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-"Il n'y a que des arbres" dit Clair avec son accent du sud tout en balançant ses mains, montrant qu'elle laissait tomber. "Enfin, sérieux ! qu'est-ce qu'on cherche de toute façon ?"

-"C'est juste là, idiote. Sur la feuille que le prof nous a filé quand on est arrivées" répondit Jennifer en pointant le morceau de papier que Clair tenait. "Tu vois ? Juste là."

Clair regarda où Jennifer pointait et se gratta la tête. "Ouais, je sais. Mais qu'est-ce que c'est que.. Ce truc ?

C'est Espagnol ? Qu'est-ce qu'une Chrypososis Texan ?"

-"J'en sais rien mais il y a des images sur le côté..." Commença Jennifer, mais elle fut coupée par un garçon qui était venu les aider.

-"C'est le nom scientifique de l'astre doré du Texas, une fleur, et ça se prononce Chrysopsis Texana. C'est du latin. Le latin est une langue morte qui était parlée par les Romains, mais on l'utilise..."

-"On a compris l'intello !" Répliqua Jennifer. "Maintenant dégage, on ne veut pas être vues avec toi."

Les deux filles étaient meilleures amies depuis qu'elles étaient toute petites. Elle ont grandi dans le même quartier et les deux familles étaient toujours allées à la même église, tout comme la quasi totalité des gens de cette petite ville rurale. Elles formaient avec Mary-Jane et Melany la bande populaire du lycée local. Elles étaient belles, en terminale et dans l'équipe des Cheerleaders, donc celles avec qui tous les garçons avaient envie de devenir ami et dont les filles étaient jalouses. Toutes les filles sauf une, qui les ennuyait vraiment depuis qu'elle était arrivée ici. Ce n'était pas juste qu'elle ne voulait pas se soumettre, mais elle les regardait littéralement de haut, plus grande que les deux physiquement, et socialement apparemment, car elle n'avait aucun respect pour la hiérarchie de l'école.

Le regard de Jennifer se faufilait entre les arbres et buissons pour voir cette nouvelle fille, et elle s'aperçut qu'elle avait sûrement collecté la plupart des choses qu'avait demandé le prof, vu à quel point son panier était plein.

Clair remarqua ce que Jennifer regardait.

-"Arg ! Combien de temps elle compte rester ?" demanda Clair avec une pointe de frustration. Elle et les autres avaient eu de devenir amis avec la nouvelle lorsqu'ils l'avaient vue arriver, ils pensaient que ce serait un excellent plus à leur équipe de cheerleaders. Sa réponse avait été courte et négative. Elle avait répondu qu'elle ne venait pas en Amérique pour le foot, encore moins pour l'encourager. Quoi ? Je lui offre une chance de faire partie du groupe le plus populaire dès qu'elle arrive et elle refuse ? Et elle se fout du football ? Qui est-ce qu'elle croit qu'elle est ? Clair se souvient d'avoir penser.

-"Mary-Jane a dit qu'elle lui avait parlé en cours d'anglais parce qu'elles avaient un truc à faire ensemble et elle viendrait de Norvège, ou... Non, de Suisse ou quelque chose comme ça. Un de ces pays Viking. Sa famille est ici pour le boulot ou un truc du genre je crois, et elle reste juste pour le semestre."

Même si la nouvelle ne leur avait encore jamais rien dit d'insultant, ils se sentaient tous intimidés par cette fille. Il y avait quelque chose chez elle, de...différent. La façon dont elle marchait était différente. La confiance présente dans chaque pas qu'elle faisait. Tellement sûre d'elle, se dit Jennifer. Elle s'habillait différemment. Elle n'avait pas cet accent du Sud, mais personne n'aurait pu deviner que l'anglais n'était pas sa langue maternelle.

