vulgaire suppositoire. Elle hurla de plaisir précisément ŕ ce moment lŕ : Je parierais quelle avait attendu ce moment pour laisser éclater son orgasme. Jétais, littéralement, dans la merde. Trente-sept-degrés deux, le matin, paraît-il. Pendant un long moment, tout fut calme. Je me préparais ŕ mourir. Lodeur était insoutenable, mais tant quil y avait une odeur, il y avait moyen de respirer. Pouvait-on vivre dans un tel endroit ? Je minterrogeais soudain sur le devenir des suppositoires. Je me rappelais quils étaient des modes dadministration de médicaments trčs efficaces. Certes ils fondaient ŕ la chaleur, et se transformaient rapidement en liquide, ce qui veut dire que lextrémité du gros intestin avait la possibilité dabsorption des substances. Puis, me remémorant de lointains cours de biologie, je me souvenais que le colon avait pour principale fonction dassécher le chyme, afin de former des excréments facilement expulsables par lanus
je nallait donc pas ętre digéré, mais asséché. Si je nétais pas liquide, pouvais-je lętre ? Je me considérais comme une entité indépendante, cest vrai, mais mes préoccupations nétaient pourtant plus vraiment celles dun ętre humain standard. Lintestin de Jennifer semblait pour linstant ŕ peu prčs vide, mais que se passerait-il quand il se remplirait ? me ferait-elle ressortir avant ? Paradoxalement, je ne me trouvais pas si mal, dans cet endroit improbable, parce que je pouvais presque faire abstraction de ce quétait cet endroit : je nentendait que des bruits organiques. Plus aucune voix, męme celle de cette ordure dans laquelle jétait (et dailleurs, cétait moi, qui me trouvait ętre son ordure, littéralement
) Me sentait-elle ? pensait-elle ŕ moi ? Je cognais les parois de ma prison de chair, pour voir sil y avait une réaction. Rien. Je ne suis plus rien, je ne reverrais plus la lumičre du jour, ni le visage de Mélanie. Mélanie, Oh ! comme je voudrais ętre avec elle
Cest horrible ŕ dire, mais quitte ŕ me trouver dans le cul de quelquun, jaimerais tellement me trouver dans le sien
Cest cette pensée qui maida ŕ tenir : en fait, jétais au plus profond delle, et elle aimait cela, et moi aussi. Peu ŕ peu, mon angoisse se calmait. Jusquŕ ce nouveau remue-ménage : les deux amants avaient du récupérer de leur premiers ébats, et je reconnaissais le rythme et le mouvement de va et vient du sexe. Jeus une crainte. Elle fut confirmée. Oui, Jennifer pensait encore au minuscule ętre humain quelle sétait introduit dans lanus. Elle avait peut-ętre męme la possibilité de sentir sa présence et sa vie précaire. Cette région de son corps sen trouvait probablement stimulée, si bien que ce qui se tramait maintenant pour le jeune couple était logiquement une affaire de sodomie.
A ma grande honte, jétais excité en imaginant la scčne qui venait sans doute de se dérouler : Jennifer venait de suggérer, sűrement trčs sexy, trčs lassive, ŕ son petit ami, de lenculer, en pensant ŕ la surprise qui attendait lhôte de ses boyaux
Jimaginais leurs différentes positions, son cul cambré et moi dans ses profondeurs. Ce fut indescriptible : beaucoup de mouvement, de fluide, de lair aussi, des bruits et des cris. Cette fois, je compris que javais, dune certaine maničre, fait lamour avec elle, et męme, malgré son ignorance, avec lui. Jétais un aphrodisiaque au statut un peu spécial, et le fait de booster ainsi la libido de cette fille me redonnait bizarrement un peu de courage. Un sens se dégageait de ma situation. Mais, bon, jétais toujours dans son cul. Jy passais la nuit, en fait, je nen sus jamais rien. Un temps incalculable que jessayais de dormir. Réveillé par larrivée sporadique de déchets en provenance de son systčme digestif, je me trouvais de plus en plus ŕ létroit, me préparant ŕ ętre inexorablement étouffé par des montagnes de merde. Javais beaucoup de temps pour penser, et les événements me rappelaient une lecture que javais faite il y avait maintenant bien longtemps. Les 120 journées de Sodome, du Marquis de Sade décrivaient entre autres horreurs, comment les seigneurs qui avaient organisé ces sombres journées se complaisaient ŕ manger ou ŕ se faire enduire des déjections de leurs victimes
Il y avait bien plus de masochisme quon ne le croit habituellement dans ce livre. Mais ces personnages auraient détesté la perte de pouvoir quimplique ma situation. De fil en aiguille, je me persuadais que je payais pour des sičcles doppression du sexe masculin sur le sexe féminin, alors quinconsciemment, tout homme recherche ŕ ętre dominé par une femme qui va pouvoir lui offrir ŕ la fois dętre une mčre et une partenaire sexuelle attrayante. Je ne vais pas aller plus loin sur ce point, mais il suffit de savoir que je trouvais plaisant, et trčs ironique de penser que sans que personne nen sache rien, quelquun était en train davoir une pensée complčtement révolutionnaire sur les rapports entre sexes, et que cette personne se trouvait dans le cul dune autre, qui elle, navait aucune idée que lendroit oů son corps stocke ses excréments se trouvait ętre un nouveau phare de la pensée humaine
Elle en plus, ŕ cette heure, elle sen foutait dautant plus royalement que cela ne sortirait probablement jamais des limites de son corps. Ses conversations diverses mavaient donné quelque idée de son niveau intellectuel, męme pour dix-neuf ans
Et ce qui lintéressait chez moi, nétait visiblement pas mon esprit. Encore que cela nétait pas si simple, lŕ non plus. Mais aurais-je jamais les réponses ŕ ces questions ? Je sombrais ŕ nouveau dans un sommeil comateux en songeant ŕ lexpérience riche et amusante qui consistait ŕ imaginer Michel Houellebecq dans le cul de Christine Angot
La force de la pensée est telle que javais peu ŕ peu accepté mon sort. Rien de ce qui pouvait désormais marriver ne mimportait plus.
