- Text Size +
Author's Chapter Notes:

Certaines rencontres permettent de voyager dans le temps...

 

 

 

Malheureusement, la porte s'ouvrit et la pièce apparue à nos yeux...

 

Au milieu, se dressait un grand lit blanc, avec autour deux tables de chevet de chaque côté. À gauche et en face du lit, une armoire et un meuble avec une petite télé, et à droite, le long de la fenêtre, un bureau avec son ordinateur portable.

Une fois entrée, Alizée me posa au sol afin que je puisse commencer ma mission. Elle me dit de toquer à la porte quand j'avais fini pour qu'elle me récupère, avant de disparaître.

 

J'ai rapidement commencé à explorer la pièce. La mission était simple sur le papier mais plus complexe en réalité, toujours à cause de ma taille. Je supposais que ses sous-vêtements étaient situés dans le meuble en face de son lit, sauf que je ne pouvais pas y accéder si facilement. J'ai donc récupéré la chaise derrière le bureau et je l'ai poussé jusqu'au meuble. Elle pourrait me servir de marche-pied.



À l'extérieur, Alizée avait remonté le couloir jusqu'à l'escalier pour savoir si quelqu'un montait. Rapidement, elle avait pris son téléphone pour patienter, en s'appuyant contre la rambarde. Ayant les yeux posés sur l'écran, elle ne surveillait plus réellement la fête et n'avait pas remarqué que Joanna était déjà à la moitié de l'escalier, avec un de ses amis à ses côtés. Relevant les yeux trop tard, elle comprit qu'elle n'aurait pas le temps de me récupérer. Pris par la peur, elle préféra se glisser dans ma chambre, pour ne pas être vu...



En montant, Joanna ne remarqua pas Alizée. Elle quittait tous ses amis en bas, pour pouvoir parler avec Evan, un de ses meilleurs amis, qu'elle n'avait pas vu depuis quelques mois. Ils se dirigeaient, doucement, vers sa chambre.

En arrivant en haut, elle jeta un œil, rapide, vers ma chambre, où elle y remarqua une lueur qui brillait sous la porte. Sans être plus inquiète, elle tourna vers sa chambre, toujours suivi par Evan.

 

 

De mon côté, j'étais sur la chaise, tirant le tiroir supérieur du meuble. Pour une raison qui m'échappait, ma force était restée égale, peu importe ma taille. Selon Alizée, j'étais comme les fourmis : petit mais puissant !

Une fois le tiroir à peine entre-ouvert, j'ai voulu commencer à attraper le premier vêtement que je trouvais, mais mon attention fut tout à coup attiré à ma droite, quand la musique augmenta soudainement.

 

J'ai tourné la tête et j'ai vu la porte qui s'ouvrait. Pensant que c'était Alizée, j'ai attendu un peu mais, au dernier moment, j'ai remarqué le visage de Joanna.

Elle ne pouvait pas me voir  ici ! Effrayé, sans réellement réfléchir, je me suis glissé dans le tiroir et j'ai plongé vers le fond, pour pas être pas pris en flagrant délit.

Grâce à la musique en bas, tous mes bruits était couvert, jusqu'à ce qu'elle referme la porte. Aussi tôt, elle alluma une des lumières de sa chambre et se dirigea vers son grand lit, avant de s'y écrouler violemment.

 

" - Alors Jo, déjà fatigué ? La soirée ne fait que commencé pourtant... insinua une deuxième personne, dont je n'avais pas soupçonné la présence. Elle avait une voix plutôt grave.

- Ça se voit que c'est pas toi qui a du te lever pour emmener ta mère prendre son car, ce matin ?

- Non, mais t'es bien contente qu'elle soit pas là ce soir, n'est-ce pas ?

- J'avoue..." elle dit, en se relevant.

 

Elle partie    récupérer, dans un des tiroirs de son bureau, une cigarette électronique.

Elle tira une première fois dessus, avant de tourner les yeux à travers la pièce. Son regard s'arrêta sur son vieux meuble à vêtements. Le premier tiroir était ouvert, derrière Evan, qui s'était assis sur la chaise. Elle ferma le tiroir rapidement, sans rien rajouter.