Puis c'était la façon dont elle prononçait les mots, jamais plus de deux ou trois, qui la rendait si arrogante et snob. Mais le pire c'était qu'elle avait un physique tellement différent. Elle était plus grande que la plupart des ses camarades et fine, mais elle avait pourtant des seins si gros qu'elle attirait l'attention de tous les garçons qui était auparavant portée à Clair et ses amies. Mary-Jane disait que la nouvelle avait travaillé comme mannequin en Europe ou un truc comme ça. Le fait qu'elle ait de longs cheveux roux et quelques tâches de rousseur n'aidait en rien. Elle ne portait quasiment pas de maquillage d'ailleurs, parce que sa beauté naturelle était tout aussi menaçante pour les autres filles.

-"Tu sais, c'est des riches Européens, tu le savais ?" dit Clair.

-"Les Européens riches sont riches comment ?" demanda Jennifer, apparemment confuse.

-"J'en sais rien. Mais tu vois, c'est un peu comme si ils avaient tellement d'argent et depuis tellement longtemps qu'ils ont même pas besoin de montrer qu'ils en ont, tu sais ?" dit Clair. "À ce qui paraît son père est là pour racheter de l'usine. Toute l'usine. D'ailleurs, c'est pas là que ton père bosse ?"

Jennifer regarda simplement Clair, l'air ennuyée. Clair comprit l'idée et se remit à chercher cette "fleur Espagnole".

De l'autre côté de la clairière, le garçon qui avait essayé d'aider Clair et Jennifer venait de trouver la dernière fleur de la liste et marcha dans sa direction. Lorsqu'il se pencha et prit la fleur il vit une paire de pieds avec des sandales juste devant lui. Ses yeux suivirent les lanières alors qu'elles se croisaient autour du pied et remontaient jusqu'à un paire de mollets, il passa une jupe courte de couleur beige avec une ceinture couverte d'anneaux dorés, par-dessus un ventre plat ferme et une poitrine couverte par un haut de la même couleur que la jupe, plus haut jusqu'aux yeux verts de la nouvelle, qui était debout juste à côté de lui et regardait la fleur qu'il avait désormais posé dans son panier.

-"Oh, c'est... J-je..." dit-il en reculant d'un pas et en pointant la fleur qu'il venait de cueillir. "E-elle était à toi ?"

Elle hocha simplement la tête.

-"Oh. D-d'accord. Alors, tu..." Punaise qu'elle est bonne, se dit-il en la regardant. Son coeur battait la chamade.

Et je suis en train de lui parler ! Pourquoi est-ce que je bégaye ? Arrête de bégayer Michael !, il se dit à lui-même. Dis quelque chose de cool, ce sera sûrement ta seule chance. "Une jolie fleur pour... euh... pour une... une toi..." Son visage rougit alors qu'il lui tendait la fleur.

Elle se pencha en avant, prit la fleur et la posa dans son panier.

-"Merci" fut tout ce qu'elle dit. Elle ne sourit pas et même si elle semblait polie elle n'avait aucunement l'envie de le remercier sincèrement. Elle se retourna et partit.

Merde, qu'est-ce que c'était ? Est-ce que c'était ma chance ? Non, il faut que j'essaie encore et je ne peux pas foirer ce coup-là ! Michael couru rapidement pour rattraper la nouvelle. Son esprit était si occupé à réfléchir à ce qu'il allait bien pouvoir lui dire qu'il ne prêta pas assez attention à son environnement. Il trébucha sur un tronc d'arbre mort juste au moment où il la rattrapait, ce qui le fit tomber sur le dos juste devant elle. Il entendit

Jennifer et Clair rirent au loin.

C'est le moment le plus embarrassant de toute ma vie, se dit-il alors que, pour la deuxième fois aujourd'hui, il se retrouvait à regarder d'en bas la nouvelle. Elle apparaissait comme une géante vue d'ici, se tenant aussi haute que les arbres alentours, regardant en bas vers lui. Je veux mourir ! J'aimerais presque qu'elle soit vraiment géante, qu'elle me prenne dans sa main et qu'elle me mange ou n'importe quoi d'autre pourvu que ça se termine.

