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Author's Chapter Notes:

Désolé de ma longue absence, voici la suite ! 

Bonne lecture :)

 

Depuis là-haut, Alice me fixe. Son corps élégant est simplement gigantesque, et je ne sais quoi faire devant tant de beauté féminine.

"Ooh je sais !"

Alice attrape un de ses pieds par la cheville, et retire la chaussette blanche qui l'habillait. Elle repose son pied nu devant moi et s'empresse de faire subir le même traitement à son autre pied.

Je suis désormais face à une paire de pieds titanesques, complètement nus. Cela me permet de voir ses dix petits orteils, parfaitement proportionnés par rapport au reste de son pied. Toujours ornementés de ce magnifique vernis bleu,  ils sont alléchants... Mais ce n'est pas le moment ! 

Elle m'avait demandé un bisou pour la vénérer, pas de lui lécher les pieds !
Je m'agenouille donc devant son pied gauche -après m'être décalé pour me retrouver en face de celui ci- et pose mes mains sur son second orteil. Il est tout chaud ! Alice le remue ainsi que tous les autres, et je perçois ça comme un signe contentement. Sans plus attendre -non pas que j'aurais peur de l'énerver, mais simplement car je n'arrive plus à me retenir- je me penche en avant pour coller mes lèvres contre sa peau douce, juste sous son ongle vernis.

Étant donné que c'est un baiser d'adoration, je suis dans l'obligation de le faire durer. Je reste ainsi contre son pied, savourant la fine odeur présente ici. J'imagine la tête contente d'Alice, un sourire de satisfaction aux lèvres alors que son mini ami lui baise le pied.

-"C'est suffisant petit être."

Comme si c'était un ordre, je me redresse donc mais reste à genoux, attendant la suite des événements.

-"Et bah alors ? Tu ne veux toujours rien dire ?"

-"...Je... C'est juste que je ne trouve plus les mots pour vous décrire comment je me sens en ce moment..."

Alice ne répond pas tout de suite et retire ses pieds de devant moi, je les vois donc tristement s'éloigner. Comme pour me réconforter, la voilà que se penche jusqu'à moi, croisant ses mains sur le lit là où se trouvaient auparavant ses jolis pieds. Elle vient ensuite poser son menton dessus, et sa bouche se retrouve ainsi en face de moi, mon visage au niveau de son nez. 

C'est alors qu'elle se met à parler, mais je ne prête guère attention aux quelques mots qu'elle prononce : je suis focalisé sur sa bouche qui articule plus que de raison chaque son, ses lèvres se retroussant ou se touchant au besoin, et sa langue se déplaçant dans la cave humide et sombre. 

Bien que je sois si près de sa bouche, je ne perçois aucun odeur désagréable. Certes son haleine ne sent pas la menthe, mais elle n'est pas mauvaise non plus. Ce que je ressens surtout est le souffle chaud propulsé à chacune de ses expirations. Je ferme alors les yeux : j'adore profiter pleinement de ce genre de petit instant de bonheur.

-"Youhou ?" Tout en disant cela, Alice élève sa tête en la reculant et la penche vers moi, afin de me voir à nouveau. Elle a un regard presque étonné. "Ce n'est pas la première fois que tu as ce genre de bug Adrien, je commence vraiment à croire qu'il n'y a pas que ta taille qui a été modifiée.."

-"Mais arrêtez avec ça ! J'aime savourer les moments de plaisir, c'est mon droit non ?!" Dis-je en rigolant.

-"Bien entendu. Sauf que si tu n'avais pas buggué tu serais déjà en train de profiter d'un bien meilleur moment de plaisir.." Alice se met à sourire malicieusement.
Que... De quoi parle-t-elle..? C'est moi, ou elle est vraiment chaude ce soir ?

-"O-oh oui ?"

Elle hoche lentement la tête, faisant tomber une mèche de cheveux blonds auparavant "attachée" derrière son oreille. Ils me tombent dessus, mais ils me recouvrent sans même me fouetter. Mmh.. Ils sentent merveilleusement bon.

-"Mais tu n'es pas possible Adrien !" S'exclame Alice en faisant repasser sa mèche de cheveux derrière son oreille droite. "Y-a-t-il seulement une partie de moi qui ne te fasse pas rêver en plein jour ?"

-"Je ne sais pas encore, j'ai pas eu l'occasion de te découvrir entièrement. Mais j'en doute de toute façon.." Lui dis-je d'un air charmeur, même si j'en suis persuadé.

-"Mon Dieu que tu es mignon..." 