Pourtant, je tentais machinalement (animalement, devrais-dire) de survivre. Plus les matičres fécales me submergeaient, plus jessayais de ménager des espaces libres en creusant de mes mains pour trouver lair émanant du processus de digestion de ma Ť logeuse ť. Il semblait quil comportait un minimum doxygčne et dautres gaz nécessaires ŕ ma survie. Mais lair, si lon pouvait encore lappeler ainsi, était rare, et męme si javais peu de besoins, je pensais avec une douleur trouble que chaque pet de Jennifer pouvait entraîner ma mort par asphyxie. Lair de ses pets était vital pour moi ! Je me demandais si elle avait conscience que ma vie dépendait du plus infime et du plus intime de ses mouvements. Je me rassurais en me disant quune jeune fille sempęche habituellement de péter, mais comme rien nétait plus habituel
Dailleurs, si jamais elle pensait encore ŕ moi, elle devait penser que jétais mort depuis longtemps. Le fait est que jétais enserré dans une gangue dexcréments qui menglobait au moins autant que lintestin qui lui-męme les contenaient, si bien que quand tout ceci serait expulsé, je naurai probablement pas le temps de men extraire avant dętre chassé par leau de la cuvette de WC dans laquelle je ne pouvais manquer daboutir.
Jétais encore vivant quand cest arrivé. Je ne men suis pas tout de suite rendu compte. Le mouvement, je my étais habitué comme un marin qui intčgre le roulis et le tangage. Il y avait les mouvements internes et ceux externes de Jennifer quand elle bouge ou męme quand elle actionne ses muscles abdominaux, ce qui est extręmement fréquent. Sans que je le sache, jallais pourtant vers le bas, et accélérant soudainement, jeus la sensation de vide sous moi. Puis un choc, puis le froid de leau dans laquelle je me trouvais plongé. Mon corps, prisonnier dun étron, ne répondait que faiblement ŕ mes sollicitations. Jétais plus mort que vivant. Je ne pouvais plus me battre. Sans que je le veuille, mes faibles mouvement avaient du me libérer et je me sentais remonter ŕ la surface. Je vis alors la lumičre, tout en haut, un mince filet de lumičre qui me permit de voir arriver sans que je puisse léviter une masse noire de trois fois ma taille qui tombait ŕ proximité. Coulé. Javais bien vu ou jétais. Tout cela était trčs prévisible, et quelque part, cétait rassurant
Il faut croire que je surnageais plus ou moins pendant quelques temps puisque je me sentis extrait de leau nauséabonde dans laquelle je pataugeais. Lodeur, curieusement était bien plus insoutenable quŕ lintérieur. Jai du perdre conscience de cours instants, ensuite, parce que je ne vis que certaines images sans suite logique, jentendis certains sons. Mais lun deux me fit reprendre pied : la voix de Mélanie qui disait :
Ť - Tu es vivant, cest génial, jarrive pas ŕ y croire ť
Je men évanouis de bonheur. Jai senti quon me lavait avec soin et douceur. Quand je rouvris les yeux, je vis la personne qui venait ainsi de soccuper de moi. Jennifer. Oui, javais ręvé. Mélanie nétait pas lŕ et je ne la reverrais jamais.
Ť - Je crois que tas battu tous les records : tes resté trois jours dans mon cul ! ť sexclame-t-elle, ravie. Ť - tes un champion, toi ! ť continua-t-elle, admirative.
Je crois que jai souri. Assommé par lépreuve, autant que par ce que je venais dentendre. Elle eut un petit grognement de tendresse comme ceux quon adresse aux bébés, humains ou animaux, dailleurs ; aux ętres sans défense. Et elle mamena ŕ ses lčvres pour membrasser tendrement. Je dois bien admettre que cela me revigorait quelque peu. Nétait cette odeur et ce goűt de merde que javais comme au plus profond de moi, jétais presque bien
Lisant presque dans mes pensées, elle dit en se moquant :
Ť - tu tes mis dans un état
Tes un vrai cochon ! Mais je tai bien nettoyé, tu vois, maintenant tu sens bon. ť Je nétais pas convaincu. Bien sur je ne répondais rien, cette fille avait le culot des gens trop puissant. Comme si cétait moi qui avait voulu aller dans son cul
Ť -Tu me fais la gueule ? ť Reprit-elle. Ť Tes pas content de ton séjour ? Cest dommage ť Conclut-elle la voix pleine de menace.
Ť - Je suis content de te voir ť parvins-je ŕ répondre, Ť Maîtresse ť ajoutais-je dans un hoquet. Cétait vrai. Męme si je ne lavais pas quitté, depuis trois jours, je préférais de loin la voir sous cet angle. Je la contentais donc, tout en ne mentant pas. Elle me sourit en disant.
Ť - Bien, tu me raconteras tout ça ce soir, faut que jaille bosser. Tu veux manger quelque chose ? ť
Je bus et mangeais abondamment sans me poser de questions. Ecuré, jen rendis une partie.