À l'intérieur, j'ai rapidement vu ses yeux disparaître quand elle m'enferma ici même. Je suis remonté à la surface aussi tôt, pour pouvoir respirer plus facilement, même si l'odeur des sous-vêtements aurait pu être pire. Ne sachant pas combien de temps je pourrai rester bloqué ici, je me suis allongé et j'ai écouté les discussions entre Joanna et Evan.

 

 

De son côté, Alizée avait attendu deux minutes, avant de revenir dans le couloir. Malheureusement, elle avait vite vu la lumière sous la porte de Joanna et elle était revenu dans ma chambre. Après avoir tourné en rond, pour trouver une solution, elle décida d'attendre que ma sœur s'en aille. Là-bas, au moins, j'étais en sécurité, et si Joanna tombé sur moi, elle me ramènerai aussi tôt... Elle n'avait plus qu'à attendre mon retour...

 

 

 

Alors que j'attendais patiemment leur départ, ma sœur et son amis  ne parlaient pas. J'ai conclu qu'il devait être absorbés par des écrans ou déjà endormis... Ensemble ? Le doute est apparu dans mon esprit... Joanna était dans une période instable avec les autres.

 

Finalement, on ne connaissait presque aucun de ses amis proches, elle ne nous racontait que très rarement ses journées et impossible de savoir si elle avait une vie amoureuse... Enfin, dans le terme "on", je parle surtout de ma mère et Noémie... Avec moi, les échanges était aussi rare que possible... Je ne sais pas si elle  faisait exprès de m'éviter ou de m'ignorer, mais, de toute façon c'était une réussite.



Ce soir, par exemple, ma mère lui avait demandé de faire attention à moi. Elle devait juste venir me voir, faire attention que personne ne me remarque ou vienne dans ma chambre, rester un peu avec moi et Alizée avant la soirée, m'apporter quelque chose à manger... Mais pourtant, je ne l'avais presque pas revu depuis qu'Alizée était là, jusqu'à ce que je voie ses yeux à travers ses propres sous-vêtements.

Bien sûr, elle n'était pas la seule fautive, ma mère et Noémie aussi avait décidé de me laisser face à mes problèmes et de laisser la vie faire à son œuvre. Mais Joanna, je suppose qu'elle avait choisi de m'ignorer, sans vraiment que je sache pourquoi...

 

 

Au fil de mes pensées, je n'avais pas vu le temps défiler. Toujours aucun bruit dans la chambre. Pouvais-je sortir ? Etais-je ici depuis dix, trente ou quarante-cinq minutes ? Ou bien une heure ? Ma notion de temps avait disparu...

Heureusement, au bout d'un temps certain, la voix de Joanna cassa le silence:

" - Sinon, comment ça se passe chez toi   ? avant de tirer à nouveau sur la cigarette électronique.

- C'est compliqué ! il souffla. Ma mère est revenue vivre à la maison depuis le début de l'année, donc elle est encore plus sur notre dos. Et mon père... Je peux plus le supporter. Toujours mécontent, énervé après tous... Selon lui, le monde va mal, tout va s'effondrer...

- Youpi ! elle cria sarcastiquement.

- Oui... Imagine, il s'énerve tout seul devant la télévision quand il y a de la publicité !

- Et ta mère ? Comment elle supporte ça ?

- Bonne question... Grâce à son travail, avant elle arrivait à s'échapper, mais maintenant elle doit le supporter tous les jours ! Surement qu'elle vit depuis trop longtemps avec, pour s'imaginer sans lui... En vrai, elle ne possède pas grand-chose, je crois !

- Merde... Elle ne ne peut pas partir en fait ! C'est une otage presque ?

- Presque... Après, je te rassure, elle a aussi son caractère. Elle ne se laisse pas faire et quand le ton monte entre eux, tout le quartier est au courant... Même un chien enragé, il serait effrayé...

- Quelle métaphore ! elle rajouta, un peu cynique. Après, tant mieux, elle n'a pas peur de lui au moins.

- En fait, c'est comme ça que leur mariage tient : ils s'équilibrent. Ce sont deux fortes têtes, donc quand ils se battent, ils n’osent pas vraiment prendre des risques, pour pas faire quelque chose qu'ils regretteraient... Enfin, je suppose...

- Whaou... Tu veux pas faire de la psychologie toi ?

- Non, t'es conne...

- Et niveau psychologie, t'en est où avec ton père à propos de Swann ?