-"Ça va ?" demanda-t-elle même si le ton de sa voix semblait plus ennuyé qu'inquiet.

Elle me parle ! Elle me parle en ce moment-même !, pensa-t-il, devenant vite très excité.

-"Je vais bien !" dit-il anormalement fort. Ce n'est pas le moment le plus embarrassant de toute ma vie, c'est le meilleur ! Il entendit Jennifer et Clair continuer à rigoler, mais il n'y prêta pas attention.

Il se releva rapidement avec un immense sourire sur le visage. La nouvelle le regarda, soupira, roula des yeux et recommença à marcher, l'obligeant à prendre plusieurs pas pour la rattraper.

-"Je m'appelle Michael d'ailleurs." Elle ne répondit pas. "Je connais ton nom" Il continua. "Tu es Élénore, l'élève du programme d'échange d'étudiant, c'est ça ? Pourquoi est-ce que tu as accepté ce voyage d'ailleurs ? Je ne pensais pas que tu étais fan de biologie, si ?"

-"C'est vrai." Elle répondit tout en continuant à regarder devant elle.

-"Ah. D'accord." répondit-il. Ça ne marchait pas franchement. "C'est sympa. Bien sûr, tu n'es pas obligée d'aimer la bio pour avoir envie d'avoir un jour de cours en moins. Je te comprends parfaitement. Ce sont des points faciles, et puis se balader avec ce temps c'est bien sympa. Ne pas avoir à rester assis dans une classe. Le soleil brille, mais il ne fait pas trop beau. Chaud ! Non, enfin je veux dire, il ne fait pas trop chaud !" Il s'arrêta. "Belle journée quoi, hein ?"

Elle ne dit rien mais continua à marcher.

-"Tu sais je ne t'ai pas vu, ni toi ni ta famille, à l'église. Est-ce que vous allez à une autre église ?" il demanda, ayant du mal à trouver un sujet de conversation. La religion en était toujours un bon d'après son expérience. Un bon moyen de rassembler les gens.

-"Non."

Ou peut-être que non.

"P-presque tout le monde va à la même église, vu comme le village est petit et tout. C'est un bon endroit pour se faire des amis et ce serait amusant si tu venais. Pourquoi ne pas venir ce dimanche ?"

-"Je ne pense pas."

N'allait-elle pas du tout à l'église, pensa-t-il. Il connaissait quelques amis qui n'y allaient pas très souvent, mais c'était des Goths; tous habillés en noir avec du maquillage noir. Ils étaient encore moins populaires que les intellos. Apparemment la nouvelle n'était pas comme eux. Mais peut-être que les choses étaient différentes de là où elle venait.

-"Mais... mais, tu crois en Dieu bien, hein ?" demanda-t-il. Michael avait l'impression qu'il n'avait même pas besoin de demander, la réponse était évidente, mais ça lui faisait du bien de se trouver au moins un point commun avec elle.

-"Nope."

La réponse ne s’imprégna pas au début. Pour une seconde Michael avait cru entendre "ouaipe", mais il réalisa vite que ce n'était pas la cas. Il examina son visage, essayent de voir si elle ne blaguait pas mais elle était aussi stoïque qu'à son habitude.

-"M-mais... Enfin... Tu n'es... Pas une Goth, si ?"

Pour la première fois depuis qu'ils s'étaient rencontrés elle se retourna pour le regarder et montra enfin une émotion, même si ce n'était pas le genre qu'il attendait. Elle avait l'air de trouver la question bizarre et surprenante à la fois.

-"Une Goth ?"

-"Non ! Enfin. Bien sûr que t'es pas une Goth ! Ça se voit, c'est certain. C'est juste que..." Michael avait du mal à trouver ses mots. Est-ce que je dois continuer ou m'arrêter ?, se demanda-t-il. Elle devait sûrement rigoler. Comment quelqu'un comme elle pourrait ne pas croire en Dieu ? Pour Michael, qui avait grandi dans ce monde, ne pas croire en Dieu était plus ou moins impensable.