Ť -tes dégueu
Beuah ! ť dit-elle dégouttée Ť Je voulais temmener en cours dans mon soutif, mais jai pas envie que tu me gerbe dessus ť regretta-t-elle en réfléchissant Ť ya quune place pour toi, décidément
ť dit-elle en marchant vers les toilettes. Je pensais quelle allait se raviser et menvoyer rejoindre le contenu récemment déjecté de son intestin. Je fus affreusement soulagé de voir quelle déboutonnait son jean, le baissait jusquaux cuisses, enlevait son string de sa raie des fesses pour my insérer. Un peu plus, un peu moins. Je retrouvai un environnement devenu presque familier ; je sentis la ficelle du string qui se replaçait, sur moi, dans son logement naturel. Puis le mouvement maintenant connu de son corps qui vit et qui moublie en elle-męme. Une longue journée se présentait ŕ moi
Une fille, ça va souvent aux toilettes, et cest obligé de sasseoir et denlever sa culotte. Cest grâce ŕ cette réalité naturelle que jai pu avoir quelques pauses, ce jour lŕ. Elle menlevait de son Ť entre-fesse ť ŕ ces moments-lŕ, sans doute de peur dętre contrainte de me repęcher si elle écartait trop les fesses, mais aussi pour voir si jallais toujours bien. Elle me dit quelle était inquičte pour moi, parce que javais lair faible et triste. Elle ma confirmé quelle aimait beaucoup me sentir entre ses fesses et que cela lui chatouillait trčs agréablement lanus, mais quelle était pręte ŕ mautoriser ŕ séjourner dans son entrejambe si je mengageais ŕ ne pas essayer de sortir. Je len remerciais en my engageant, et quand je mexcusais du fait que peut-ętre, je ne pourrais pas mempęcher de bouger, et que cela, comme la fois précédente, la déconcentrerait pendant son travail, elle me répondit avec un sourire sans équivoque que son travail lennuyait et que toute distraction était la bienvenue
Compris. Elle ne maccordait pas la Ť faveur ť prétendue pour rien. Jallais devoir remplir mon office, puis je retournerai surement dans lendroit qui vraisemblablement, offrait le plus davantages pour elle. Jimagine quelle pouvait faire abstraction de ma présence, ou au contraire, dune simple contraction, se stimuler avec mon corps, tout en ayant la certitude que je ne pouvais pas méchapper. Aprčs sętre fait gratouiller le trou du cul une partie du matin, elle se sentait dhumeur ŕ jouir discrčtement dans sa culotte par laction dadoration que son petit jouet sexuel humain allait lui prodiguer. En retournant dans son string Ť coté tissu ť, je regrettais un moment la chasse deau, puis, en me remémorant les Ť profondes ť réflexions que javais eu ces derniers jours, je me résignais ŕ mon destin, et tentant męme de laccepter avec joie, jappliquais aussitôt la bonne recette qui consistait toujours et encore ŕ me transposer par limagination de son intimité ŕ celle de Mélanie.
Métant appliqué comme si cétait pour celle que jaime, elle me fit savoir quelle appréciait, nous mouillant, sa culotte et moi de son fluide vaginal. Plusieurs fois, je sentis des pressions de ses doigts sur moi. A la pause pipi suivante, elle ne dit mot et me regardait, lair absent, alors quelle soulageait sa vessie, puis sans un mot mintroduit entičrement dans son sexe, quelle Ť referma ť aussitôt. Je devais continuer ŕ bouger ŕ lunisson des ondulations de ses parois vaginales. Tout en pensant que ce matin męme, je nétais pas ŕ plus dun ou deux centimčtre de lŕ, derričre cette paroi gluante et frémissante, dans un autre orifice
Cétait ma vie, maintenant. Aprčs un temps indéterminé, son vagin me libéra peu ŕ peu, et je réussis ŕ men extirper, tout en restant ŕ lintérieur, parce quelle my avait placé et que je préférais lui obéir. Ma tęte seule dépassait un peu, dans Ť lair libre ť ŕ proximité des ses lčvres. Je navais plus la force daller nulle part, dailleurs. Je lui avais encore fait lamour de lintérieur. Je mendormis des suites de cette tension libérée, pour me réveiller ŕ nouveau aux toilettes. Trčs concentrée et rapide, cette fois, elle me regardait pleine denvies dans les yeux et dun geste, me propulsa dans sa bouche. Elle grognait indistinctement des mots ŕ mon intention, je crois, en me léchant et me suçant tout le corps. Jignorais ce quelle faisait ou allait faire, mais aprčs ętre passé trčs proche de sa gorge, sous laction volontaire de sa langue, elle finit par me recracher. Je vis quelle sétait rafraîchi et changé de culotte. Tout était prévu, semble t-il, et jétais vraiment son jouet. Je ne me faisais aucune illusion sur lendroit oů jallais retourner. Je me préparais de toute façon au pire, y compris juste avant, quand jétais dans sa bouche. Je savais que rien ne pouvait lempęcher de mavaler vivant. Il suffisait quelle le désire. Je sentais quelle allait le désirer, si ce nétait pas déjŕ le cas.
A ma grande surprise, elle me proposa avec enthousiasme :
Ť -Chatte, cul, sein ou bouche ? ť
Ebahi, jhésitais sans aucune raison, je bafouillais alors quelle simpatientait :
Ť - euh
sein ! ť
Ť - jmen doutais, tsss
ť Répondit-elle avec un soupçon de regret. En un clin dil, je me retrouvais sous son sein gauche. Nous rentrions chez elle plus rapidement que je laurais cru. Lendroit était plus confortable et moins humiliant, mais je ne me souvenais plus que ça bougeait autant. Jétais presque malade. Cela ne dura pas. Arrivée chez elle. Elle se doucha avec moi. Je lui servis encore une fois de gant de toilette, mais depuis ce matin, elle me manipulait avec douceur et prudence, męme si elle se lavait particuličrement bien les parties érogčnes de son corps. Pendant tout ce temps, je me demandais si elle nallait pas devenir plus amicale. Je me rendais compte quen la satisfaisant, elle était plus gentille. Mais si elle voulait que je la satisfasse, elle ne me relâcherait jamais. Cependant, elle semblait plus tendre, plus douce. Elle avait vu que je navais pas essayé de méchapper, alors peut-ętre quelle me croirait si je lui promettais de ne jamais rien dire ŕ personne ? Cest vrai, jétais naďf, au point que jy croyais moi-męme, au fait de ne rien dire, alors que je naurais surement pas tenu ma promesse
Revenant de la douche en culotte, elle sallongea sur son lit et sur le ventre. Jétais dans sa main, elle louvrit, proche de son visage, et me dit :
Ť - Tu veux me rendre un service pendant que je finis mon boulot ? ť Bien sur, je nai pas refusé.