- Nulle part... Tu sais, ma mère à pas peur de lui, mais moi, je ne suis jamais vraiment rassuré.

- Tu m'étonnes !

- De toute façon, je ne lui dirai pas avant la fin du lycée. Après, j'irai à la fac, loin d'ici, je trouverai un appartement et petit boulot à côté, et je ferai ma vie loin d'eux.

- Et si jamais, il le découvre avant ?

- On verra...

- Ta gardé le numéro que je t'avais envoyé ? elle dit, un peu inquiète apparemment.

- Oui, si jamais j'ai un problème, j'appelle le 1-800-273-8255... il dit, en essayant de l'imiter.

- On ne rigole pas avec ça... Je ne veux pas qui t'arrive des problèmes à cause de ton connard de père !

- Désolé... Je te remercie de t'inquiéter..." il dit, avec franchise cette fois-ci.

 

De mon côté, je me tournais, pour trouver une position vraiment confortable, dans un milieu pas vraiment prévu pour moi.

 

" - Bon, sinon, oublions ton père... Comment ça va avec Swann ?

- Ça va, il dit, avec un petit sourire révélateur. Il prépare ses vacances avec ses parents. Ils vont au Niger pour voir sa famille.

- Cool. Franchement, il a fait un super travail avec le KKlub, cette année.

- Oui, il est super content ! Perso, je pouvais continuer, mais à cause de mon redoublement, tu sais... En plus, il a bien préparé la place pour mon frère. Et d'ailleurs, avec le tient, ça se passe comment ?"

 

 

Tout à coup, j'ai tendu l'oreille, car on commençait à aborder ma petite personne :

" - Nick ? Toujours la même chose... Il vit sa vie, je vis la mienne. Depuis que je suis à la fac, je le vois moins souvent. Ce soir, j'ai réussi à la convaincre de faire venir sa meilleure amie, pour pas que j'ai à m'en occuper et puis voilà !"

 

Evan ne répondit pas tout de suite. Il semblait aussi choqué que moi parce qu'il venait d'entendre.

 

" - Qu'est qu'il y a ? Tu fais cette tête à cause de que j'ai dit ?

- Bein, quand même... C'est ton frère, tu pourai lui montrer un peu de respect, non ?

- T'inquiète pas, quand je suis avec lui, je suis souriante, serviable et je fais attention. Mais, en vrai, c'est fatiguant ! Ma mère et ma sœur, elles sont plus patientes que moi, mais elles sont fatiguées aussi de devoir toujours faire attention et d'être dans la  crainte de l'avenir...

- Tu as surtout peur pour lui, et pour toi aussi ?

- Non, mais..." elle s'arrêta aussi tôt.

 

Elle souffla un coup. Elle récupéra un mouchoir, se moucha violemment et se rassit sur son lit.

 

" - En vrai, j'aimerais bien qu'on soit plus proche, mais... Je crois que je n'y arrive plus.

- Pourquoi ?

- Je ne sais pas... Au fil du temps, j'ai dû perdre espoir de le voir redevenir grand, comme avant. Quand je lui rendais visite à l'hôpital, on était proche, on rigolait... Il me faisait des dessins, je lui chantais des chansons... Mais depuis le déménagement, beaucoup de choses ont changé. Je me suis éloigné sans vraiment le vouloir et lui aussi. Moi je continue de grandir, lui pas vraiment.Et...Et... Et puis voilà..."

Un vide s'installa une seconde.

" Est-ce que tu penses que tu lui en veux pas d'être le responsable du départ de ton père  ?

- Quoi ? Non, non... elle dit , étonnée, en baissant les yeux.

- Si tu lui parlais, ça irait pas mieux ?

- Si, peut-être... Mais...  Tu ne vas pas me faire pleurer le jour de mon anniversaire, quand même ? elle dit,  à la limite  du rire   et des larmes.

- Oui, ta raison, désolé....  Et pour ne pas être dans cette situation, pourquoi tu  ne prends pas un appart étudiant à la fac ? il dit, en se relevant pour aller la réconforter.

- En vrai, c'est déjà héroïque que j'ai réussi à payer les frais d'inscription, donc  ça aurait été compliqué... Donc je fais les aller-retour en train tous les jours... elle fini, pragmatique.

- D'accord."

Il ne rajouta pas plus, un peu sonné.