Sans me laisser le temps de réagir, elle ouvre grand sa bouche et penche la tête jusqu'à ce que ses lèvres m'encerclent. Je me retrouve dans l'obscurité alors qu'elle me gobe lentement, sa langue glissant avec facilité sous mon petit corps tout léger.

Je me sens comme aspiré en hauteur, vers sa gorge, mais je ne suis pas effrayé : je sais pertinemment qu'elle le fait pour me faire plaisir. Je pense que ça explique d'ailleurs pourquoi elle semble tant s'appliquer. Je sens sa langue s'enrouler doucement autour de moi pour m'élever, ses lèvres se refermant sous mes pieds.

La sensation est véritablement exquise, mes chevilles frottent contre ses dents, mes bras sont plaqués à mon corps et sa salive commence à lentement tremper l'intégralité de ma robe d'hôpital. Puisqu'il fait tout noir par ici, j'ai le réflexe de fermer mes yeux. C'est d'ailleurs une bonne chose car elle se met soudainement à faire glisser sa langue sur tout mon corps, la faisant ainsi passer sur mon visage.

J'en profite pour sortir ma langue et lécher la sienne. C'est un peu comme un baiser langoureux, mais vraiment amélioré. Enfin de mon point de vu, car je doute franchement qu'elle n'ait senti quoi que ce soit.

Alice continue à s'amuser avec moi, continuant à parcourir mon corps avec sa langue. Elle n'évite aucune partie de moi, et ce n'est pas pour me déplaire; la sensation de sa langue qui glisse sur mon sexe, même si c'est à travers une couche de tissu, est somptueuse.

Je sens un peu mon univers changer d'orientation alors qu'Alice se redresse sûrement. Puis, de la lumière peut à nouveau être aperçue et je suis gentiment craché dans sa paume de main, présentée à plat juste devant son visage. Je relève immédiatement la tête dans sa direction, et aperçois un regard que je pourrais presque qualifier de...passionné.

-"Enlève-moi ça, s'il te plaît.."

Hein ?

Ne voyant aucune réaction de ma part, elle me le redemande.

-"Je t'en prie Adrien, enlève-moi cette robe. Ce n'est pas bon.. Je veux le véritable goût de ta peau."

Un peu surpris, mais absolument charmé, je m'exécute et retire mon vêtement..ce n'est pas la première fois qu'elle me voit tout nu de route façon. Sans plus attendre, elle s'empare de ma robe d'hôpital entre ses deux doigts gigantesques et l'envoie valser à travers la chambre. Où ça ? Aucun de nous deux n'y prête attention. Elle a les yeux rivés sur moi, et les miens explorent son visage géant, ses jolies paumettes bombées, son nez fin, ses lèvres humides...

En parlant de lèvres, mon regard reste bloqué dessus alors qu'elle ouvre à nouveau la bouche. J'ai cette fois le temps de voir deux rangées de dents ainsi que sa langue s'approcher de moi, et il me semble même apercevoir un trou noir tout au fond de cette caverne, avec sa glotte. Serait-ce l'entrée de sa gorge..?

Cette pensée me fait frissonner, non pas de peur mais de plaisir. Je commence à apprécier un peu le vore...enfin ! À partir du moment où je m'en sors vivant tout de même !

Sa bouche se referme une fois de plus sur moi et elle me gobe à nouveau. Je me retrouve encore dans le noir, et sa langue se remet à glisser de partout sur moi, sa salive chaude lubrifiant tout mon corps nu. Alors qu'elle passe sur mon torse, je l'entends pousser un "Mmmh" de satisfaction, qui résonne dans toute sa bouche !

J'ai l'impression de me trouver dans sa cage thoracique tellement les résonnements sont puissants. Je la sens commencer à exercer de légères succions, comme si elle suçait un bonbon et qu'elle voulait savourer mon arôme. J'ai l'étrange impression de sentir sa salive se retirer en glissant sur ma peau quand elle avale, et un timide « gulp » peut se faire entendre à chaque fois qu'elle déglutit.

Elle continue à me lécher, me retournant sans cesse pour pouvoir accéder à la moindre parcelle de peau de mon corps fragile.

Soudainement, alors qu'elle passe sa langue sur mon sexe, elle semble marquer une pause. Comme si elle venait de trouver ce qu'elle cherchait depuis le début. Je suis bien évidement déjà tendu, et ce n'est pas un fait qui semble lui échapper. Elle décide visiblement de continuer à s'amuser avec moi car sa langue entame des va et vient sur mon sexe, humidifiant avec facilité le peu de surface à caresser.