Ť - Eclate-moi les boutons que jai dans le dos ť et elle me mit sur son dos, dans le creux de ses reins. Au premier abord, je ne voyais pas de boutons, sur lentendue lisse et blanche de sa peau. Je me mis donc ŕ explorer, et je trouvais quelques rares spécimen de comédons et de point noirs que je mappliquais ŕ extirper. Ce nétait pas facile, mais jy arrivais, finalement. Les plus difficiles étaient sur les bords et je ny allais quen dernier. Je finis par tomber sur les draps au niveau de son coude droit, se soulevant un peu, je glissais sous elle, mais sa main vint me chercher. Sans me regarder, elle me dit :
Ť - Jen ai aussi sur les fesses, je crois ť et elle me posa ŕ nouveau sur ses reins, juste au pied des deux collines séparées par le fameux détroit qui métait maintenant bien familier. Je répugnais ŕ retourner dans ces contrées, mais je préférais le faire de moi-męme. Je me glissais donc sous lélastique en commençant linspection. Je me donnais du courage en pensant ŕ Mélanie. Javais limpression quelle pensait ŕ moi, quelle me soutenait en quelque maničre. Je la sentais Ť avec moi ť
Cependant, je soupçonnais quelle nait pas plus de bouton sur les fesses que sur son visage, mais que ce soit un pičge pour mamener ŕ accepter de rentrer de moi-męme dans sa culotte. Je lavais dailleurs entendu et senti rire quand je lavais fait
Tout en évitant le milieu, jallais vers les cuisses et observant que la peau de ses fesses, męme de trčs prčs, était trčs nette. Je mattendais donc ŕ tout moment ŕ me retrouver lŕ oů elle avait envie que je sois. Cest ŕ peu prčs ŕ ce moment lŕ quelle bougea son derričre pur me faire tomber entre ses deux fesses. En se tortillant un peu, elle parvint ŕ my faire rentrer ŕ moitié. Jétais coincé, mais je voyais la lumičre et respirais sans problčme ŕ travers le léger tissu de sa culotte noire. Elle serrait et desserrait les fesses au rythme des musiques qui se succédaient, lâchait ponctuellement quelques vents
Encore une fois, jattendais quelle daigne me libérer. Quand elle se leva enfin, je me retrouvais complčtement englobé par ses fesses, mais alors quelle marchait, je réussissais ŕ men sortir pour reposer une fois de plus dans sa culotte, au niveau de son périnée. Jattendais avec angoisse le moment oů elle allait sasseoir.
Mais il ne vint pas. Elle me reprit dans sa main, me regarda et me dit :
Ť - Bon, jai fini. Tu vas me raconter comment cétait dans mon cul ť. Elle sétait assise ŕ son bureau, avec son ordinateur, et sapprętait ŕ écrire. Jétais surpris, mais je me pliais au jeu. Elle écoutait attentivement et prenait scrupuleusement note de tout ce que je lui disais. Cela allait au-delŕ de mon expérience dans son rectum, mais comprenait aussi tout ce que javais vécu depuis notre rencontre. Aprčs des heures, elle avait plusieurs pages de notes. Il faisait presque nuit. Me prenant avec elle, elle prit un sandwich et men offrit quelques miettes que je dévorais prudemment, cette fois-ci.
Puis je le vis : le parfum. Celui que javais acheté pour Mélanie le jour oů cette sale gamine ma enlevé. Elle vit que je lavais vu et le prit, sen vaporisa quelques gouttes avec un air de contentement profond et dit alors que je bouillais de colčre contenue :
Ť - Jaime beaucoup, il me va trčs bien, tu sais ? Merci en tout cas
ť
Jamais je ne me suis maîtrisé ŕ ce point. Avec la plus grande douceur, mais avec une pointe de reproche, je lui dis, la voix tremblante :
Ť - Il nétait pas pour toi, en fait
ť les larmes me montaient aux yeux. Jennifer, elle, éclata de rire :
Ť - Jme doute ! il était pour ta copine. Non ? ť
Je ne voulais pas parler de Mélanie :
Ť - Non, cest pour une fille que je devais voir le soir oů
ť
Ť ... Mon pauvre, tas les boules, hein ? ť minterrompit-elle Ť Je sais bien que cétait pour ta Mélanie, mais ne crains rien, ça ne lui a pas manqué ť finit-elle dans un rire mauvais.
Jétais terrifié : comment savait-elle ? męme son nom
Ť - Mais
ť je nai pu dire que ça. Voyant mes yeux, elle dit :
Ť -ben oui, y avait ton sac de courses, avec ton portefeuille et ton adresse
ť Jai eu un coup au cur en entendant quelle savait mon adresse. Cependant, elle racontait ŕ son tour sa version de notre récente Ť vie commune ť. Tout ce quelle mavait fait jusquŕ présent nétait rien en comparaison avec la torture mentale ŕ laquelle elle se livrait maintenant.
Ť - jai été voir ta copine pour lui donner de tes nouvelles, jai sonné au 49 de lavenue Georges Clémenceau, je lui ai dit quil fallait quelle descende parce que tavais eu un malaise. Elle la fait, la conne
On a plus confiance dans les femmes, hein ?