Dans le meuble, je l'étais tout autant. Sans le vouloir, ma grande sœur venait de me dire la vérité en face. Elle ne voulait pas en parler, alors je ne lui en parlerai pas non plus, même si, au fond, j'étais assez triste...

 

Finalement, Evan changea de sujet une dernière fois :

" - Et avec Rémy, tu en es où ?

- Nulle part aussi. J'essaye de lui parler par messages, mais il est trop timide. Là, il vient de partir en weekend à Chicago avec ses parents.

- Donc, c'est pour ça que l'ai pas rencontré... il dit, en recollant les morceaux

- Oui... Après, je suis toujours à fond dessus, elle lui affirma. Si tu le voyais enlevez ses lunettes le matin, avant de retirer son pull... elle rigola, en essuyant ses yeux, avec un sourire jusqu'aux oreilles.

- J'imagine... Tu as encore un an pour le mettre dans ton lit, ma chérie. Après, il part en Californie tu m'avais dit, non ?

- Oui, c'est ça ! De toute façon, je vais y arriver, sinon je finis dans les ordres.

- Parles pas trop vite... La tenue t'ira à merveille en plus...

- T'es con... elle lui, dit en reniflant et se relevant. Bon, vient-on retourne en bas, il va être bientôt minuit.

- Ok, je passe rapidement avant aux toilettes et je te rejoins."

 

Finalement, ils quittèrent rapidement la pièce.

 

Après leurs départ, il fallait que j'arrive à resortir du meuble. J'ai essayé de pousser sur les côtés, mais rien n'y faisait, le tiroir semblait inamovible.

 

Heureusement, la lumière réapparue quand Alizée ouvrit le tiroir. Elle semblait heureuse de me voir :

 

" - Nick, je suis désolé. Je n'aurai jamais du te laisser ici tout seul, je suis...

- Calme-toi... Aide-moi à sortir d'ici.

- D'accord, elle dit avant de me prendre sur son bras.

- Et au fait, j'ai réussi, non ?

- Oui, oui, mais maintenant on va rester dans ta chambre. J'étais trop inquiète... Mais apparemment toi, ça à l'air d'aller ? elle s'étonna , en me récupérant au milieu des soutien-gorges de ma grande sœur.

- On fait avec tu sais..." j'ai fini, me rappelant ce que je venais d'entendre.

 

Après être revenu dans ma chambre, la soirée avait continué jusque tard dans la nuit et Alizée était restée jusqu'à dimanche soir.

Tout le monde avait rangé la maison dimanche avant que ma mère revienne le lundi, très contente que sa maison soit en bon état.





Finalement, revenons à la rentrée...

Quelques jours après la cérémonie de rentrée, il était temps pour moi changer de dimension pour l'entrée au lycée.



*RIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIINNNNNNNNNNNNGGGGGGGGGGG*

 

“ - NIIIIICK ! Dis-lui d'arrêter de sonner comme une hystérique !” hurla ma mère de l'intérieur de la salle de bain.

 

Alizée... Toujours à l'heure. Elle avait ça dans le sang.

 

* RIIIIIIING RING RIING RIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIINGING RING !!!! *

 

Ma mère sortit de la salle de bain avec un peignoir blanc, assez agacée. Elle descendit violemment du premier étage et arriva dans l'entrée. Je m'étais assis sur la table basse, les jambes croisées et mon menton posé dans ma paume tandis que je la regardais. Elle me lança un regard furieux, comme si elle me demandait silencieusement pourquoi je n'avais pas encore ouvert à la porte, puis elle se frappa le front avec sa paume quand elle réalisa finalement...



Je gloussai silencieusement alors que ma mère, frustrée, se dirigeait vers la porte. Elle l'ouvrit, et bien sûr, la coupable derrière la sonnette folle se révéla à tous.

" - Bonjour miss Kemp ! a dit Alizée avec son ton chaleureux.

- Alizée, s'il te plaît, tu ne dois pas sonner comme ça à la porte, ça me donne vraiment mal à la tête de bon matin ! plaida ma mère.

- Mes excuses miss Kemp. Je vais essayer de m'en souvenir pour la prochaine fois, je suis vraiment désolée de vous déranger," dit Alizée sur le ton des excuses, même si je savais qu'au fond elle avait un ton bien plus sarcastique.