 

Maintenant que j'y pense... Je dois vraiment paraître ridicule à cette taille... Je ne dis pas qu'avant j'étais incroyablement bien monté, mais pour elle... Ça doit être minuscule désormais !

Et pourtant, ça ne semble pas la déranger : je l'entends continuer à pousser des gémissements de satisfaction alors que sa langue semble accélérer.

-"Tu sais..." Commence-t-elle à dire lentement sans me faire sortir de sa bouche.

"Tu m'as vraiment comblée tout à l'heure avec ta bouche..."

Elle poursuit ses caresses langoureuses.

-"Et je me disais..."

J'essaie de m'agripper à ce que je peux, mais les moindres prises sont très glissantes. Je sens ses dents lisses passer sous mes mains, elles sont imposantes.

-"Que la moindre des choses..." 

Je commence doucement à me battre avec le monstre de chair rose, le plaisir escaladant en flèche et mon cerveau ayant du mal à contenir toutes ces doses d'adrénaline produites en continu.

-"Serait de te rendre la pareille... Hein ? Qu'en penses tu ?"

Je me sens approcher du point de non-retour, et elle ne semble même pas avoir forcé ! La quantité de salive dans laquelle je baigne est ahurissante, et la chaleur produite par ses respirations est exquise, tout comme les vibrations occasionnées par chacun de ses mots.

-"Mmmmhmm.."

-".. Alice..." Dis-je faiblement, si faiblement que je doute qu'elle m'aie entendu.

"Alice... Alice.. Oooh..."

Sa langue ne ralentit par pour autant. Au contraire, mes gémissements semblent l'encourager alors que ses mouvements deviennent de plus en plus puissants. Je suis plongé dans une tornade de salive chaude et de chair lisse, leur combinaison étant bien trop à supporter pour moi. Et c'est alors que l'inévitable se produit. La dose de plaisir dépasse ce que je peux endurer, et j'explose dans un râle de soulagement, éjaculant dans sa bouche.

Elle n'a aucun mal à me contenir, et le mélange de salive et de sperme formé dans sa bouche se fait doucement aspiré par sa gorge, avant qu'elle n'avale le tout.

-"Mmh." Dit elle, satisfaite.

J'ai l'impression que toutes mes forces m'ont abandonné dès lors que mon orgasme a eu lieu, et je lâche donc sa langue que je serrais incroyablement fort, la puissance de la sensation ne m'ayant pas fait mesurer mon emprise sur elle.

Elle me recrache doucement dans sa main, et me sourit tendrement. Je reste allongé sans trouver la force ni l'envie de me lever. J'ouvre cependant mes yeux, et je suis charmé par le spectacle gigantesque qui m'est offert.

-"C'était délicieux.." Lui dis je en soufflant, la pression retombant enfin.

-"Hihi, à qui le dis tu !" S'exclame-t-elle malicieusement. C'était bon pour elle aussi ?

Alice me garde allongé dans sa paume de main, et vient me caresser de ses longs doigts libres. Je commence presque à avoir froid, mouillé comme je le suis, mais heureusement l'air ambiant n'est pas très frais, et puis la chaleur corporelle d'Alice me réchauffe avec aisance.

Comme après chaque orgasme, une fatigue intense commence à s'installer, et je pense que c'est aussi du à ma longue journée, pleine de découvertes. Alors que je baille doucement, Alice semble émerveillée par la scène.

-"Ooooh... Pauvre petite chose... Allez, c'est l'heure de dormir."

Sans me laisser répondre, elle dépose un baiser de bonne nuit sur mon torse et se couche sous sa couverture avant de déboutonner et retirer son jean. En culotte et t-shirt, elle enlève finalement son haut pour finir simplement en sous-vêtements. Une fois à l'aise et prête à entamer sa nuit, elle me dépose à côté de son visage, sur le matelas tout doux. Elle pose enfin sa main sur moi et m'enveloppe de ses doigts chaud et forts.

Tellement de puissance dans un être aussi doux... Comment est-ce seulement possible ?

-"Bonne nuit Adrien..."

-"Bonne nuit Alice..."

Je sens déjà sa respiration ralentir, et ses doigts se détendre autour de moi... Je l'écoute attentivement s'endormir, guettant le moindre signe de ronflement ou bien tout ce qui pourrait m'indiquer qu'elle est partie voyager dans le monde des rêves.

Une fois que je suis sûr qu'elle dort, j'avance à peine ma tête pour embrasser la peau douce de son pouce, du bout des lèvres.

-"Merci Alice... Pour tout..."

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