Jétais sans voix, une haine et une horreur indiscibles montaient en moi :
Ť - Quest-ce que tu lui as fait ? Salope ť Ca mavait échappé, mais elle ne releva pas et continua son histoire en me dominant de tout son corps, mapprochant par en dessous de son visage. Assise ŕ genoux sur le lit :
Ť - Je lai réduite ŕ ta taille, puis je lai emmenée dans ma voiture. Lŕ , je lui ai expliqué que tu étais entre mes deux fesses et que si elle ne voulait pas que je te mette tout entier dans mon cul, elle devait ętre trčs, trčs gentille avec moi. Elle ŕ beaucoup pleuré mais elle a compris. Je me la suis mise dans le soutif, elle ŕ un peu gigoté, mais elle a pas essayé de sortirť
Ť - Quest-ce que tu lui as fait ? ť suppliais-je
Me regardant dans les yeux, elle me rapprocha encore de son visage. Elle me tenait fermement dans sa main et murmurait presque en me soufflant son haleine sur tout le corps :
Ť - le soir , aprčs quon soit rentré de boite, quand je tai mis dans mon trou du cul, elle était lŕ, elle a tout vu , mais toi, tu pouvais pas la voir. Quand elle a vu ça, elle ma insulté et menacé
Jai pas été vache, je lui ai dit : Ť tes pas juste, jlai pas enfoncé complčtement
Mais comme tes pas sympa, je vais le faire. ť Et lŕ, alors lŕ, elle ma supplié pour toi
mais je lui ai dit quil était trop tard, que par sa faute, tallais mourir étouffé dans mon cul. Tout ce que je pouvais faire pour elle, cétait lenvoyer te rejoindre dedans, ŕ condition quelle me supplie encore. Et elle la fait, jte promet, elle ŕ supplié pour te rejoindre. Alors jai dit OK. Tu comprends ? ť
Je comprenais. Je comprenais tout. Jétais juste devant sa bouche ouverte. Elle respirait profondément, excitée par son propre récit. Je voyais ses dents, sa langue, lintérieur de ses joues, le fond englué de salive
Ť - Je lai avalée
Vivante. Elle était encore entrain de descendre le long de mon sophage aprčs avoir un peu lutté quand jai rejoint mon copain dans la chambre. Tas du te rendre compte quon a baisé toute la nuit
Jai jamais eu des orgasmes comme ça : je te sentais dans mon cul et elle dans mon ventre pendant que je me faisais sauter
ha, ha, ha, cétait trop bon
Pendant trois jours, jai joui toute seule rien que dy penser. Tu comprends pourquoi je me suis retenue daller chier pendant ce temps ? Je voulais tenir ma promesse : toute cette merde dans laquelle tu étais, cétait en partie elle.
Elle méloigna un peu pour que je puisse la voir entičre.
Ť - et tout le reste, cest lŕ, ou lŕ ou lŕ. ť dit-elle en montrant des parties de son corps. Dire que javais limpression de sentir sa présence, tout ŕ lheure
Je ne pleurais plus, je ne disais plus rien. Je nexistais plus. Jennifer sétait mise sur le dos, ses seins reposant sur son torse. Elle sappuya sur se coudes aprčs mavoir posé sur son ventre. Elle ne me quitta pas des yeux quand elle dit :
Ť - Maintenant tu dois tout de suite faire le dernier choix de ta vie : soit tu deviens mon esclave pour le restant de tes jours et tu vivras essentiellement entre mon nombril et mes cuisses, soit tu rentres dans ma bouche et tu attends que je tavale. ť
Cétait bien monté. Dans létat de déprime oů jétais, je me dirigeais sans trop hésiter et sans rien dire, vers sa tęte. En souriant, elle ouvrit la bouche et sortit la langue. Je passais une derničre fois (de ce coté-ci de sa peau) entre ses seins ; puis jentrepris descalader le menton et la langue. Elle ouvrit un peu plus grand pour me laisser entrer, puis elle referma. Cest lŕ que jai un peu hésité. Elle a du sentir que je bougeais et elle ma ressorti. Pendu par les pieds au bout de sa main, elle sétait levée pour aller ŕ son bureau. Le balancement de son bras me fit voir une derničre fois son ventre et son sexe, puis son dos, son cul, ses cuisses. Javais hâte, maintenant, de rejoindre Mélanie dans tout ceci. Je la détestais comme jamais je naurais cru quon pouvait détester quelquun, et pourtant jallais devenir elle et jen avais envie, finalement. Jaurais tout accepté delle si elle lavait conditionné ŕ la vie de mon amour, mais je navais quune envie : en finir. Et quelle en finisse avec moi, quelle mavale, me digčre et moublie au plus tôt. Javais accepté mon sort, jétais résigné au point de me sentir un objet. Elle mavait complčtement anéanti avant męme de mabsorber. Son plan avait abouti ŕ 100% : je lui appartenais corps et âme depuis que ma volonté était anéantie. Le sens de ma vie consistait maintenant ŕ mimaginer dans son estomac. Jétais décidé ŕ ne me débattre que pour remplir le destin qui était visiblement le mien : ętre sa chose. Elle avait repris son sandwich puis elle était retournée sallonger. Aprčs avoir ouvert le reste de sandwich, elle me mit entre les ingrédients qui le composaient. Jétais maintenant lun deux. Aprčs avoir refermé le sandwich, elle en mordit un large morceau. Ses dents arrivčrent jusquŕ moi, sans toutefois me toucher. Jétais prisonnier du sandwich quelle serrait de sa main tandis que sa bouche (que je pouvais voir ŕ nouveau) se refermait sur le morceau quelle venait darracher. Elle commençait ŕ mâcher sans pouvoir encore refermer la bouche, puis je maperçus que sa bouche restait ouverte ŕ ma vue afin que je puisse profiter du spectacle. Je vis donc tous les éléments du sandwich se mélanger plus intimement sous laction conjuguée de sa salive et de ses dents. Elle mâchait trčs lentement en me montrant réguličrement lintérieur de sa bouche, dans laquelle jallais ŕ mon tour ętre tourmenté dans peu de temps. La prochaine bouchée, cétait ce petit morceau de viande qui autrefois était un ętre humain : moi. Je nétais plus quun casse-croűte qui allait finir dans le ventre dune jeune fille de dix-neuf ans.