-"Tu rigolais, c'est ça ? Tu crois en Dieu, c'est juste que..."

-"Non, je n'y crois pas." Elle l'interrompit comme de rien mais avec un ton qui indiquait qu'elle voulait terminer la conversation. De retour à son stoïcisme habituel.

Elle ne se moquait pas, pensa-t-il. Et puis comme elle a répondu banalement ! Elle ne semblait pas concernée du tout, comme si elle n'avait pas besoin de s'inquiéter de l'existence de Dieu. Peut-être que les choses étaient comme ça de là où elle venait, se raisonna-t-il. L'incompatibilité dans l'esprit de Michael entre la beauté qui se tenait devant lui et son intervention lui disant qu'elle pouvait être jugée digne d'être brûlée dans un lac de flammes pour l'éternité était trop grande pour lui. De toute façon il n'était sûr de croire en tout ça lui-même, mais tout le monde y croyait, alors il ne s'était jamais trop questionné à ce sujet. Plus par mécanisme de défense qu'autre chose il avait refusé d'en parler. Il ne voulait juste pas y penser.

-"D'accord. C'est bon, je suppose. Je ne sais pas non plus si j'y crois." il continua, mais en faisant très attention avec les mots qu'il utilisait. Élénore, de son côté, ne semblait pas du tout concernée par la nature de la conversation. "Alors.." il se sentait désespéré et voulait absolument changer de sujet. "Est-ce que quelqu'un t'as proposé pour le bal ?" Voilà, je l'ai dit !

-"Oui"

Idiot, idiot ! Bien sûr que quelqu'un lui a demandé pour le bal ! Enfin, regarde là ! Elle est ravissante !

-"Ok, je m'y attendais, bien sûr. Que tu aies déjà un rendez-vous au bal vu comme tu... E-enfin, tu sais. Tu es toute, et tout et tout." dit-il en faisant de grands mouvements dans sa direction. Même si Michael savait qu'il n'avait aucune chance face aux garçons les plus populaires, il semblait quand-même très déçu.

-"J'ai pas voulu." répondit-elle.

-"Qu'est-ce que tu veux dire.. T'as pas voulu qu'on te propose de venir ?" demanda-t-il, visiblement surpris et, à son plus grand regret, un peu trop heureux en même temps.

-"Si si mais je leur ai dit non."

C'est ma chance ! Elle est belle, intelligente et sans invitation au bal. Bien sûr elle est athée mais, sérieux quoi !

Regardez-là ! Qu'est-ce que j'ai à perdre ? C'est l'occasion Michael, saisie-là ! Il accéléra ses pas pour la devancer et s'arrêta, l'obligeant à faire de même. Il pencha un peu sa tête en arrière, puisqu'elle était plus grande que lui, afin de pouvoir la regarder directement dans ses yeux verts.

-"Élénore, est-ce que tu me ferais l'honneur de m'accompagner au bal ?" demanda-t-il et il fut soulagé d'avoir pu terminer la question sans bégayer et passer pour un idiot. Oui, je l'ai fait !

-"Non, mais c'est gentil d'avoir demandé." dit-elle en jetant une mèche de ses cheveux roux par dessus son épaule et en marchant à côté de lui. Michael, de son côté, ne pouvait plus bouger un muscle. Il resta béant et baissa les épaules, effondré.

-"Allez tout le monde, c'est l'heure ! Venez ici." appela Mr Martin en secouant les bras pour attirer l'attention de tout le monde. "Il nous reste une demi-heure avant que le bus n'arrive, alors on va se rassembler vite fait et regarder vos trouvailles, d'accord ?"

Tout le monde, environ vingts étudiants, arrivèrent ensemble à une vitesse atrocement lente selon l'opinion de Mr Martin, devant l'arbre à côté duquel il se tenait. Il dut crier une fois de plus pour calmer tout le monde et les faire taire, afin de pouvoir terminer son cours et d'arriver à l'heure pour son match de football qui, il se savait, débutait dans moins d'une heure.