 

Ma mère a lentement tourné la tête vers moi, soulevant un sourcil qui disait "Qu'est-ce qui ne va pas chez elle ? " sans vraiment dire les mots.

Elle a juste fait demi-tour et elle remonta à l'étage, pour finir sa douche. Dès qu'elle fut partie, j'ai éclaté de rire.

 

" - Il y a quelque chose de drôle ? demanda Alizée avec un sourire sur son visage.

- Oui..., j'ai pouffé car j'avais une idée assez drôle. Tu sais, tu devrais vraiment travailler le rythme quand tu sonnes ! j'ai éclaté de rire, complètement amusé par toute cette affaire.

- Tsss... Quel humour musical, Nick !" répondit Alizée en essayant de ne pas rire.



Après avoir récupéré mon sac, sur la table de la cuisine, elle vint me chercher et me plaça soigneusement dans une poche cousue à sa robe qu'elle avait adaptée à ma taille et à ma largeur. Elle avait cousu de telle poche à presque toutes ses robes, afin que je puisse voyager confortablement et en toute sécurité avec elle.

Alors qu'elle commençait à m'emmener vers la porte d'entrée, j'ai regardé en arrière pour voir Joanna en haut de l'escalier, me regardant fixement et expirant un soupir qui semblait être un soulagement : pour les 7 heures suivantes, elle n'avait pas à s'inquiéter pour moi.



Alizée ferma la porte derrière nous et continua à marcher jusqu'à l'arrêt de bus. L'arrêt était à environ 1 kilomètre de la maison, donc il lui fallu environ 10-15 minutes de marche pour y arriver. Je n'habitais pas vraiment dans une rue très importante. Le voyage fut calme pendant les cinq premières minutes, jusqu'à ce qu'Alizée décide de rompre le silence.

 

" - Ta mère ne s'intéresse pas particulièrement à ma personnalité, n'est-ce pas ? a demandé Alizée à l'improviste.

- Qu'est que tu veux dire ? j'ai répondu, assez étonné.

- Ce que je veux dire, c'est que ta famille pense que je suis étrange et différente et ils ne semblent pas m'accepter pour ce que je suis," expliqua Alizée, avec presque de la tristesse dans sa voix.

 

C'était comme si elle affirmait un fait plutôt que de réagir à ses émotions.

 

" - Tu sais bien qu'ils s'intéressent à peine à moi, j'ai dit avec une certaine rancœur. Toi et moi sommes tous les deux nés différemment et nous n'avons jamais été considérés comme égaux parmi les autres. Notre amitié est beaucoup plus forte que n'importe quelle autre petite amitié !"

 

Alizée sourit brièvement, mais répondit :

" - C'est vrai, Nick...   Mais que fait-on quand le monde s'unit pour éliminer un être qui a décidé d'être différent d'eux ? Comment deux personnes différentes ont-elles un impact sur le monde, quand le monde regarde vers le bas ?"



Silence. Rien de plus à dire, elle avait raison. Elle a continué à marcher jusqu'à l'arrêt de bus avec moi dans sa poche. Chaque homme ou femme que j'avais rencontrée m'avait toujours considéré comme différent voire comme un problème, sauf quelques personnes proches.

 

Malheureusement, il n'y avait rien qu'Alizée et moi nous ne puissions faire pour faire changer les opinions des autres du jour au lendemain. Nous devions simplement nous battre et nous défendre contre le jugement des autres.

 

 

Juste au moment où nous avions atteint le panneau d'arrêt, le bus est apparu. Je voulais tirer le meilleur parti de cette nouvelle opportunité. Le lycée allait être un endroit où les gens pourrai me voir pour la première fois et apprendre à me connaître pour la personne que j'étais, et pas la taille que j'avais.

Tandis qu'Alizée montait dans le bus, je sentais les yeux pesants de tous les étudiants qui me dévisageaient sans relâche, complètement impressionné par ce qu'ils voyaient. Elle s'est assise et le bus a commencé à rouler. Les étudiants ont lentement commencé à arrêter de me regarder, et j'ai senti que mon anxiété augmentait à mesure que nous approchions de plus en plus de notre  plus grand défi...

 

Chapter End Notes:

L'histoire avance doucement mais surement...

Merci d'avoir lu et commentez !

You must login (register) to review.