Aprčs mavoir bien montré lévolution lente mais inexorable de ce morceau de sandwich en bouillie bien mixée, elle avalait avec le plaisir de lanticipation ce qui venait dentrer dans sa bouche. A chaque goulée, elle me fixait en jouissant de la perspective. Elle était parfaitement consciente de ma résignation et elle en profitait grandement. Elle ne cachait pas sa joie et son excitation, issues de son constat que javais accepté mon rôle, et quelle pouvait pleinement profiter du sien. Elle était le prédateur et jétais moins quune proie. En effet, la proie est une proie tant quelle peut encore échapper ŕ son devenir-repas
il est clair que javais depuis longtemps dépassé ce stade. Rien ne pouvais plus mempęcher dętre sa prochaine bouchée. Dans ces derniers instants, je regardais ŕ nouveau ce corps qui allait menglober bientôt. Jeune corps sexy, avec quelques formes bien réparties. Jaurais pu la baiser avec plaisir, mais je nétais plus quune part de son repas .
Ť -cest fini ť dit-elle Ť tes devenu ma nourriture, tu vas devenir moi
je vais te bouffer, et te digérer. Tu seras absorbé par mon corps et reste finira dans les chiottes, parce que ça sera pas digne de rester en moi. Je vais profiter de toi pendant tout ton voyage, et jouir en pensant ŕ toi et ŕ ta copine, réunis ŕ jamais en moi. Cest beau, non ? ť
Je ne répondis rien, je navais plus de voix, plus de parole. Jétais déjŕ mort. Elle mavait déjŕ digéré plusieurs fois. Elle sourit une derničre fois puis sa bouche souvrit pour mengloutir. Tout craquait autour de moi et jétais compressé en rentrant dans sa bouche. Je ne cherchais pas ŕ éviter ses dents, mais aprčs les premiers mouvements de sa mâchoire, je fus libéré du morceau de sandwich, et, plein de beurre, je subissais les effets de ses mouvement buccaux. Elle mâchait sa bouchée en évitant soigneusement de me blesser. Elle avalait quelques fois avant que sa bouche ne se retrouve presque vide. Jétais complčtement englué dans le reste de bouillie dans laquelle je crus un moment que jallais ętre incorporé. Mais elle préférait sans doute me sentir descendre en elle bien distinctement. Jeus une lueur despoir idiot quand sa bouche souvrit pour laisser pénétrer la lumičre. Elle samusait encore ŕ se nettoyer les dents en me ballotant dun côté ŕ lautre de sa bouche. Puis un goulot de bouteille se colla ŕ sa bouche pour laisser pénétrer des flots deau fraîche qui finirent demporter les derničres traces du repas, excepté moi. Elle me retint de sa langue tandis quelle engloutissait leau que jallais retrouver plus bas dans quelques temps. Je vis ses doigts entrer dans sa bouche et me saisir les pieds. Elle me sortit jusquŕ ce que je me trouve au-dessus de sa bouche encore ouverte.
Ť - A ton tour ť me soupira t elle avec le ton et le regard le plus sexy possible. Et je rejoins sa bouche, tęte la premičre, suspendu par les jambes. Elle me tenait toujours quand de ma tęte je touchais le fond de son palais. La lumičre baissait et sa bouche se refermait complčtement au moment oů ses doigts me laissčrent ŕ ma destinée. Je ne peux décrire les bruits de déglutition et les gémissements de plaisir męlé deffort. Je nétais pourtant pas si gros, mais je crois quelle voulait nous donner limpression dune lutte (dont elle sortirait vainqueur, une fois de plus). Du reste, il nétait parfois pas si facile davaler un gros cachet qui ne bouge pas, alors un ętre vivant qui résiste nétait peut-ętre pas si facile ŕ engloutir. Javançais inexorablement vers sa luette, qui semblait signaler le point de non-retour. Instinctivement, jessayais de résister et de me retenir avec mes mains et mes pieds, mais tout étant trčs glissant, y compris moi-męme, je dus me plier au sort qui attendait toute nourriture entrant dans une bouche. Elle avait du lever le menton, la tęte en arričre pour me forcer ŕ descendre dans sa gorge. Ť GULP ť. Une premičre fois. Jy étais, jétais passé de lautre côté. Dans sa gorge, je glissais, sans toutefois descendre. Jessayais donc de remonter. Ť GULP ť. Deuxičme fois. Lŕ, cen était fait de moi. Expédié plus bas, je nétais plus dans sa gorge mais dans son sophage : le mouvement de ses muscles qui consiste ŕ faire descendre toute nourriture dans le réceptacle final qui doit les transformer en énergie oů en chair vivante au profit de sa consommatrice commençait ŕ opérer. Les parois de ce tube menserraient et me forçaient par leur mouvement vers le bas et je descendais lentement mais sűrement tandis que jentendais encore : Ť GULP ť, accompagné de quelques soupirs de contentement. Dautres bruits de tuyauterie sajoutaient maintenant ŕ mon univers. Aprčs quelques secondes, un ralentissement, puis une accélération : je nétais plus compressé. Libéré, je tombais dans une cavité plus large, occupée en partie par des substances quasi-liquides. Lodeur était âcre et nauséabonde, et je pataugeais dans de la bouillie, mélangée ŕ de la salive et de la bile. Jallais bientôt moi-męme me mélanger ŕ cette bouillasse infâme, puisque jétais lŕ pour cela. La chaleur était intense et mes yeux me brűlaient, ainsi que chacun de mes orifices. Dans son estomac. Jétais dans lestomac de quelquun dautre, dun autre ętre humain, qui avait décidé de faire de moi sa nourriture et son plaisir. Jétais dans son ventre, et jétais déjŕ elle, męme si jétais encore vivant. Mélanie était elle aussi passée par lŕ, sachant que jétais un peu plus bas, ŕ lautre extrémité du tube digestif de cette jeune fille qui lavait avalée aprčs avoir inséré son copain dans son cul, tout en sapprętant ŕ aller se faire baiser par son propre copain.