"Allez," continua-t-il. "Vous avez tous eu une liste de fleurs à collecter selon si elles étaient d'origine américaine ou non. Il y avait..." Il s'arrêta soudainement, et leva les yeux. "Mary-Jane, de quoi parle-tu avec Clair qui est si important que ça ne peut pas attendre quelques minutes ?" Tout le monde se retourna dans sa direction alors qu'elle se peignait les cheveux avec ses doigts.

-"Rien de spécial ! On disait juste que vous étiez ravissant aujourd'hui, vous savez, avec cet habit d'exploration !" répondit-elle joyeusement en mâchant son chewing-gum et en bouclant ses longs cheveux bruns d'un doigt. "C'est tout."

-"Bien Mary-Jane, ça suffit !" Il y avait une certaine moquerie dans la remarque de l'élève mais Mr Martin n'avait pas l'air d'être inquiet. Il était habitué à s'occuper des étudiants.

-"Peut-on continuer du coup ? Très bien." Il récupéra la liste depuis son sac à dos. "Il y avait vingts choses à collecter. Est-ce que certains en ont trouvé plus que cinq ?" La moitié des élèves levèrent la main. "Plus de dix ?" Seulement trois mains se levèrent cette fois. "Bon, et bien j'ai peur de le demander mais, est-ce que quelqu'un en a ramassé plus de quinze ?" questionna-t-il. Les têtes se tournèrent de droite à gauche alors que tout le monde essayait de voir ce que les autres avaient fait. Seulement deux mains se levèrent en l'air. L'une était à Michael et l'autre à la nouvelle.

-"C'est très bien ! Est-ce que vous avez tous les deux vu avec Mr Donald pour voir si vous aviez trouvé les bonnes ?" demanda-t-il et Michael répondit avec un bruyant oui alors que la nouvelle hocha simplement la tête mais ne dit rien. 

-"Sale pute, toujours à vouloir être le centre d'attention." Clair marmonna en croisant les bras. Elle n'avait pas trouvé un seul spécimen.

"J'en ai dix-neuf, Mr Martin ! J'avais trouvé les vingt, mais la nouvelle m'a volé la dernière du panier quand je regardais pas ! Et en plus elle est athéiste !" cria Michael en pointant Élénore.
Tout le monde sursauta et un bruyant murmure s'installa dans la foule. Mr Martin dut crier pour les faire taire.

-"Ça suffit, taisez-vous !" Il se retourna vers la nouvelle. "Élénore, c'est ça ?" Elle hocha encore la tête mais assez étrangement elle ne semblait pas troublée du tout par le fait d'avoir été appelée athée.

-"Élénore, est-ce que c'est vrai ?" demanda-t-il et tous les élèves s'étaient désormais tus et la regardaient, attendant une réponse. 

-"Est-ce que quoi est vrai, Mr Martin ?" dit-elle à son tour, comme pour défier le prof de répéter la seconde accusation.

-"Est-ce que c'est vrai que tu as pris le spécimen du panier de Michael quand il ne regardait pas ?"

-"Non, Mr Martin, il était très franchement en train de regarder..." Elle fit un sourire mesquin en se tournant vers

Michael, manifestant une pose plus sexy et attendant quelques secondes avant de continuer. "... Il me regardait de partout quand je l'ai prise."

Le rire des étudiants explosa et Mr Martin n'eut d'autre choix que d'attendre. Mais avant qu'il ne s'arrête, il sentit quelque chose gêner ses yeux. Il retira ses lunettes, regarda en l'air et il eut l'impression que le soleil était devenu beaucoup plus brillant, presque aveuglant. Ce n'est pas possible ?, pensa-t-il. Il entendit un étrange bruit sourd, provenant de tout autour d'eux alors que le sol se mit à trembler. Les rires laissèrent vite place à des cris alors qu'une énorme explosion accompagnée d'un flash lumineux envoya tout le monde et tous les alentours valser en l'air pendant quelques brèves secondes avant que tout n'implose en obscurité et en silence complet...

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