Elle avait du se débattre, essayer de sortir, avoir, surtout, lespoir que cette sale pute la laisserait ressortir delle, la laisserait vivre, retrouver son amour, męme si cétait sous sa dictature, et dans son cul
Elle aurait peut-ętre accepté, elle aussi, de devenir son esclave pour au moins ętre avec moi. Ou au contraire, elle sétait débattue pour sa vie et rien que pour elle, ne pensant ŕ rien dautre quŕ sa situation de nourriture dans un estomac et aux sucs gastriques qui commençaient ŕ lattaquer. Je commençais moi męme ŕ les sentir. Il est impossible de ne pas bouger dans un estomac, parce quil bouge lui-męme. Tenir debout quelques secondes est le plus quon peut espérer. La plupart du temps, jétais ŕ genoux ou sur les fesses, en ayant limpression de glisser en permanence. Des mouvements de plus grande ampleur mindiquaient que Jennifer devait se déplacer ou changer de position. Mon univers changeait de configuration une fois de plus, pour devenir plus plat et moins haut. Je réussissais presque ŕ marcher pour aller vers lextrémité supérieure de cette poche. Elle était probablement ŕ nouveau allongée sur le dos, car la trčs faible lumičre qui me parvenait provenait du Ť plafond ť : de lintérieur de son ventre, juste en dessous de son sein gauche, aprčs un ou deux centimčtres de chair, la lumičre semblait encore augmenter. Je pouvais distinguer les parois supérieures de lendroit oů je me trouvais désormais. Mon tombeau était rougeâtre orangé, le Ť sol ť était spongieux et mouvant. De lŕ, ŕ travers les sons mouillés et les grognements assourdissants de la machine vivante qui venait de mengloutir, jentendis sa voix. La voix de celle qui venait de mavaler et qui sadressait encore ŕ moi, qui nétait plus quun morceau non encore digéré de sa nourriture.
Ť -Je te sens bouger, casse-croűte ! Tu sais, jai mis ma lampe au dessus de mon ventre pour que tu puisses y voir ŕ lintérieur. Javais pas pu le faire pour ta chérie, cest con, mais jétais un peu occupée. Hi, hi, hi ! ť
Et comme elle riait je me crus sur un trampoline : tout son ventre tressautait de son petit rire coquin de jeune fille qui devait ętre adorable dans dautres circonstances
Je me demandais si elle avait conscience de ce que le simple fait, pour elle, de rire engendrait des secousses sismique pour moi. Elle réitéra plusieurs fois ce petit rire qui était odieux, comme sa voix, ses propos
Je me dis que Mélanie était devenue tout ceci, avait entretenu de sa chair cette horrible personne par sa mort, sa dissolution dans ce corps mauvais et futile. La pauvre avait sans doute eu conscience, comme moi de son sort affreux
Je pleurais ŕ chaudes larmes, ce qui soulageait un peu ma douleur aux yeux. Pendant ce temps , elle continuait ŕ sadresser ŕ moi.
Ť - je me demande comment cest, dans moi
Cest bęte, ça, tu pourras jamais le raconter ŕ personne. (rire) Moi, en tout cas cest génial de te sentir dans moi. Javais pas pu bien en profiter quand jai bouffé ta copine, lautre fois, mais lŕ, Whouah ! Cest super excitant ! (rire) Je suis en train de me caresser en męme temps, si tu vois ce que je veux dire (rire). Tu devrais en faire autant, cest ta derničre fois
(rire). ť
Je tombais ŕ chaque fois dans son rire. Chaque fois, jétais un peu plus recouvert de ses sucs. Javais un peu mal, comme si je brűlais de lintérieur, mais cétait supportable. Je me sentais paradoxalement engourdi, comme ensommeillé. Si je pouvais mendormir, ce serait fini. Je ne me réveillerais plus et je ne lentendrais plus, enfin.
Ť -Par contre, elle bougeait plus que toi, elle
Elle avait pas vraiment envie de te rejoindre en fait, tu vois. Tu sais, il faut pas que tu la regrette : je lui avais fait faire un choix, ŕ elle aussi : je lui avait proposé ça :
tu préfčres quoi ? soit : il te bouffe ; soit : cest toi qui le bouffe ; soit : cest moi qui vous bouffe tous les deux
et ben tu sais quoi, elle avait choisi quelle préférait vivre
Elle était super déçue davoir dit ça quand elle sest aperçue que jallais vous avaler tous les deux. (rire) Mais elle lavait dit. Jai regretté de pas lavoir enregistrée avec mon MP3, jaurais pu te faire lécouter disant ça
(rire). Haa
jai bien aimé quelle mait répondu ça : tu sais, je me suis souvent demandé si jétais normale daimer avaler les gens
(rire). Tu me crois peut-ętre pas, mais tas tort : elle ma męme dit quand je lui ai dit quelle était égoďste quelle préférait tavaler elle-męme plutôt que ce soit moi. (rire) La pauvre
(rire). Alors je lui ai dit : mais tu préfčres lavaler plutôt que ce soit lui qui tavales ? Elle a rien dit (rire). Moi ça ma fait plaisir quelle préfčre ça, et jai presqueu envie de la laisser faire, pour voir comment elle allait gérer ça. Si javais pas vu mon copain ce soir lŕ, je laurait peut-ętre fait
De toute façon je laurais bouffée plus tard. (rire). ť
Je continuais ŕ lécouter sans pouvoir my soustraire, et je marrętais peu ŕ peu de chercher une sortie qui était définitivement trop difficile ŕ ouvrir, ou męme ŕ trouver quand elle me parlait de Mélanie. Non pas que jaie cru ŕ son récit, mais le fait dimaginer Mélanie me manger vivant me rassurait. Jaurais choisi ça, moi aussi. Quelle me mange. Nous étions une derničre fois daccord avant de devenir la męme chair. Jaurais accepté cette fin sans aucun problčme pour la sauver elle, et ętre ŕ jamais en elle. En voulant me torturer encore une fois, Jennifer mavait soulagé et aidé
Je commençais ŕ mimaginer dans le ventre de Mélanie. Et la voix de Jennifer me parut plus lointaine. Jétais finalement si excité que je finis par me masturber. Un orgasme hallucinant. Le dernier, comme elle disait. Aprčs jétais lessivé, et sans espoir. Je me laissais aller quand elle se relevait. Tout était ŕ nouveau sombre. Je ne bougeais plus, et probablement, quand elle eut cessé de parler et aprčs sętre donné un plaisir intense que jentendis de lintérieur delle-męme et que je provoquais en grande partie, elle dit, sans męme penser que je puisse encore lentendre :
Ť -tu es ŕ moi, maintenant. ť
Jennifer sétait rhabillée en pyjamas pour descendre manger avec sa mčre. Dans le semi coma oů je me trouvais, jentendais des voix feutrées et celle de Jennifer, plus clairement. Je sortis un peu de ma léthargie en recevant des flots deau froide. Cela me soulageait un peu, et je me sentais revivre. Puis ce fus une soupe de légumes : les bruits de ventre étaient assourdissants, mais jentendais le tintement des cuillčres contre les assiettes, et męme plus loin, de la musique, ou plutôt, la télévision.
Aprčs la soupe, ce furent des choses plus consistantes, męme si elles marrivaient en bouillie : je crus reconnaitre des pâtes ou des pommes-de-terre avec une sauce bizarre, et -je crois- du poulet. Une odeur de vin sassocia également ŕ ce mélange, qui persista jusquau fromage. Lestomac de Jennifer sétait dilaté et semblait plein ŕ craquer ; mais sans doute pouvait-il en supporter beaucoup plus car il en descendait toujours et encore. Desserts, fruits, chocolat
encore du vin. Les sons étaient de plus en plus sourds ŕ lextérieur, et de plus en plus forts autour de moi. Je ne pouvais plus tenir trčs longtemps, en apnée, pour tenter ŕ chaque fois daller vers le haut de lestomac, oů se trouvait lair quelle ne manquait pas dingérer avec la nourriture. Dailleurs, il ny avait plus dair. Et je ne sentais plus mes jambes. Javais trop bu la tasse et je me sentais digéré de lintérieur. Jatteignis le cardia au moment oů il souvrait pour laisser séchapper le peu dair qui restait. Puis il se referma sur ma main, tandis que le reste de mon corps se diluait dans les autres mets du repas que venait de terminer Jennifer par un rôt un peu trop sonore au goűt de sa mčre.
Ť - Oh ! Jenni, enfin ! une jeune fille ne fait pas ça ! ť Réprimanda-t-elle sa fille alors que celle-ci venait de savachir sur le canapé pour mieux continuer sa digestion.
Ť - Scuse moi, Mman
Je crois que jai trop mangé
ť dit-elle dans un autre rôt, plus discret, celui-ci.
Ť - Tu ne ferais surement pas ça en présence dun beau garçon, je suppose ! ť remarqua sa mčre sur le ton de la moquerie.
Jennifer mit sa main sur son estomac et le caressa :
Ť - Oh, non ! ť répondit-elle innocemment avec ce męme petit rire si féminin et si enfantin ŕ la fois.
Encore une fois ce rire chamboula tout dans son estomac, mais cette fois, cela ne dérangea personne. Il contribua lui aussi ŕ en mieux brasser le contenu.
A la télévision, une journaliste parlait, relatant un fait divers. La mčre de Jennifer lui dit :
Ť -Cest affreux, cette histoire quand męme. Dire que cest dans notre ville
Encore un salopard en liberté qui aura réussi son coup. Tu te rend compte ? Ils nont aucune piste
ť
Jennifer baillait, puis réussit ŕ dire, dune voix somnolente :
Ť - Ils se sont peut-ętre barrés pour changer de vie. Ou cest peut-ętre elle qui la tué et qui la fait disparaître, puis elle sest tirée
ť Sa mčre semblait choquée et inquičte quon puisse disparaître comme cela dans sa ville. Inquičte aussi de ce que sa fille, si vulnérable et si insouciante, puisse ne pas mesurer le danger.
Aprčs avoir dormi ŕ moitié devant une émission de télé-réalité destinée ŕ laisser son cerveau libre de penser ŕ sa digestion, Jennifer monta ŕ la salle de bain, laver ses belles dents, se démaquiller, passer des crčmes
ce faisant, elle se regardait dans le miroir et se souriait ŕ elle-męme. Se sentait-elle coupable ? Avait-elle mauvaise conscience ? Pas du tout, elle sentait au contraire, en se regardant, un sentiment de pouvoir et de force qui la grisait. Elle était dune intelligence plus que moyenne, mais elle se disait sans le formuler que sil y avait des gens assez faibles pour se trouver en son pouvoir, cétait surement pour quelle puisse en jouir. Sa digestion fut donc on ne peut plus sereine, et continua bon train quand elle fut entre ses draps. Entre deux émissions débiles et trois coups de fils, elle se masturberait plusieurs fois en pensant quon parlerait encore quelques temps de son repas ŕ la télévision, et quŕ chaque fois quelle le pourrait, elle sisolerait...
Demain, son estomac aura évacué son contenu vers ses intestins, qui auront commencé ŕ lassimiler. Elle se sentira Ť habitée ť quelques temps, comme ŕ chaque fois, puis elle oubliera jusquau visage de ses victimes quand viendront les temps den chercher dautres.
Story Notes:
Courte nouvelle en langue française: bienvenue aux francophones, et vraiment désolé pour les autres: il m'est vraiment impossible d'écrire comme cela en anglais !!!
A short story in french: welcome to french readers, and so sorry for the others: i really couldn't write this story in english . If somebody want to translate, it's free, of course !
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